Mon grand Amour

Dites-le avec une lettre

Il y a des choses qu'on aimerait pouvoir écrire... Mais on ne sait pas toujours par où commencer, comment trouver les bons mots, véhiculer la bonne intention. Aujourd'hui, on vous aide à vous lancer et envoyer la lettre parfaite:

« Rien ne nous prédestinait à nous reconnaître et à vivre l’Histoire de notre vie, car il ne s’agit pas seulement d’une simple histoire d’amour; il y a des rencontres qui changent à jamais votre vie, qui sont placées là, au moment où vous vous y attendez le moins. » 

C’est ainsi que commence l’histoire.

S. qui souhaite rester anonyme a créé un site entier dédié à son extraordinaire rencontre amoureuse. Je vous mets ici un passage et vous conseille vivement d’aller le lire avec attention et tendresse 🙂

Moi c’est « S », j’ai 24 ans et j’exerce le métier de gendarme depuis 4 ans.

Parlons directement des mes histoires de cœur puisque c’est de cela dont il va s’agir.

Je n’ai pas eu beaucoup de copains comme certaines de mes amies car j’ai toujours été très exigeante et surtout j’ai rapidement été à la recherche de «l’homme de ma vie» ou «âme sœur», tout dépend comment on l’appelle. En fait,  je n’ai jamais trouvé l’intérêt d’avoir des «histoires d’un soir» car, très tôt, je voulais trouver La personne avec qui je pourrais partager et construire ma vie.

Mon premier petit amoureux, c’était en classes de CM2 et 6ème. Et oui, cela a tout de même duré 2 ans. Nous étions jeunes et insouciants, nous étions mignons. Puis, quelques flirts sans grande importance. Et mon premier vrai copain de l’âge de 18 à 23 ans. J’ai tout appris avec lui et j’ai vécu mes premières expériences en tant que jeune couple. Et sincèrement, je croyais qu’il pourrait être le bon. Mais, j’étais loin d’imaginer ce que la vie me réservait. Et c’est ce qui me pousse à écrire aujourd’hui, car j’ai vécu ces 6 derniers mois ce que je n’aurais jamais cru pouvoir exister.

Je suis affectée dans une brigade de gendarmerie départementale depuis 2 ans et 2 mois. Avec certains collègues, nous formons un bon petit groupe et nous profitons de nos repos pour sortir de temps en temps en soirée afin de décompresser de notre travail très prenant et stressant. Mais, j’étais loin d’imaginer que cette soirée du 24 septembre 2015 allait être différente de toutes les autres…

Ce soir là, nous étions un groupe de cinq collègues. J’étais déjà sortie plusieurs fois en soirée avec quatre d’entre eux mais le 5ème je ne le connaissais qu’au travail.

Comme à notre habitude, nous sommes allés dans un bar-restaurant afin de manger et boire quelques verres. Jusque là, rien de particulier, la soirée suivait son cours. Puis, nous avons décidé de poursuivre la soirée en boite de nuit. Nous étions tous très festifs, cela faisait deux mois que nous avions prévu cette soirée car cela n’est pas toujours évident avec notre emploi du temps. Nous dansions tous ensemble, nous buvions quelques verres, nous rigolions beaucoup.

