J’ai peur d’allaiter mais j’en ai envie : les avantages et les inconvénients selon moi

Je ne partage pas grand-chose de ma vie privée ici mais aujourd’hui j’ai envie de le faire en espérant peut-être récolter quelques témoignages de votre part. Je ne suis pas enceinte de mon 2e mais je ne sais pas pourquoi, je n’arrête pas de me demander si, quand ça arrivera, j’allaiterai ou non. Cette question me turlupine vraiment et j’ai envie d’en parler ici, avec vous.

Je n’ai pas allaité mon premier : pourquoi ?

Quand j’ai accouché en 2019, mon choix était clair : je ne voulais pas allaiter. Pourquoi ?

  • Je voulais que le papa se lève autant que moi la nuit (ce qui m’a permis de ne pas être trop fatiguée puisque je pouvais dormir entre 6h et 8h d’affilé comme bébé se réveillait toutes les 4h et qu’on alternait papa et moi).
  • J’étais encore très fêtarde à l’époque, je voulais pouvoir re-boire, re-fumer, re-sortir comme je le souhaitais et avec l’allaitement, c’était impossible.
  • J’avais une peur énorme de la douleur de la montée de lait, des amies m’avaient même dit qu’elles avaient davantage souffert lors de la montée que lors de l’accouchement lui-même ! Dans la clinique où j’étais, ils m’ont donné un médicament pour que je n’aie pas cette montée et donc je n’ai absolument rien senti c’était easy ! (Je sais qu’en hôpital ils ne le donnent pas et disent que c’est dangereux, et bien moi j’étais ravie de l’avoir !)
  • Je suis très active, je travaille beaucoup et fais beaucoup de sport, je voulais avoir du temps pour moi et ne pas passer ma vie à allaiter.
  • L’impression que c’est une vrai galère à mettre en place.
  • La peur de ne pas savoir combien il a bu exactement (son papa et moi étions assez anxieux sur la prise de poids).
  • Avec mon chéri on a voulu très vite (au bout de trois mois) se refaire des weekends en amoureux et donc laisser bébé deux jours chez ses grands-parents. C’était plus simple de ne pas allaiter là encore…
  • La peur que le sevrage soit difficile car plusieurs amies à moi ont vraiment galéré.

Pourquoi je me pose la question d’allaiter ou non ?

Quand vous lisez tout ça vous vous dites peut-être que je suis égoïste et que dans la mesure où je pense trop à mon bien-être, la question est réglée : il ne faut pas que j’allaite.

Sauf que… Depuis quelque temps, j’y pense tout le temps, je me dis que j’ai envie d’essayer, que je risque de regretter si je ne le tente pas. En même temps, si je le tente et que ça ne marche pas, j’aurais quand même souffert pour la montée de lait… Mais qu’y a-t-il de plus beau qu’une maman qui nourrit son enfant au sein ? N’est-ce pas merveilleux de se dire que notre bébé n’a besoin que de nous pour combler ses besoins vitaux ?

Cela peut paraître précoce de se poser la question alors que je ne suis même pas enceinte du deuxième mais je crois que j’en ai besoin pour que ma réflexion murisse. Je lis des livres sur le sujet, notamment le manuel très illustré d’allaitement et L’allaitement de la naissance au sevrage. J’écoute des podcasts sur le sujet, lis des témoignages… bref je me renseigne au mieux.

Allaitement : avantages et inconvénients

Du coup j’ai dressé ma liste des avantages et des inconvénients de l’allaitement selon moi (j’ai déjà mis tous les inconvénients plus haut, je les remets ici) :

Inconvénients de l’allaitement selon moi :

  • Douleur (montée de lait, crevasse, engorgement…)
  • Impossibilité de savoir combien bébé a bu
  • Fatigue extrême de la maman qui allaite à la demande
  • Difficultés à mettre en place l’allaitement
  • Quasi impossibilité de prendre du temps à soi
  • Plus difficile de faire moitié-moitié avec papa bien qu’on puisse tirer son lait
  • Impossible de partir un weekend en amoureux.
  • Impossible de refaire des soirées, boire, fumer sans contraintes.
  • J’ai cette phrase qui résonne dans ma tête de Simone de Beauvoir « L’allaitement est aussi une servitude épuisante […] c’est au détriment de sa propre vigueur que la nourrice alimente le nouveau-né. »

Avantages de l’allaitement :

  • Réduction des risques de mort subite du nourrisson
  • Offre les meilleurs anticorps au bébé
  • Moins de risques d’infection ORL, d’allergies, de leucémie…
  • Meilleur transit pour le bébé
  • Augmente la production d’ocytocine pour la maman et donc évite potentiellement un baby blues.
  • Pratique et facile quand tout marche
  • La beauté du geste (oui je trouve ça vraiment sublime quand je vois une femme allaiter)
  • Lien privilégié avec le bébé

Et c’est vraiment ce dernier point qui fait que je doute et que j’ai envie de tenter l’aventure. Ce lien, on m’en parle tout le temps et j’ai la sensation d’avoir presque raté quelque chose avec mon premier en ayant refusé d’allaiter. Je me rappelle aussi l’énorme culpabilité ressentie quand on me l’a posé en peau à peau et qu’il a essayé d’attraper mon sein et que j’ai dû le repousser…

Et vous ? Vous avez eu peur d’allaiter ? C’était une évidence ?

Racontez-moi vos expériences, vos peurs, vos doutes, la mise en place… J’ai encore du temps avant de me décider j’ai envie de m’informer un maximum avant de me lancer. Mais au fond de moi, j’en ai profondément envie et j’ai la sensation, qu’aujourd’hui, les avantages sont plus importants à mes yeux que les inconvénients.

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