Day 200: l’éclosion, texte de Juliette Laridan

Dites-le avec une lettre

Il y a des choses qu'on aimerait pouvoir écrire... Mais on ne sait pas toujours par où commencer, comment trouver les bons mots, véhiculer la bonne intention. Aujourd'hui, on vous aide à vous lancer et envoyer la lettre parfaite:

Juliette est une jeune femme que j’ai rencontrée un soir, par pur hasard. Rapidement nous comprîmes que nous aimions toutes deux  écrire. Juliette est partie vivre à New York depuis plus d’un an et retrace son histoire, ses expériences et ses ressentis sur son blog que je vous conseille vivement! 

Pour les gens qui, comme moi, sont relativement nuls en anglais, ses textes sont traduits en-dessous 🙂

Je vous laisse découvrir avec plaisir son 200ème jour loin de Paris:

J’ai construit plus vite ici que j’n ai construit à Paris. Sûrement parce que je sais comment faire maintenant, aussi parce qu’ici les choses vont plus vite. Disons que j ai posé les bases, les prises, mais qu’il faut plus de temps pour qu’elles ne s’encrent vraiment (normal). Les règles sont nouvelles mais on apprend – en tombant – et on s’y fait. L’être humain est capable de s’habituer et vivre dans tout milieu; parce qu’il a cette capacité de création.

J’ai recréé mon monde, ma bulle. C’est la même chose avec des gens et des lieux différents. On s’aperçoit à ce moment qu’il nous manque toujours quelque chose et, que ce n’est pas en changeant d’endroit qu’on va le trouver. 
On réalise que ce qu’il nous manque ne vient pas du monde extérieur – puisque nous créons notre propre environnement à notre guise, pour qu’il colle au plus à nos besoins – mais, bien à l’intérieur, en nous-même. Cette chose ne demande qu’à sortir.

Cette chose ce sont les projets. J’ai toujours cherché à me mettre en couple lorsque je n’avais plus de projets. Pourquoi? Parce qu’une relation de couple – constructive – induit des projets. Cela va de soi. L’amour bouscule, projette, surprend. C’est vivant. Seulement, il semblerait que je n’aie pas la capacité d’être en couple pour le moment. Mais ça, c’est une autre histoire..

J’ai adoré la première année d’EFAP car elle m’a fait découvrir la créativité cachée en moi. Elle a pu rendre tangible mes idées. Pourquoi je me suis ennuyée ? Parce que je n’ai pas continué de moi-même. J’ai tenté, mais parfois on est simplement trop jeune, on ne sait pas comment faire, on n’a pas les outils nécessaires, il faut apprendre, avec un peu d’aide peut-être et, de l’expérience.

Si j’ai cette capacité à travailler dur, à faire dix milles choses en même temps, sans relâche, à m’intéresser au monde, à sa sociologie, ses idées, son fonctionnement, c’est que je m’ennuie. Si je saute dans la piscine sans bouée sans trop réfléchir, c’est que je cherche plus. Plus haut, plus loin, toujours. L’ennui, la curiosité et l’envie comme réacteurs, propulseurs.

Longtemps j’ai considéré ne pas avoir de passion. En admirant ceux qui en avaient, pouvant se plonger corps et âme dedans.

Je suis quelqu’un de moi-même passionné, je ne vis qu’à travers mes ressentis, mes sentiments. 

Ma passion je l’ai trouvée; c’est la matérialisation. La sublimation. Comme un peintre étalerait ce qu’il y a au fond de lui sur une toile. 

Après maturation;
la germe peut éclore.

 

http://juliette-laridan.com/

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