La vie mensongère des adultes : Mon avis sur ce roman d’Elena Ferrante

Comme (presque) tous ceux qui ont lu la tétralogie d’Elena Ferrante ; L’amie prodigieuse, je l’ai dévorée et adorée et ai eu envie de découvrir d’autres romans de cette autrice après cet énorme coup de coeur. C’est donc tout naturellement que je me suis dirigée vers son dernier, sorti en février 2022 ; La vie mensongère des adultes.

La vie mensongère des adultes : Résumé

« Deux ans avant qu’il ne quitte la maison, mon père dit à ma mère que j’étais très laide. »
Giovanna, fille unique d’un couple de professeurs, vit une enfance heureuse dans les hauteurs de Naples. L’année de ses douze ans, elle surprend une conversation dans laquelle son père la compare à Vittoria, une tante à la réputation maléfique. Bouleversée par ce rapprochement aussi dévalorisant qu’inattendu, Giovanna va chercher à en savoir plus sur cette femme. En fouillant l’appartement, elle déniche de rares photos de jeunesse sur lesquelles son père se tient aux côtés d’une personne mystérieusement recouverte de feutre noir. Elle décide alors d’aller à la rencontre de cette Zia Vittoria habitant les quartiers pauvres de Naples. Dans cette partie de la ville qui lui était inconnue, l’adolescente découvre un autre univers social, une façon d’être plus spontanée. Incitée par sa tante à ouvrir les yeux sur les mensonges et les hypocrisies qui régissent la vie de ses parents, elle voit bientôt tout le vernis du monde des adultes se craqueler. Entre grandes espérances et cuisantes désillusions, Giovanna cherche sa voie en explorant les deux visages de la ville, comme deux aspects de son identité qu’elle tente de concilier.

La vie mensongère des adultes : Mon avis

Ce nouveau roman d’Elena Ferrante met l’accent sur le bouleversement de cette période de la vie complexe et mouvementée qu’est l’adolescence. Nous suivons une jeune napolitaine, Giovanna. Ses tourments, sa généalogie et les mensonges qui l’entourent.

La vie mensongère des adultes est un roman d’apprentissage aux sujets multiples ; amour, amitié, famille, politique, milieux sociaux, secret, adultère, religion…

L’écriture est toujours aussi fluide, raffinée et prenante. Les personnages sont relativement complexes et l’intrigue bien ficelée.

L’histoire

A 12 ans, Giovanna entend par hasard une phrase choc de son père qui dit qu’elle ressemble à sa propre soeur. Cette soeur, Vittoria, qu’il hait de tout son être et que Giovanna n’a jamais rencontrée. C’est alors qu’elle nourrit l’intense désire de la connaître.

Elle qui a grandi dans un univers lisse, où tout semble aller pour le mieux, va découvrir un autre monde dans un Naples profond. Elle rencontrera sa tante Vittoria, ses deux « fils » (Corrado et Tonino) et sa « fille » (Giuliana) (qui sont en fait les enfants de l’homme qu’elle a aimé et dont elle a été la maîtresse).

Cette famille est l’opposé de son entourage intellectuel avec ses parents, leurs amis et ses deux supers copines : Angela et sa soeur Ida.

Nous allons suivre ses péripéties, la découverte des mensonges des adultes qui l’entourent et bientôt, les siens. Car peut-être que le propre de l’adulte est finalement le mensonge. Elle tombera amoureuse elle aussi d’un homme qui n’est pas libre ; Roberto. En couple avec sa proche amie Giuliana.

Mon avis sur La vie mensongère des adultes

Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé ce roman puisque je l’ai dévoré comme les quatre précédents. Toutefois, je dois avouer que j’ai eu la sensation d’une redite.

En effet, en voyant Giovanna et Angela, je vois Lenu et Lila. Roberto est une fade copie de Nino. Le portrait de Mariano ressemble fortement à celui de Donato Sarratore ect…

Au final, je suis un peu mitigée. Toutefois, je pense que ce n’est que le premier roman et qu’il va y avoir une suite et… Je la lirai 😉

La vie mensongère des adultes : Quelques extraits

Le souvenir est la seule tombe qui vaille.

Des mensonges, encore des mensonges ; Les adultes les interdisent et pourtant ils en disent tellement.

Je suis fatiguée d’être exposée aux mots des autres. J’ai besoin de savoir ce que je suis vraiment et quelle personne je peux devenir, aide-moi.

L’amour, c’est aussi opaque que des fenêtres de chiottes.

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