Un court-métrage qui donne des ailes

Dites-le avec une lettre

Il y a des choses qu'on aimerait pouvoir écrire... Mais on ne sait pas toujours par où commencer, comment trouver les bons mots, véhiculer la bonne intention. Aujourd'hui, on vous aide à vous lancer et envoyer la lettre parfaite:

Découvrez « 11 Paper Place« , un court-métrage qui donne des ailes réalisé par Daniel Houghton ! C’est dans le cadre de ses études au Middlebury College qu’il a réalisé ce petit film avec l’aide d’une équipe de créatifs ! Ce film raconte l’histoire d’amour entre deux personnages en feuilles de papier !

L’histoire

Dans une salle de bureau, une imprimante sort de nombreuses feuilles de papier qui tombent dans une poubelle recyclable… A l’intérieur de celle-ci une ville en papier s’est construite grâce au nombre incommensurable de feuille de papier jetées par l’imprimante. Deux personnages en feuille de papier vont se rencontrer et tomber amoureux. La romance bat de plus belle jusqu’au jour où…

On vous laisse découvrir le film

Pour aller un peu plus loin

« 11 Paper place » est le nom du film mais aussi le nom de la rue où les deux personnages en feuilles de papier se rencontrent.

Lorsque que l’on voit la ville et les nombreuses feuilles de papier qui se transforment en humain en quelques secondes, on voit la volonté du réalisateur de retranscrire la capacité d’imagination qui est sans limite et qui commence par une feuille de papier blanche.

La destruction de la ville est filmée comme si c’était une catastrophe naturelle alors que c’est l’homme qui est responsable de tout cela. Une image de la destruction de la planète par l’homme bien montrée par le réalisateur.

Lorsque la ville est en train de se détruire, on peut voir que tout devient effrayant, et qu’il n’y a pas d’issues. Bien que ce monde soit fabriqué en feuilles de papier, ce moment est montré de manière très violente par la puissance sonore.

La benne à ordures est présente lors des moments les plus importants du film et sert de liant entre les différentes péripéties de l’histoire. On la retrouve : lors de la rencontre des deux personnages, puis lors de la destruction de la ville. Un objet qui a à la fois un symbole d’amour et de mort.

Lorsque la femme lâche la main de son amoureux, elle se résigne et sait qu’elle ne s’en sortira pas, car il n’y a pas d’issues possibles. Le personnage masculin, résiste, puis arrive à s’en sortir mais se retrouve seul… Il se retrouve être le seul survivant de son espèce.

Enfin, c’est un être humain qui vide la poubelle à ordures, ne sachant pas l’horreur qu’elle venait de commettre. Ce plan montre bien qu’elle est inconsciente de son geste et que de cette façon, plus tard, c’est l’être humain qui se retrouvera dans la situation des deux petits personnages en feuille de papier.

A la fin, lorsque la ville est sans dessus-dessous et que la poubelle à recyclage dans le bureau est vidée, on se rend compte d’une part du nombre de papiers utilisés tous les jours et gaspillés (car tous les papiers récoltés dans la journée pourraient fabriquer une ville !), puis de la facilité qu’a l’être humain de détruire quelque chose de bâti.

La ville ainsi que les personnages sont en feuille de papier pour bien montrer la fragilité de la vie. L’accident au pied du jeune garçon accentue encore la fragilité et le signe de mauvais présage. L’imprimante, vue comme un monstre, est une machine au service de l’homme qui montre l’excès des feuilles utilisées. Mais le réel responsable de l’histoire est l’être humain. Ce personnage qui vide ensuite la poubelle est vue comme un monstre destructeur inconscient de ces gestes.

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