Et cette fameuse phrase à la fin des contes : « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » je veux bien, mais dans mon histoire, il manque une partie, alors je vous la raconte : « ils vécurent heureux et le soi-disant prince parfait flirtait ou plutôt concrétisait, pour être moins vulgaire, avec une ****** de princesse d’un autre village. Voilà un rebondissement qui rend mon conte intéressant et dépourvu d’ennuis !
Que sa trahison sera à jamais là.
Que mon cœur est brisé pour toujours
Je pensais que cette douleur atroce à la poitrine pouvait partir simplement en étant plus de ce monde(4 tentatives de suicide)
Que la seule solution d’aller mieux c’était de faire toutes les couleurs de l’arc-en-ciel à mes cheveux(rousse, blonde, chocolat rousse avec des mèches blondes, j’ai évité le bleu à cause (ou grâce ?) de mes amies).
Encore une chose importante et c’est une de mes meilleures amies qui me l’a dite un jour au téléphone. J’étais dans la salle de bain entrain de crier de douleur en lui demandant quand est-ce que j’allais me relever ? en répétant cette phrase sans cesse…Elle m’a simplement répondu « il n’y a que toi que peut le savoir, quand tu vas te relever et plutôt que de te poser cette question, armes-toi d’une conviction : je suis une guerrière ! »
Cette phrase a été pour moi le déclenchement de ma résurrection de guerrière.
Je me suis relevée la veille de la rentrée de ma tribu.
Après tout, peut-être que ce qui m’arrive est un mal pour un bien. Au début, c’est difficile de se dire ça, mais il faut trouver un moyen d’exorciser et de faire sa propre thérapie. C’est comme ça que j’ai eu l’idée d’écrire mon journal intime et de l’envoyer à des sites web.
j’ai décidé de tout prendre en dérision, de rire de certaines situations dramatiques de la vie et de faire profiter les lecteurs de mes expériences et de mon regard aiguisé de la vie de tous les jours.