La femme qui voit de l’autre côté du miroir : Un roman sur l’obésité et la grossophobie

Aujourd’hui, je vous parle d’un roman écrit à 4 mains par Daphnée Leportois, journaliste, et, Catherine Grangeard, psychanalyste et spécialisée dans l’accompagnement des personnes en surpoids. La femme qui voit de l’autre côté du miroir est un roman qui traite notamment de l’obésité et de la grossophobie dans notre société.

La femme qui voit de l’autre côté du miroir : Résumé

Lucie fête ses 25 ans en famille. Comme d habitude, sa mère n’a pas prévu de gâteau : le poids de Lucie la range, selon les médecins, dans la catégorie des obésités modérées. Lucie a trente kilos en trop. Trente kilos dont ni le sport ni les régimes ne sont jamais venus à bout… Quand elle fait le bilan de ses efforts, Lucie se dit qu’elle a le choix entre : 1. Avoir faim non-stop tout en faisant du sport à outrance. 2. Continuer de grossir et mourir d’un infarctus trop jeune. À la table familiale, elle fait une déclaration tranchante : pour son anniversaire, elle va s’offrir une chirurgie bariatrique. Avant l’opération, le protocole prévoit un rendez-vous avec une psy. Pour Lucie, il s’agit surtout d obtenir que la psychanalyste signe en bas du formulaire et autorise l’intervention. Mais cette première rencontre s’ouvre sur d’autres entretiens au cours desquels Lucie interrogera son rapport à son corps, à l’autre et au monde. Lucie optera-t-elle finalement pour la chirurgie ou trouvera-t-elle une autre voie pour se sentir bien dans sa peau ?

La femme qui voit de l’autre côté du miroir : Mon avis

J’ai apprécié ce roman que je rangerai plus dans la catégorie de développement personnel.

J’avais un peu peur qu’on soit dans le cliché du « les régimes c’est mal« , « il faut s’accepter tel qu’on est » ou, à l’inverse  » il faut absolument changer pour se sentir bien dans son corps…« . Finalement, les deux auteures proposent une autre approche et ouvrent ainsi le champ des possibles.

Les situations auxquelles fait face Lucie parleront à de nombreuses lectrices (peut-être un peu moins aux lecteurs bien que ce soit un sujet qui touche tout le monde). On y trouve en effet de nombreuses anecdotes et situations évocatrices qui parleront à beaucoup. Tout cela constitue une ouverture vers la résolution du trouble du comportement alimentaire.

Un beau livre sur l’acceptation de soi et de son corps

Je n’ai jamais été en surpoids et n’ai connu ce que vit Lucie qu’à travers des situations d’autres personnes. Et ce que j’ai particulièrement apprécié avec ce roman, c’est justement la sensation de faire corps avec Lucie, d’être dans sa peau. De faire face aux angoisses, aux moqueries, aux remarques désobligeantes. Et franchement, on étouffe ! On en a marre avec elle et on a l’impression que le monde tourne autour des kilos ! Pourtant, les auteures n’ont rien exagéré !

Ce qui est très appréciable également est le fait que les auteurs relativisent complètement toutes les solutions « miracles » sans pour autant les discréditer ! Par exemple, pour l’opération chirurgicale, on n’a pas une seule seconde l’impression que c’est « bien » ou que c’est « mal » d’y avoir recours. Juste, que ce n’est pas une fin en soit et que ce ne sera pas suffisant si cette opération est faite « seule ». Car le premier changement doit venir de l’intérieur de soi.

La femme qui voit de l’autre côté du miroir : Où l’acheter ?

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La femme qui voit de l’autre côté du miroir : Quelques citations

« Les gens n’aiment pas les gros, ni ceux qui l’ont été. Ils en ont peur. Ils représentent exactement ce qu’ils craignent de devenir. Ce qu’ils ne voudraient surtout pas être. »

« -J’en ai surtout marre d’entendre que je n’ai aucun mérite d’avoir minci, sous prétexte qu’avec une chirurgie c’est facile. Les gens ne comprennent rien. Et, pourtant, ils en parlent comme s’ils savaient tout sur tout… 

« C’est normal, ça remet en question leurs préjugés, continue une autre patiente, de l’autre côté de la salle. Pour certains, on est devenus gros parce qu’on n’a pas fait assez de sport ou de régimes. Ils ne réalisent pas qu’on a arrêté le sport justement parce qu’on est gros ni qu’on a grossi parce qu’on a entre autres suivi des régimes. Donc, la chirurgie, ça leur coupe l’herbe sous le pied. C’est trop facile, ça leur semble même injuste, ils voudraient que tu paies, que tu sois punie d’avoir pris ces kilos, que tu souffres pour les perdre. Comme si on ne souffrait pas assez comme ça… Quoi qu’on fasse, on gêne, on déborde. »

« En une nuit, pof, sont apparus arbitrairement des millions d’obèses, seulement parce que le seuil de la catégorie « normal » a été abaissé de 27 à 25. Sous la pression de compagnies d’assurances américaines, l’ OMS a suivi, qui sait exactement ce qu’il s’est passé…Et hop, voilà comment on vous colle un chiffre, une étiquette en un tour de main… »

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