Je n’ai pas besoin d’un homme pour être heureuse

Dites-le avec une lettre

Il y a des choses qu'on aimerait dire à ceux qu'on aime. Mais on ne sait pas toujours par où commencer, comment trouver les bons mots, véhiculer la bonne intention. Aujourd'hui, on vous aide à vous lancer et envoyer la plus belle des lettres:

Beaucoup de personnes pensent qu’il est impossible d’être heureux seul. Le bonheur serait conditionné au fait d’être amoureux, en couple, à deux. S’il est évident que l’amour apporte une valeur ajoutée au bonheur, celui-ci ne se résume pas à ça. Sinon cela voudrait dire qu’être célibataire signifie forcément être triste ou malheureux. Et il n’en est rien. Il est tout à fait possible de s’épanouir et de réaliser ses rêves dans le célibat. Et surtout, il faut savoir distinguer l’envie et le besoin. Savoir être bien seul, c’est la clé de l’épanouissement personnel. Et cela veut dire qu’être en couple est une envie, pas une nécessité. C’est le sens du témoignage de Tina qui affirme « je n’ai pas besoin d’un homme pour être heureuse » car elle a réalisé qu’elle est maîtresse de son destin et donc de son bonheur.

Je n’ai pas besoin d’un homme pour être heureuse : témoignage de Tina

Longtemps j’ai cru qu’il fallait être deux pour se sentir entière, complète. Comme si le fait de ne pas avoir d’homme dans ma vie, c’était considérer qu’il manquait une pièce au puzzle de mon existence.  Je pensais sûrement comme beaucoup que le couple était la clé de tout. De l’épanouissement, du bonheur et même d’une certaine forme de réussite. 

Oui je pensais ainsi, parce que je m’en étais persuadée depuis longtemps.

Que j’avais besoin d’un homme pour m’accompagner dans mon quotidien, me prendre la main, me guider. Que son amour serait mon remède miracle, la source de mon bonheur et de mon équilibre. 

Une vie sans amour, quelle tristesse n’est-ce pas ? Personne qui vous attend le soir pour vous câliner et vous embrasser. Personne avec qui pleurer et rire, personne qui pense à vous.

C’est une réalité. Mais j’ai compris que l’amour pouvait se vivre autrement. Que l’amour que j’avais en moi pouvait me permettre de m’aimer. Que l’amour de soi n’est pas de l’égoïsme. Au contraire, c’est même une base essentielle sur laquelle se construire.

J’ai surtout pris conscience que c’était dangereux de mettre tout mon bonheur dans les mains de quelqu’un d’autre. Après tout, c’est souvent ce qui arrive en couple, on attend de son partenaire qu’il participe à notre bien-être et notre bonheur. Aujourd’hui je ne vois plus les choses ainsi. 

Je n’ai pas besoin d’un homme pour être heureuse dans ma vie. Avec ou sans un homme, mon bonheur est entre mes mains. Il m’appartient.

L’amour est une valeur ajoutée, une envie, un partage mais surtout pas un besoin ou un manque à combler. 

Si je dois être avec un homme, ce sera pour lui dire « être avec toi est une envie pas un besoin. »

Que je sois seule ou accompagnée, je suis seule décisionnaire de mon existence dans le sens où je ne donne plus à personne le pouvoir de me rendre heureuse ou malheureuse

Je veux vivre mon célibat en toute sérénité, sans porter une étiquette « célibataire » collée sur le front pour autant.  Je ne revendique rien, je ne suis pas anti-couple ni anti-homme !

Loin de moi l’idée de fustiger les couples dans la rue, de m’en moquer, de les détester ou de les envier. Bien sûr que c’est beau, d’aimer et d’être aimée, et que le but est que cela rende heureux. Je ne dis absolument pas que « l’amour, c’est dégueu », que ça ne sert à rien ou que ça rend forcément malheureux. Absolument pas.

Je suis juste intimement persuadée que je peux être heureuse seule.

Et que je peux ressentir de l’amour autrement. L’amour est partout autour de moi. Avec ma famille et mes amis. Dans les choses que je fais, que je vois et que je ressens. Dans mes rêves, mes passions, mes projets.

Je ne me sens pas incomplète parce que je suis seule. Les rares fois où cela m’arrive, de sentir comme une petite piqûre de manque, ce sont les autres qui me font ressentir cela. Ces autres qui sont en couple.

Au milieu de ces couples, on a parfois l’impression d’être un objet de curiosité. Si on a la chance, d’ailleurs, d’être encore invitée. Car admettons-le, il n’est pas rare, dans ces dîners de couple, que la copine célibataire ne soit pas la bienvenue. Les chiffres impairs, ça porte malheur, et je n’ai pas envie d’être vue comme un oiseau de mauvais augure. Comme si le célibat était contagieux !

Pour d’autres, le célibat est au contraire un sujet de débat et alors les questions fusent. Être une femme célibataire veut dire, pour beaucoup : chagrin d’amour mal digéré, instabilité, femme exigeante ou croqueuse d’hommes. Avant ça m’agaçait, aujourd’hui j’ai appris à ne plus accorder d’importance à ce que certains clichés véhiculent.

Lire aussi : Lettre de solitude : seule face à mon entourage en couple, le poids de la solitude est lourd à porter

Les raisons de mon célibat m’appartiennent. C’est à moi de décider si je souhaite partager mon chemin de vie avec quelqu’un. Si j’en ai envie, pas besoin. Si c’est le bon moment, la bonne personne, si les sentiments sont là.

Les relations vides de sens, faute de mieux, par défaut, très peu pour moi. Mais pour autant, je ne vais pas vivre entre parenthèses, dans l’attente de ce grand amour qui viendra peut-être un jour frapper à ma porte.

Je n’ai pas besoin d’un homme pour être heureuse. Je n’attends personne pour prendre ma vie en main, pour construire mon existence, parfaire mon bonheur, pour exister par et pour moi.

Si l’homme fait pour me rendre heureuse existe et croise ma route, je serais heureuse de lui faire une place dans ma vie. L’envie sera là d’ajouter l’amour réciproque à mes sources de joie et d’épanouissement. Mais si cela n’arrive pas avant longtemps ou pas du tout, je ne serai pas malheureuse pour autant.

J’aime ma vie, je n’ai pas besoin de la partager nécessairement avec un homme pour me sentir vivante. Bien sûr, si la flèche de Cupidon me touche un jour en plein cœur, je saurais accueillir l’amour, tel que je le conçois, avec gratitude.

Mais je n’attends pas chaque jour que ce fameux moment arrive. Je ne suis pas sur pause, telle une héroïne de conte de fée qui attend son prince charmant pour la délivrer de son désœuvrement ou de sa solitude affective. Absolument pas.

Je vis très bien en ma seule compagnie, j’apprends sur moi et j’apprends des autres et sur les autres et c’est une expérience de vie extraordinaire.

Sans vouloir paraître présomptueuse, je sais aujourd’hui, avec mon vécu, que je serai en mesure de reconnaître celui avec lequel je pourrai me projeter. Que je sais distinguer l’envie du besoin, l’amour du désir. Et c’est donc en ce sens que je suis totalement en paix avec mon statut de célibataire, ma vision du couple et de l’amour.

J’ai acquis une sérénité qui me permet de ne plus voir l’arrivée d’un homme dans ma vie comme une nécessité absolue, mais tout simplement comme une nouvelle expérience à vivre. Peut-être comme une opportunité d’ajouter du bonheur à celui que je connais déjà seule. Un complément de bonheur, voilà comment je vois le couple, mais pas comme ma seule et unique raison de vivre.

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