Quitter l’autre ou la peur d’avoir fait une erreur

Ebook : Surmonter une rupture amoureuse

Vous venez de vivre une rupture et votre moral est au plus bas ? Vous voulez oublier votre ex et passer à autre chose ?

J’ai reçu un mail d’une lectrice qui a soulevé une question importante. C’est vrai, on parle souvent des victimes des ruptures, des personnes qui ont subi. Mais il est aussi très voire plus difficile de quitter quelqu’un. En effet, quand on a les commandes en main et qu’on fait le choix de quitter l’autre, on est souvent amené à se poser mille questions. Ai-je bien fait ? Est-ce qu’il était si terrible que ça ? (…)

Le mail que X ma envoyé :

Parce qu’on parle toujours des personnes qui sont quittées mais rarement de la reconstruction difficile de ceux qui prennent la décision de terminer une relation, et notamment avec un premier amour. 24 ans, un mariage prévu quelques semaines plus tard, et la décision finalement de tout arrêter. De nombreux textes écrits dont en voici un extrait. 5 années de reconstruction et parfois encore des interrogations. 

Quitter l’autre ou la peur d’avoir fait une erreur : Témoignage de X

Et me voilà à M+9 avec des milliers de questions qui me trottent dans la tête. « Serai-je à jour à nouveau capable de reconstruire une relation ? Vais – je arriver à ne pas me lasser en 3 semaines ? Suis-je faite pour la vie de couple ? » Mais encore, il y a pire comme interrogations. Et si j’avais eu tort ? Et si je ne retrouvais jamais quelqu’un avec qui j’aurais autant de complicité qu’avec Lui ? Est-ce que je ressens des regrets ou est-ce que c’est simplement de la nostalgie ? Et si j’avais fait telle ou telle chose à la place d’autre ? Ou avons-nous merdé ? Pourquoi en est-on arrivé là ?

A M+9 je suis là, seule dans mon petit appartement, malheureuse et triste. En 9 mois j’ai perdu tous mes repères, mon équilibre. En 9 mois, les personnes qui étaient importantes m’ont tourné le dos une à une, en 9 mois j’ai déçu chacune des personnes les plus importantes à mes yeux.

L’écart se creuse, il le faut, c’est certainement mieux ainsi. Mais et si j’avais fait une connerie ? Putain de nostalgie. Sors de ma tête. Est-ce simplement un moment de détresse, et de moins bien, ou ai-je vraiment fait une bêtise en tirant un trait sur l’homme qui partageait ma vie ? Avait-il tant de défauts que ça ? Étais-je si malheureuse ?

Je me sens seule, je déteste ce sentiment de manque de quelque chose. Est-ce lui qui me manque ou simplement la présence de quelqu’un, se sentir aimer, se sentir belle dans son regard ? Rire ensemble, partager… Partager tout un tas de choses, des bonnes, des très bonnes mais aussi des moins bonnes. J’ai le cœur vide, et la sensation de ne plus être capable d’aimer. Un cœur de pierre. Simplement bonne à faire souffrir les autres.

Est-ce ce que c’est moi cette personne horrible que je décris ? Est-ce cette personne que je veux être ? Mon cœur va-t-il se réveiller un jour ? Serai-je un jour capable de partager des instants de couple avec un homme ? Suis-je capable de ne pas me lasser ? Suis-je capable de grandir et d’avancer ? Trouverai-je un jour l’homme de ma vie, et pas seulement celui de ma nuit ?

Ma vie est un enchaînement de hauts et de bas, vous savez comme les montagnes russes que j’aime tant. Sauf que la mienne a tendance à beaucoup descendre. Pour changer je suis seule dans mon lit. Mais d’un autre côté je ne veux pas n’importe qui. Et seule, je pense, je pense beaucoup trop même. Aller sur son Facebook, regarder ses photos et se dire qu’il est quand même beau. Ressentir cette nostalgie qui me bouffe la vie. Savoir qu’il avance, même bien apparemment. Constater qu’il ne répond pas à mes sms, et avoir mal au cœur. Se sentir invisible à ses yeux et en souffrir.

Se demander chaque jour comment il va, s’il est heureux ? Plus qu’avec moi ? Se demander si je reste un bon souvenir pour lui ou non ? Se demander s’il pense encore à mois parfois ? Vouloir le croiser, et échanger quelques mots avec. Se rendre compte qu’il me manque. Pourtant je n’ai pas le droit de penser ça, je dois assumer mes choix et mes décisions… C’est moi qui ai voulu cette situation. Moi & moi seule, alors maintenant il faut ASSUMER ! J’ai tellement de choses à lui dire, tellement de choses que je voudrais partager avec lui. Comment fait-on pour débrancher son cerveau ? Comment fait-on pour se remettre de ça …?

