Faire bonne figure chez l’esthéticienne

Se rendre chez l’esthéticienne pour une épilation est LA torture moderne de beaucoup de femmes (et d’hommes!) soucieux de leur apparence. Faire bonne figure nécessite une préparation en amont et un peu d’expérience…

Rendez vous à l’évidence

L’épilation à la cire fait et fera toujours mal. Si vous n’avez encore jamais connu cette joie, autant vous faire à l’idée dès maintenant. Voici le barème général, sur une échelle de douleur de 1 à 10.

Sourcils: 3/10

Moustache: 4/10

Mi-jambes: 5/10

Aisselles: 6/10

Cuisses: 7/10

Maillot (intégral): 8/10 (allez, 9 pour les plus sensibles)

Souriez dans l’adversité

Une fois préparée psychologiquement, vous allez devoir vous appliquer à ne pas montrer votre douleur (dans la mesure du possible) à votre tortionnaire et sauveuse, j’ai nommé l’esthéticienne. Mieux encore, il va vous falloir ignorer cette douleur. Mais n’ayez crainte, la plupart des professionnelles ont tout à fait conscience de cela et ne lésinent donc pas sur leur arme secrète anti-douleur: la discussion. Oui, l’esthéticienne est charitable. Et par expérience, elle sait que votre attention peut être détournée de la douleur grâce à de passionnantes conversations. Conversation: check; la plupart d’entre elles adorent ça, elles ne sont pas commerçantes pour rien. Passionnante: pas check; ben oui, c’est quand même rare d’aborder des sujets profonds en institut. Résultat: c’est comme chez le coiffeur, vous parlez de tout et de rien, du temps qu’il fait, du bac des enfants, de vos lieux de vacances respectifs, de la théorie de la relativité… Et finalement, oui, ça fait son petit effet. La douleur est toujours là mais au moins, elle n’est pas votre unique préoccupation. Mais attention, cette technique ne marche que dans le cas d’une véritable conversation, c’est-à-dire une discussion qui va dans les deux sens, ou, pourquoi pas, d’un monologue de votre part. Si c’est l’esthéticienne qui se lance dans un monologue (comme cela arrive parfois), ce n’est pas votre attitude polie et faussement attentive qui vous sauvera de l’enfer de la cire qui, implacablement, continuera son œuvre.

Ne vous laissez pas tuer par le ridicule

Outre la douleur, la difficulté est aussi de garder un semblant de dignité face à votre esthéticienne. Il faut dire que les circonstances ne sont pas pour vous aider. Rien que le fait de se mettre en sous-vêtements est une épreuve. Les jambes couvertes de poils longs (oui, s’ils sont prêts pour une épilation, vos poils sont forcément longs, ami yéti, bonsoir!) vous vous sentez à peu près aussi fraîche qu’une rose séchée. Mais gardez bien à l’esprit que votre esthéticienne a déjà vu pire! Si ça se trouve, elle a déjà épilé le S.I.F. (Sillon Inter Fessier pour les novices, et bon appétit!) de votre voisin Bernard. Elle a dû en voir passer des poils dans sa vie, et ce ne sont pas les vôtres qui vont la faire reculer.

Passez l’épreuve du maillot

Il n’existe pas de solution miracle pour endurer l’épreuve du maillot en toute quiétude. Le mieux est encore de ne pas être douillette ou alors d’être très peu poilue à cet endroit là. Mais évidemment, personne n’est dupe, ce genre de nana ça se contente d’un coup de rasoir et hop, on n’en parle plus jusqu’au mois prochain (et ça ne repousse même pas dru, les garces!). Pour les autres, il faut serrer les dents et prendre son mal en patience. L’avantage de la douleur, c’est qu’elle a tendance à vous faire oublier à quel point la position dans laquelle vous vous trouvez est indécente et gênante. Oui, votre dignité ne ressortira jamais intact de la salle d’épilation. Et votre pilosité non plus! La meilleure façon de vous motiver c’est avant tout de se répéter intérieurement que question poils, vous ne serez plus embêtée avant un petit mois. Une fois passées les crampes (oui les crampes, parfaitement, j’ai moi-même eu une crampe spectaculaire au gros orteil à force de me crisper pendant l’épilation de ce fioutu maillot), et les rougeurs, à vous les joies de la peau douce comme les fesses d’un bébé, les mini-robes, les bikinis et les nuits décomplexées avec votre chéri. Bref, la liberté. Et ça, ça vaut bien petites heures infernales, non?

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