Textes pour cérémonie de mariage

Le discours idéal

Il y a des instants dans une vie, où l'on se doit de prendre la parole pour exprimer ce qu'on ressent. Mais on n'a pas toujours les mots mots. On ne sait par où commencer. Aujourd'hui, on vous aide à vous lancer et à écrire le plus beau discours.

L’inspiration n’est pas toujours facile à trouver pour un texte de cérémonie de mariage, voilà quelques exemples pour faire de ce jour le plus beau jour de votre vie. Voici également un exemple de voeux de mariage d’une femme pour son époux ou encore un exemple de discours pour un témoin du mariage.

Texte 1 – André Noiret

Le mariage moment délicieux de deux cœurs qui s’unissent. Amour partagé pour le meilleur et le pire. Radieux espoirs d’un foyer qui se tisse, interminables échanges de mots doux, de soupirs, anneaux scellant un bonheur infini goutte pure de rosée qui fait fleurir vos âges et mûrir votre amour en un superbe fruit. Deux âmes qui frissonnent, c’est cela le mariage, s’aimer l’un l’autre la main dans la main et triompher traversant les orages, se retrouver tout au bout du chemin, la route est longue pour ce très beau voyage.
Chantez dansez ensemble soyez joyeux que vos cœurs vibrent sur la même harmonie, remplissez la coupe de l’autre et tout heureux, savourez ainsi cet amour qui vous unit.

Texte 2 – Les mots de rien – Jeanne Moreau

L’amour s’exprime avec des mots comme ça, des mots de tous les jours, des mots tout gris, des petits mots de rien, des mots de rien du tout.
On dit au saut du lit : « Bonjour, il fait beau, as-tu bien dormi ? »
Ces mots si tendres au tendre écho, comme un pur reflet dans l’eau, ces mots de moins que rien respirés par toi tissent mille liens, ces mots de moins que rien du tout échangés de nous à nous.
L’amour s’exprime avec des mots tout chauds, des petits mots bien clos, des mots petits, petits tellement petits, qu’ils ne riment que pour moi, qu’ils ne riment que pour toi.

Texte 3 Le bonheur est tout petit – Maurice Carême

Le bonheur, c’est tout petit, si petit que parfois on ne le voit pas, alors on cherche, on cherche partout. Il est là, dans l’arbre qui chante dans le vent, l’oiseau le crie dans le ciel, la rivière le murmure, le ruisseau le chuchote, le soleil, la goutte de pluie le disent.
Tu peux le voir là, dans le regard de l’enfant, le pain que l’on rompt et que l’on partage, la main que l’on tend.
Le bonheur, c’est tout petit, si petit que parfois on ne le voit pas, et on le cherche dans le béton, l’acier, la fortune, mais le bonheur n’y est pas, ni dans l’aisance ni dans le confort.
On veut se le construire mais il est là, à côté de nous, et on passe sans le voir, car le bonheur est tout petit.
Il ne se cache pas, c’est là son secret. Il est là, près de nous.

Texte 4 L’éternelle chanson – Rosemonde Gérard

Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs, au mois de mai, dans le jardin qui s’ensoleille, nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.
Comme le renouveau mettra nos cœurs en fête, nous nous croirons encore de jeunes amoureux, et je te sourirai en branlant la tête, et nous ferons un couple adorable de vieux.
Nous nous regarderons, assis sous notre treille, avec de petits yeux attendris et brillants, lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.
Sur notre banc ami, tout verdâtre de mousse, sur le banc d’autrefois nous reviendrons causer, nous aurons une joie attendrie et très douce, la phrase finissant toujours par un baiser.
Combien de fois jadis j’ai pu dire : « Je t’aime ! » Alors avec grand soin nous le recompterons : nous nous ressouviendrons de mille choses, même de petits riens exquis dont nous radoterons.
Un rayon descendra, d’une caresse douce, parmi nos cheveux blancs, tout rose se poser, quand sur notre vieux banc tout verdâtre de mousse, sur le banc d’autrefois nous reviendrons causer.
Et comme chaque jour je t’aime davantage, aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain, qu’importeront alors les rides du visage ?
Mon amour se fera plus grave et serein.
Songe que tous les jours les souvenirs s’entassent, mes souvenirs à moi seront aussi les tiens : ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent et sans cesse entre nous tissent d’autres liens.
C’est vrai, nous serons vieux, très vieux, faiblis par l’âge, mais plus fort chaque jour je serrerai ta main, car vois-tu chaque jour je t’aime davantage, aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain.
Et de ce cher amour qui passe comme un rêve je veux tout conserver dans le fond de mon cœur, retenir, s’il se peut, l’impression trop brève pour la resavourer plus tard avec lenteur.
J’enfouis tout ce qui vient de lui comme un avare, thésaurisant avec ardeur pour mes vieux jours ; Je serai riche alors d’une richesse rare : j’aurai gardé tout l’or de mes jeunes amours !
Ainsi de ce passé de bonheur qui s’achève, ma mémoire parfois me rendra la douceur ; Et de ce cher amour qui passe comme un rêve j’aurai tout conservé dans le fond de mon cœur.
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs, au mois de mai, dans le jardin qui s’ensoleille, nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.
Nous nous regarderons, assis sous notre treille, avec de petits yeux attendris et brillants, lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.

Photo : Tamara Menzi

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