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6 réflexions au sujet de “Quitter l’autre ou la peur d’avoir fait une erreur”

  1. Fallait peut être y penser plus tôt … Tu crois pas? souvent c’est sur une prise de tête que son prise les plus grandes décisions mais on a tord, tord de croire que sa pourrait peut etre aller mieux que pour certaines petites conneries on tourne une histoire complète une histoire que pourrait être la plus belle que vous ayez connu alors oui elle n’est pas parfaite car il y a des hauts et des bas dans toutes relations mais vous avez décider pour tel ou tel raison que vous pouviez plus continuer faudrait penser à votre douleur alors que c’est vous qui avez fait ses choix alors non dsl vous vous êtes mis à la place de cette personne qui a été quitter celle qui vous aimais sincèrement celle qui aurait été l’a toujours sans jamais baisser les bras car elle vous faisait entièrement confiance elle avait une confiance aveugle en votre amour vous vous imaginez pas par quoi elle passe toute la douleur engendré de votre décision elle remet tout en question depuis le début tout vous m’entendez depuis le début de votre relation est ce que tout n’était rien à vos yeux est ce que à un moment donné sa a été sincère on veut y croire mais on le peut car nous ses personnes quittés jamais on vous aurait abandonner car notre amour était plus fort que votre foi ! Jsuis dégoûté épuisée car j’ai trop donné en cette amour qui me rendait heureuse et malheureuse mais je l’aimais par dessus tout je lui pardonnait tout et vous ??? Pouvez vous en dire autant … Bref il m’a pas trompé sur un plan physique mais la blessure est tel quel … Il m’a trompé sur la croyance que j’avs en lui je l’idéalisait il était tout pour moi je connaissais ses défauts et ses qualités mais je l’aimais et l’aimerais jusqu’à la fin de ma vie tel qu’il était … Maintenant tu sais plus c’est trop facile tu as attendu qu’il t’oublie pour enfin te dire merde est ce que j’ai pas merdé mais il a tout à fait le droit de se reconstruire et franchement ce n’est pas qu’un petit pas il a vraiment de la chance de pouvoir le faire car j’ai tellement été détruite que moi jamais plus je donnerais cette chance à qqu plus jamais je préfère être seule maintenant même malheureuse que d’etre en couple soit disant heureuse mais brisée par le faite à quand il va me quitter … J’ai plus confiance en plus rien mon amour je le haie je me haie d’avoir autant aimer à en perdre la raison à en perdre ce que j’etais à ravoir ouvert mon cœur alors qu’il était meurtri j’ai voulu lui donner à lui et pas un autre l’ultime chance l’ultime confiance l’ultime bonheur l’ultime sacrifice je lui ai tout donné mes mauvais côtés aussi je dis pas mais est ce que sa en valait pas la peine … Bref je ne sais plus je ne sais pas …

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    • Bonjour, je vous comprends totalement madame. Et ce que je trouve encore plus désarmant, c’est qu’il y a également des personnes, qui conseillent votre conjoint de rompre sans connaître réellement tous les rouages ´et ce qui vous unis dans votre relation. les psy, les copines… s’immiscent dans votre vie, prennent position sans vous connaître. Ils font les propositions habituelles et faciles, basées sur la focalisation d’évènements, d’une hyperbole qui peut tourner à l’obsession; ceci conduit à créer un tropisme : « quitte le ou quitte- la. Amuse toi, tu mérites mieux ».
      J’observe également aujourd’hui que les couples se séparent pour de fausses raisons, sur de simples prétextes. Souvent, les quittants partent ailleurs parce qu’ils pensent échapper à une situation qui les rend mal à l’aise. Dans leur esprit c’est l’autre qui est la source de difficultés… Mais les quittants regrettent parce qu’ils ne font que reproduire les schémas. En définitive, Ils ne fuient qu’eux même et/ou les invariants de la vie : le vieillissement, la routine, la difficulté économique, le changement, l’obsession d’un défaut de l’autre. Bref, ces comportements sont en phases avec notre société de pseudo « starisation » et du prêt à consommer! Tout ceci, me fait à penser à un paradoxe de notre société où la femme est libre d’être un objet (de convoitise, convoité, de collection)

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    • Bonjour,
      Je comprend votre argumentation, mais je ne pense pas que vous compreniez la sienne. La peur du regret est ce qui bouffe énormément de gens de l’intérieur. Et répondre a une personne qui a ce sentiment la qu’il n’a pas assez pensé a l’autre et peut-être la pire chose a faire… Ne croyez vous pas que c’est personne y a deja assez pensé, ne pensez vous pas que lui aussi a déjà assez souffert. Ce ne sont pas les bons conseilles a donnez a quelqu’un dans cette position.

