Lettre d’adieu : j’ai arrêté d’espérer

Dites-le avec une lettre

Il y a des choses qu'on aimerait pouvoir écrire... Mais on ne sait pas toujours par où commencer, comment trouver les bons mots, véhiculer la bonne intention. Aujourd'hui, on vous aide à vous lancer et envoyer la lettre parfaite:

Qui ne s’est jamais dit, dans sa relation amoureuse, « je vais lui laisser encore un peu de temps » ? Comme une dernière chance… Une chance pour son partenaire de changer, du temps pour espérer que la relation évolue. S’il n’est pas normal de vouloir changer l’autre en amour, ça l’est par contre de vouloir partager une histoire qui en soit vraiment une, sincère, réciproque, équilibrée. Mais il peut arriver que votre couple ne soit pas celui que vous imaginiez, que la personne qui partage votre vie ne soit au final pas celle que vous pensiez. Décalage, déception, faux espoirs, mensonges, incompatibilité… Il existe plein de raisons au fait que vous n’y croyez plus. L’erreur de trop, le jour de trop, les larmes de trop et c’est le déclic. Vous le savez à présent, il n’y a plus d’espoir à avoir, et rester, c’est souffrir. Pour tourner la page, les mots peuvent parfois aider. C’est le sens de cette lettre d’adieu : j’ai arrêté d’espérer qui vient clore définitivement un chapitre amoureux.

Lettre d’adieu : j’ai arrêté d’espérer

 Laurent,

Tu crois sûrement encore, à l’heure où je t’écris ces quelques lignes, que ma décision n’est pas définitive. Peut-être même penses-tu que je fais un caprice, du chantage affectif, une petite crise… Il n’en est rien. J’ai passé l’âge des ultimatums et surtout je n’ai plus ni l’envie ni l’énergie de rester auprès d’un homme qui me rend malheureuse.

Cet homme, c’est toi. Auprès de toi, je me sens transparente, invisible, absente. C’est simple, avec toi c’est comme si je n’existais pas. Je n’ai pas d’existence propre, je ne suis pas une femme à part entière et encore moins celle que l’on pourrait appeler ta femme.

Je t’ai laissé du temps, tellement. Des chances, trop. Le bénéfice du doute, tant de fois. Je me suis remise en question, j’ai tu mes envies et mes manques. J’ai sacrifié mon épanouissement et mon bonheur au profit de notre couple. Pour comprendre que nous n’en étions pas un…

Ne fais pas celui qui ne comprend pas, qui tombe des nues. Comme si tu ne savais pas…

Longtemps, j’ai attendu. Attendu quoi ? Une preuve d’amour, une certitude, quelque chose qui m’aurait enfin rassurée. Rassurée sur tes sentiments, ton envie d’être avec moi, ton engagement dans notre couple. Une preuve que notre histoire comptait pour toi, que c’était bel et bien une véritable histoire d’amour à tes yeux. Et pas qu’aux miens…

Et puis un jour, enfin, j’ai arrêté. Arrêté d’attendre, de retenir mon souffle, d’espérer.

J’ai arrêté de compter le nombre de fois, de jours, de semaines, de mois qui ont passé inexorablement, sans rien apporter de nouveau.

J’ai cessé d’additionner le nombre d’occasions ratées, d’absences impromptues, d’espoirs déçus.

Et j’ai arrêté d’espérer de toi un mot, un geste, une attention.

Toutes ces choses normales paraît-il, mais qui entre nous ne le sont pas. Ne le sont plus depuis longtemps. L’ont-elles vraiment été, ont-elles vraiment existé ? Je t’avoue que j’en viens à douter…

A force d’accumuler les déceptions, à un moment il s’est passé quelque chose en moi. L’espoir et la frustration ont cédé la place à la désillusion et à l’indifférence. Comme si j’étais devenue hermétique à toi, à notre histoire.

Et j’ai alors compris qu’il était temps pour moi de partir, de te quitter, de me sauver.

J’ai compris qu’il était vain d’attendre ainsi. D’être dépendante ou tout au moins d’avoir l’impression de le devenir un peu plus chaque jour.

Lettre d’adieu : j’ai arrêté d’espérer… Attendre quoi ? Espérer quoi ?

Que tu me vois, que tu me considères, que tu me portes de l’attention ? Que tu comprennes mes envies, mes besoins, mes rêves, mes espoirs ?

Tout cela est vain, je le sais et au fond de toi, tu le sais aussi. Alors voilà j’ai décidé de mettre le point final à notre simulacre de relation. A notre couple qui n’en était plus un, à notre histoire qui était devenue si triste, si fade, si vide.

Pour s’aimer, il faut être deux. Il faut des regards, des sourires, des paroles, des rires, des baisers, des câlins, des attentions, du temps. Et l’envie d’être deux.

Toi et moi, ça ne fait plus deux depuis longtemps. Alors je reprends ma liberté, je reprends mon destin en main. Sans rancune, sans haine mais avant d’avoir trop de regrets. Avant de trop nous abîmer, avant de te détester, avant de me perdre.

Ce n’est pas un à bientôt ni un au revoir. Il s’agit bel et bien d’un adieu.

Alors adieu Laurent. 

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