Jusqu’à ce que le divorce nous sépare, roman de Virginie LASSERRE

Premier roman de Virginie Lasserre, une auteure à découvrir, Jusqu’à ce que le divorce nous sépare est une jolie pépite pleine d’émotions et d’humour. Dans un style très « brut de décoffrage » mais totalement dans l’esprit actuel du célibat, des mamans solos et des rencontres virtuelles. Je suis heureuse de vous le faire découvrir car j’ai la chance de connaître la femme qui se cache derrière l’auteure et elle est aussi généreuse que son roman. Alors n’hésitez pas à aller le lire, vous allez rire et pleurer en découvrant les péripéties de Julia. Femme, célibataire, séparée, divorcée, maman solo, vous allez vous y reconnaître. Et les hommes, y apprendre plein de choses ! Son second roman est d’ailleurs en cours d’écriture. En attendant, voici une chronique sur Jusqu’à ce que le divorce nous sépare.

Jusqu’à ce que le divorce nous sépare, roman de Virginie LASSERRE

Résumé du roman

Je m’appelle Julia, j’ai 38 ans, un mari, deux adorables enfants, un appart sur plan et même un monospace mais, à ce stade de ma vie de couple, j’ai plus de chances de finir pendue à la rambarde de l’escalier avec un tuyau de douche que de devenir un jour quadra.
Pourtant, le mariage, c’était le rêve de ma vie ! Je me revois, petite fille, découpant les modèles de robes façon meringue dans des catalogues pour les coller dans mon journal intime à côté de la liste des prénoms de mes futurs enfants. Innocente, insouciante, je rêvais secrètement du jour où, après avoir glissé une superbe bagouse dans un écrin de velours rouge, mon mec se roulerait par terre en costard dans un resto ultra-chicos pour que j’accepte de l’épouser…

Mais ça ne s’est pas exactement passé comme ça.

Ma vie s’est transformée en pauvre remake de Cendrillon version moderne et, par un beau matin d’été́, j’ai pété les plombs et j’ai claqué la porte de mon château de princesse. Me voilà donc au seuil du premier jour du reste de ma vie, avec une smala à temps quasiment plein sur les bras, un job qui paie les factures et mes premiers cheveux blancs. À moi le retour aux sources dans une maison meublée sur le Bon Coin, à moi la liberté, mais aussi les galères de maman solo, les sites de rencontres, les vacances pas chères, le quotidien en mode foldingue et les love-story foireuses. Autant vous dire que ma nouvelle vie version 2.0 n’est pas de tout repos mais… elle vaut le détour !

Extraits du roman Jusqu’à ce que le divorce nous sépare

p.136

« Imagine-toi que la vie est représentée par un arbre. Avec Stéphane, tu étais accrochée à une branche destinée à se casser la gueule, et tu as trouvé la force d’anticiper cette chute. Et maintenant, au lieu d’apprendre à vivre toute seule comme une grande sur ton arbre à toi, tu voudrais t’accrocher direct à une autre branche, même si elle est une nouvelle fois pourrie. Il faut que tu apprennes à apprivoiser ton arbre, à t’y plaire et après tu trouveras le chemin vers des branches plus solides car toi-même tu seras devenue plus forte. Tu comprends ? »

p.156

« A noter quand même que les gars sont toujours étonnamment charmants, bienveillants, enchantés et motivés au premier abord mais que c’est en général après que les choses se gâtent. Quand c’est notre tour, à nous les filles d’être toutes choses… c’est ce qu’on appelle le syndrome « suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis », un syndrome très pénible, très pesant et très dur à gérer. Il constitue d’ailleurs le point noir des relations modernes et si quelqu’un connaît un remède efficace contre ce truc trop chiant je vous donnerai volontiers l’intégralité de mon plan épargne-logement en échange. »

p. 204

«  Ça c’est le côté chiant de la love story. Tu es tout le temps aux aguets. Est-ce qu’il m’a écrit ? Est-ce qu’il a vu mon message ? Oh mon Dieu il l’a lu mais il ne me répond pas, si ça se trouve il ne m’aime plus ou alors une ex a repris contact et il la trouve finalement mieux que moi ! Des minutes de stress intense qui te ravagent de l’intérieur, des instants aussi angoissants que dans n’importe quel épisode de Scream. Bref c’est la cata et pas d’autre choix que d’envoyer un SMS à ta meilleure pote pour déclencher le plan au secours–il-ne-répond-plus ! »

p. 230

« Je prends son reproche de plein fouet, une tonne de culpabilité vient s’abattre sur mes épaules. Quand il m’arrive de prendre le bonheur là où il se présente, tout le monde me reproche au final de ne pas être là ! Mais du coup à quelle heure puis-je penser à moi ? Je dois attendre que tout le monde soit rassasié de tout ce que j’ai à donner aux autres c’est ça ? Et comme ma source est intarissable, il faudrait toujours que je sois à fond pour tout le monde et m’oublier moi-même ? Certainement pas !

p.265

« Je suis complètement sonnée. Paul m’a fait monter sur le ring de l’amour et il m’a mise KO. De l’extérieur, cela pourrait paraître insignifiant, une simple peine de cœur. Mais personne ne peut comprendre que mon monde s’est écroulé. J’ai ouvert ma porte, Paul est entré, il m’a aimée dans tous les recoins de mon univers et il est reparti sans se retourner comme si rien de tout ça n’avait existé. Maman m’avait expliqué il n’y a pas si longtemps qu’il existe plusieurs phases quand on t’annonce une mauvaise nouvelle et que la puissance des chocs endurés par une femme divorcée est multipliée par deux car elle n’a pas la chance de s’appuyer sur quelqu’un.»

Mon avis sur le roman Jusqu’à ce que le divorce nous sépare, de Virginie LASSERRE

Le roman de Virginie est une explosion d’émotions. On passe du rire, du fou rire même aux larmes en un chapitre tant ce qu’elle écrit nous parle. Célibataire, séparée, divorcée. Maman solo. Connaissant des problèmes de couple. Recherchant l’amour. Bref, on peut toutes – et tous ! – s’identifier au personnage attachant de Julia, à sa vie et comme dit l’expression, ses amours, ses emmerdes…

D’ailleurs c’est sur un ton volontairement provocant, dans un langage parfois argotique, un parler très actuel, que Julia se confie. Elle nous livre sans filtres ses coups de cœur et ses coups de gueule, ses joies et ses peines, ses espoirs et ses désillusions. Elle a l’art de tourner en dérision les moments de solitude, les situations difficiles, les galères !

Cette écriture familière permet de s’identifier, de se projeter dans sa vie. Les chapitres courts qui s’enchainent donnent l’impression de lire son journal intime, d’être en direct dans sa vie de maman solo, divorcée, célibataire qui retombe amoureuse en deux secondes, battante et hyperémotive. Une femme complète !

C’est un livre touchant, drôle, actuel. Il m’a fait penser aux romans de Zoe Barnes ou de Sophie Kinsella, pour ce coté girly et caustique avec une touche de Virginie Grimaldi pour l’humour et les séquences émotions.

Active sur les réseaux sociaux, en pleine écriture de son prochain roman, n’hésitez pas à la suivre sur sa page Facebook ou Instagram Virginie Lasserre. Et à vous procurer son roman en ligne.

Et comme elle le dit si bien, #nevergiveup !

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