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  2. Quel horrible commentaire lu de « Delphine » fasse à une personne complètement désarmée. Peu importe qu’on soit quitté ou qu’on ai. Comme si dans la vie nous n’avons pas le droit de perdre pied et qu’il est impératif de rester. Je vous parle ainsi car ça m’est arriver, je suis à la place du bourreau qui quitte son partenaire parfait, père parfait, irréprochable en tout point, aimant, fidèle, travailleur. Lui la personnalité calme, posée, silencieux, introverti, et moi l’opposé, hyperactive, débrouillarde, bavarde.
    J’ai connu mon ex j’avais seulement 17 ans
    On a tissé une relation basé sur la confiance, nous étions soudés, nous avions les mêmes valeurs de vie. Depuis les débuts de notre relation j’ai toujours eu plus d’entrain que lui pour avancer dans notre vie, changement d’appartement, maison, bébé…
    Il était heureux comme ça il me faisait plaisir et était toujours heureux lorsqu’on réalisait des projets. Mais je les menais souvent un peu seul. Lui toujours plus en retrait malgré mes demandes d’aide. Et cela m’a pesé souvent.
    Concernant notre enfant, vraiment super, un homme compréhensif, de lavant avec moi juste pour être présent, il m’écoutait, ce n’était pas forcément un échange comme j’aurai aimé souvent il me montrait qu’il était là et qu’il me soutenait. Je lui ai souvent reproché de ne rien répondre et lui de trop me prendre la tête. Nous étions bel et bien différent sur ce sujet là et depuis des années cela me pesait et devenait un réel mal être pour moi. J’ai tenté de comprendre pourquoi je ressentais un tel sentiment de solitude malgré le fait que cet homme était toujours là pour moi, discret mais à mes côtés.
    Les difficultés de la vie, les longues années sans sommeil, les finances, le travail ont continué de nous éloigner. J’allais de plus en plus mal, je travaillais de plus en plus, je lui parlais des alertes que mon corps me donnait, que je m’affaiblissais dans mon travail, ma vie, l’entretien de la maison seule, les repas, j’étais surbooké et lui continuait sa vie comme d’habitude et pensait que tout rentrerait dans l’ordre. On s’était déjà quitté une fois dans le passé cela venait de lui.
    J’avais besoin de créer de nouveau projets, d’avancer dans l’extérieur de la maison, et lui me disait que nous ne pouvions plus faire plus. Je n’avais plus de loisir, j’rtais mère et cher de magasin uniquement. Et la c’est l’explosion, le vase qui déborde, c’est le fond du tunnel, la fin. Je n’arrive plus à rester près de lui, je veux être seule, j’ai besoin d’air. Lui pense que c’est moi, mon passé, « il ne comprend pas pourquoi je suis comme ça » , moi je me sens tiraillée de partout. Un travail plus que prenant.
    Je ne vois plus aucune solution pour nous. Nous n’étions plus un couple depuis trop de temps . Je l’ai quitté, tellement difficilement. J’ai ceu mourir, j’ai tant de fois voulu mourir. Lâcher sa main, mon fils de 3 ans, ma famille qui m’a détesté d’avoir fait ça. On m’a jugé faible de quitter le navire quand il y a tempête. Oui j’étais faible j’avais réellement touchée le fond. Je ne ressentais plus d’émotion à part la peine.
    Et là mon corps m’a lâché, je me suis effondrée je n’arrivais plus à marcher, je dormais trop ou plus, je ne mangeais rien.
    J’avais quitté la personne que personne n’aurait quitté selon les autres. Cet homme charmant. Notre couple était pour eux si heureux, tout allait bien, maison, bébé, boulot. Alors pourquoi?
    J’ai tout mis en œuvre, thérapie, psy… j’ai essayé de me relever. 9 mois après je suis en couple avec un homme extraordinaire et pourtant je paye le prix de cette rupture. Je me sens comme Delphine l’a « gentiment » décrit : LE BOURREAU, la sans cœur qui a brisé sa famille, abandonné pendant une période de moins bien.
    Et je me dis, suis je contrainte de vivre avec ce tel poids ? Ai je fais ce qu’il fallait; notre couple était il vraiment destiner à se terminer.
    Je cherche des réponses. Mais j’ai souvent pensé que je préférai quitter l’homme qui a partagé 13 ans de ma vie en pleurant que de le voir malheureux pendant toutes les années de ma vie. Inconsciemment je l’ai mis de côté après la naissance de mon fils, tout ce que j’avais déjà remarqué de nos différences ce sont accentués après la naissance de notre enfant, notre maison. Je me suis trouvée exigeante et j’étais malheureuse et je le rendais sûrement pas aussi heureux que je le souhaite et j’en mourrais intérieurement. Donc non je ne pense pas que les personnes qui mettent fin à des relations sont des bourreaux. Elles sont parfait terriblement mal d’avoir brisé la vie de celui ou celle qui a partagé autant de moment dans leur vie, c’est dur de prendre la décision d’impacter définitivement la vie de l’autre, d’en être la cause. C’est même terrible a porter.
    9 mois après j’en suis encore là, à porter ce poids terrible d’avoir fait LE CHOIX de sa vie, de notre vie…

