Et que ne durent que les moments doux : le dernier roman de Virginie Grimaldi

Virginie Grimaldi est devenue en quelques années et quelques romans une auteure française incontournable. Ses livres, à la fois touchants et drôles, sont pour la plupart de véritables best-sellers. Et il semblerait que son dernier roman, Et que ne durent que les moments doux, n’échappe pas à la règle. Sorti en juin dernier, il connaît un beau succès et j’avais hâte d’avoir le temps de le découvrir. C’est chose faite en cette fin d’été et je suis heureuse de, peut-être, vous donner envie de lire Et que ne durent que les moments doux de Virginie Grimaldi grâce à cet article.

Et que ne durent que les moments doux : résumé

L’une vient de donner naissance à une petite fille arrivée trop tôt. Elle est minuscule, pourtant elle prend déjà tellement de place.
L’autre vient de voir ses grands enfants quitter le nid. Son fils laisse un vide immense, mais aussi son chien farfelu.
L’une doit apprendre à être mère à temps plein, l’autre doit apprendre à être mère à la retraite.

C’est l’histoire universelle de ces moments qui font basculer la vie, de ces vagues d’émotions qui balaient tout sur leur passage, et de ces rencontres indélébiles qui changent un destin.

Et que ne durent que les moments doux de Virginie Grimaldi : mon avis

Je suis une inconditionnelle des romans de Virginie Grimaldi, je le reconnais. J’ai lu tous ses romans et ils figurent en bonne place dans ma bibliothèque personnelle. Mais aimer la plume d’un auteur, son ton, ses histoires, son univers, c’est aussi prendre le risque d’être déçue à chaque nouveau roman. Mais jusqu’à présent, aucune déception n’est venue altérer le plaisir de ma lecture. Seule la frustration s’invite parfois car ses romans se dévorent et l’épilogue arrive trop vite.

Ce dernier roman est touchant. C’est un hommage aux mamans, aux enfants, aux papas aussi. C’est une ode à la maternité, à l’amour maternel, à l’amour inconditionnel. A ce lien unique et intemporel.

Il est plein de délicatesse, de douceur et de pudeur mêlées tout en nous plongeant dans ce qu’il y a de plus intime quand on est parents, quand on est maman : l’amour inconditionnel pour ses enfants, cette peur intrinsèque de les perdre, cette lutte pour la vie. Et parce qu’un roman de Virginie Grimaldi ne serait pas ce qu’il est sans une touche d’humour, on y retrouve à travers le personnage d’Elise cette tendresse qui nous fait sourire, ces échanges avec ses enfants qui nous font rire.

C’est ce qui permet l’identification à ses personnages : ils sont incroyablement humains.

Alors on tourne les pages, les chapitres s’enchaînent tour à tour entre ces deux femmes et quand on connaît l’auteure, on sait qu’il y aura autre chose que la beauté de ses mots, que l’émotion, que les larmes, que les rires. On attend le fameux clin d’œil, l’énigme, ce petit truc qui fait que tout prend une autre dimension. La fameuse signature de Virginie Grimaldi. On a hâte et en même temps on sait qu’une fois révélée, la surprise nous amènera à l’épilogue et notre lecture sera achevée. Cette fois encore, elle nous tient en haleine, et son roman devient magique, devient unique. On peut le refermer avec, au choix, un sourire aux lèvres ou les larmes aux yeux, mais en aucun cas avec indifférence.

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Et que ne durent que les moments doux de Virginie Grimaldi : extraits

« Mes vingt-trois dernières années ont été consacrées à mes enfants. Je ne me suis pas sacrifiée. Devenir mère a donné un sens à ma vie. Enfin, j’étais utile. Enfin, je comptais pour quelqu’un. C’est égoïste, j’en conviens. Je ne l’ai pas calculé : la maternité a réparé en moi ce que l’enfance avait abîmé. »

« La culpabilité est de la maltraitance envers soi-même. On a tous tendance à être la personne la plus sévère pour soi, alors qu’on devrait être la plus bienveillante. »

« J‘ai beaucoup d’amour à donner, mais plus personne pour le recevoir. Toutes les nuits, je fais des câlins à mes souvenirs. »

« On dit qu’il est impossible de prendre la douleur des autres. C’est vrai. Ce serait formidable, si on pouvait la confier momentanément à quelqu’un, le temps de reprendre son souffle, ou la partager pour en distribuer des petits bouts autour de soi. »

« Un jour, je te parlerai de ces personnes qui ne font que traverser notre vie, mais la marquent à tout jamais. Un jour, je te raconterai ces rencontres éphémères indélébiles. »

« Une fois passés, les moments doux ne disparaissent pas. Quelque part, au fond de nous, ils durent pour toujours. On les appelle les souvenirs. »

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