Une demi heure après être arrivés en boite de nuit, alors que nous étions en train de fumer sur la terrasse du club, ce fameux 5ème collègue, que nous appellerons « J », m’a invité à danser. Je me souviens avoir été très surprise et en même temps assez contente. J’étais étonnée, car, ne le connaissant que très peu et qu’au travail, je ne savais pas qu’il dansait et surtout qu’il m’inviterait. Je l’ai donc suivi et nous avons dansé ensemble le temps d’une chanson. Nous n’étions pas « collés-serrés » mais j’ai tout de suite senti que le contact avec lui était différent. Cependant, sur le moment, je ne me posais aucune question et je me laissais porter par le rythme de la musique. Mais cette danse, que je pensais tout à fait anodine, avait interpellé l’une de mes collègues qui s’était empressée de me mettre en garde aussitôt la chanson terminée. Je ne voyais pas ce qu’il y avait de mal, j’avais également dansé avec mes autres collègues et cela ne l’avait pas étonnée. Pour moi, c’était très clair dans ma tête, il n’y avait aucune ambiguïté avec mes collègues, qui sont d’ailleurs pour la plupart tous engagés avec une femme et des enfants. Ce qui est également le cas de « J », âgé de 33 ans, qui a une femme et deux enfants. Je ne comprenais pas trop l’intervention de ma collègue, et pourtant, cette danse avait suffit à susciter ma curiosité durant le reste de la soirée.

Je faisais un peu plus attention à « J », je sentais qu’on se cherchait, mais je n’avais aucune arrière pensée. Je sentais qu’il voulait de nouveau danser avec moi mais nous n’osions pas car le regard des autres nous dérangeait. Bizarrement, je me sentais surveillée par mon amie. Et puis, l’alcool étant très désinhibiteur, « J » est venu me chercher pour une dernière danse avant la fin de la soirée. Il est arrivé par surprise derrière moi, m’a attrapée par la taille, m’a portée et m’a assise sur le comptoir. Là, j’avoue que je ne m’y attendais absolument pas. J’étais très surprise qu’il soit si spontané, lui qui d’habitude est très réservé. Nous sommes alors allés danser sur la barre de pole dance mais au bout de quelques minutes je l’ai invité à monter à l’étage car je sentais bien le regard des autres sur nous. Pourtant, nous ne faisions rien de mal mais j’étais gênée. Nous avons continué à danser à l’étage à l’abris des regards. Nous n’étions pas « collés-serrés », il n’y avait pas de drague. Nos regards se croisaient furtivement, nous ne parlions pas mais j’avais la sensation qu’on se comprenait, nous étions connectés et je me sentais comme transportée. Je me laissais porter par la musique et mes sensations, je ne voyais plus que lui, tout le reste était invisible. Le temps et l’espace n’avait plus aucune importance, il n’y avait que nous. D’ailleurs, cette danse m’a semblée ne durer que quelques minutes… mais quand nous sommes redescendus, nos collègues nous cherchaient depuis déjà 15-20 minutes. Ma collègue qui m’avait mise en garde n’était pas contente et m’a une nouvelle fois « fait la morale ». Je lui ai alors dit que j’allais parler à « J » afin de mettre les choses au clair pour qu’il n’y ait pas d’ambigüité, mais en vérité, c’était un prétexte pour me retrouver seule une dernière fois avec lui. Nous nous sommes alors isolés, nous nous sommes pris dans les bras, nous dansions à peine et je lui ai dit : « je le savais ». Je n’ai pas eu besoin de dire plus pour qu’il me comprenne. Il m’a répondu : « Moi aussi. Je ne savais pas que ça allait arriver mais maintenant c’est comme une évidence ».

 Puis, nous avons rejoint nos collègues, bras dessus bras dessous, et nous sommes retournés à la voiture tout en continuant de parler tous les deux. Dans la voiture,nous étions assis l’un à coté de l’autre, il en a profité pour me prendre la main discrètement. Je ne savais pas ce que nous faisions et ce qu’il cherchait, mais bizarrement, je me laissais faire. Ensuite, la soirée s’est terminée chez moi. Lorsque nous étions tous les deux, nous en profitions pour nous tenir la main, il m’a également fait un petit baiser furtif mais rien de plus. Nous ne savions pas encore ce qui nous arrivait mais nous recherchions le contact de l’autre. Cela était très étrange, je ne l’expliquais pas. En fait, je pense que je ne réalisais pas vraiment.

Pour lire la suite : Mongrandamour

 

Photo : Toa Heftiba via unsplash

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