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  3. Bonjour,

    Actuellement je suis dans la même situation à me poser les mêmes questions
    et contrairement au commentaire de Delphine je n’ai pas pris la décision à la légère ni sur un coup de tête.
    J’ai réfléchi pris du recul, expliqué à mon ex compagnon tout ce qui m’inquiétait, les problèmes que nous avions et que j’étais seule à tout supporter, régler et affronter.
    Je lui ai répété de mille et une manière que je m’inquiétais plus de sa situation et de notre avenir que lui même ne s’en préoccupait.

    J’ai déjà été quittée par le passé (tromperie de leur part à tous pour tout vous dire ils l’ont tous fait depuis ma 1ère relation d’adolescente) et parfois sans aucune explications. J’ai aimé, donné, me suis impliquée corps et âme et j’ai souffert, touché le fond et tout était horrible. La vie quotidienne était devenue horrible à chaque seconde.

    Donc je peux vous assurer que je n’ai pas pris de décision hâtivement.
    Pendant des mois j’ai dialogué et ai tout tenté pour lui faire comprendre que tout cela me bouffait (pas de travail et de rentrée d’argent de son côté depuis des mois, les mensonges en me regardant droit dans les yeux, les reproches infondés quand je lui expliquais que je m’inquiétais et allais craquer, la jalousie maladive, les reproches sur le fait que je travaillais beaucoup etc)
    J’étais la seule à faire tourner la vie quotidienne et la quasi totalité des dépenses et notre couple.
    Cela en sus d’autres choses et des accumulations des tracas quotidiens me bouffaient et me rendaient malade.
    Je n’étais pas une compagne mais une mère de substitution et psychanalyste alors que ce n’était pas mon rôle…

    Nous continuons d’avoir des échanges des contacts et cela me tue de le voir mal. Et j’ai toutes ces questions qui tournent dans ma tête.
    Il lui a fallu ce déclic pour prendre sa vie en main et cela me fait me questionner encore plus…
    Nous pourrions retenter en partant sur des bases saines équilibrées et établies mais pour cela faut il que nous avancions main dans la main comme un couple et non comme auparavant où il me donnait le rôle de mère parce qu’il se comportait comme un enfant de 10 ans ou tout au mieux un ado de 15 ans.
    Mais si cela devait arriver ce serait une décision à deux bien entendu et réfléchie de toute part afin de ne pas réitérer les mêmes erreurs.

    Je comprends les gens qui ont ce genre de pensées et se sentent perdues je les ai aussi qui tournent sans cesse dans ma tête.

    Pour autant il faut savoir que quitter ou être quitter n’est pas facile.
    Quand on se fait quitter on subit et nous ne pouvons rien faire à part « accepter » le chagrin et cette décision.
    Quand on quitte il ne faut pas penser que tout le monde le fait sans réfléchir au futur, aux conséquences sur l’autre et à la peine qu’il / elle va endurer. Parfois cela peut être une vraie torture psychologique, et nous devenons en effet, aux yeux des autres des bourreaux et nous pensons l’être.

    Pour moi qui doit se retrouver se retrouvera mais avant cela nous avons de part et d’autres des choses à régler et ce que ce soit celui qui quitte ou celui qui se fasse quitter, afin de ne pas répéter le même schéma.

    Mes excuses si ce commentaire et un peu brouillon.

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