Lettre d’amour et de tristesse : Libère-moi

Dites-le avec une lettre

Il y a des choses qu'on aimerait pouvoir écrire... Mais on ne sait pas toujours par où commencer, comment trouver les bons mots, véhiculer la bonne intention. Aujourd'hui, on vous aide à vous lancer et envoyer la lettre parfaite:

LIBÈRE-MOI

Une rencontre inattendue. Des mots que je n’espérais plus. La pression des battements de mon cœur contre ma poitrine lorsque je t’ai embrassé pour la première fois. Et ce sentiment intense : comme une évidence. J’avais oublié.

J’y ai cru tellement fort. Et puis très vite, comme à chaque fois, le rêve s’est vite retrouvé rattrapé par la réalité.

Mais comment veux-tu que je fasse moi maintenant ?

Passée la déception, ou tout du moins ses prémices, il m’est malheureusement désormais impossible de reculer. De me contrôler. De me refreiner. De me raisonner. Je suis comme ça.

Trop sensible. Trop naïve il paraît. « Tu apprendras à t’endurcir à force ».  À force de quoi ? Ça va durer encore longtemps ? Je ne suis pas prête. Mon cœur n’est pas prêt. Ma tête n’est pas prête. Ma raison non plus. Ce n’est pourtant pas aimer qui fait mal. Enfin, je ne crois pas. Je ne sais plus.

Ce que je sais par contre, c’est que s’effacer de ta mémoire, faire face à tes silences, comprendre que tu ne t’attacheras jamais aussi fort à moi que moi je peux l’être à toi, me voiler la face en me disant que tout ira mieux bientôt et guetter frénétiquement l’écran de mon téléphone en espérant le moindre petit signe de toi, aussi infime puisse-t-il être…ça, je peux te le garantir, ça fait mal. Très mal même. L’image que j’ai en tête ? Si je pouvais, là maintenant, tout de suite, au moment où je t’écris ces quelques lignes, j’arracherais mon cœur de ma poitrine pour ne plus sentir l’étau qui semble se resserrer de plus en plus autour de lui.

Mais aimer c’est quoi après tout ? C’est s’abandonner toute entière à l’autre. Apprendre à lui faire confiance. Se construire des souvenirs communs. Partager les moments les plus forts comme les plus anodins du quotidien. C’est avoir le sentiment que plus rien ne peut nous arriver. Ressentir un bien être incomparable en la présence de l’être aimé.

Mais tout ça, je vois bien que je ne te l’apporterai jamais. J’ai beau tout faire, tout tenter pour essayer de te rapprocher un peu de moi, rien ne semble fonctionner. Tout quitter. Changer de vie. Te courir après.

Ridicule diront certains. Irraisonné penseront les autre. Et ils auront bien  raison.

Et pourtant, au fond de moi, je sais que si je pouvais revenir en arrière, je le ferais et je ne changerai rien. Rien que pour revivre ces quelques instants d’excitation, de rêve et de passion.

Et puis en fait non. Je voudrais oublier.

Rentrer chez moi. Reprendre ma vie comme si rien de tout cela n’était jamais arrivé. Comme si nos chemins ne s’étaient jamais croisés. Comme si j’étais toujours convaincue qu’être seule vaut mieux qu’être mal accompagnée.

Mais finalement accompagnée, l’ai-je déjà été ?

As-tu déjà ressenti le moindre attachement à mon égard, ou tout cela n’était que des mots, des paroles en l’air pour me tenir à ta merci…ou peut-être le simple objet de tes fantasmes ? Le saurais-je seulement un jour ? Je ne sais déjà pas si tu me donneras de tes nouvelles demain…

Alors que faire ? Qu’as-tu réellement en tête ? Qu’attends-tu de moi ? Qu’est-ce qu’il faut que je fasse ? Ou qu’est-ce que je dois comprendre à travers tout ça ?

Je ne crois pas que tu sois prêt à me laisser intégrer, même de façon infime, ta vie. Je crois même qu’au fond je te fais peur. Pas moi en tant qu’individu évidemment. Mais plutôt ce que je représente. Ou plutôt ce que notre histoire pourrait représenter. Que tu doutes. Te poses des questions. Ne sais pas où tu en es.

Et pendant ce temps, j’ai l’estomac noué. La tête qui tourne. Le cœur serré.

Quand on aime quelqu’un et qu’on a, ne serait-ce qu’une once de considération, de respect, de compassion à son égard, je ne crois pas qu’il soit concevable de lui infliger de tels maux.

Je voudrais que tu me libères de tout cela. Que tu me libères de ton emprise. De tes paroles. Des espoirs et des illusions que tu sais si bien faire naître en moi. Je voudrais respirer à nouveau.

Alors s’il te plaît : parle-moi. Libère-moi. Et vite.

 

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1 réflexion au sujet de « Lettre d’amour et de tristesse : Libère-moi »

  1. Comment ? ne pas t’aimé un peu plus chaque jour.
    Quand je vois cette femme sublime, aussi belle à l’intérieur que à l’extérieur.
    Cette femme douce et pleine de tendresse et de bonté envers ce monde,
    m’imaginé que j’aurai fait l’expérience de ton existence et savoir qu’un être
    comme toi existe sur cette terre.

    Comment puis-je t’oublié ?

    Chaque jour qui ce suivent un à un tu es la présente, dans mon esprit et dans
    mon cœur serré de ne pouvoir être à tes cotés chaque instant que la vie m’offre.

    Étrange sensation d’être à la dérive, vide intérieure et puis tu m’écris tu réapparais comme
    un mirage ou je suis seul dans un grand désert assoiffé de toi de ta présence de tes mots de
    l’odeur de ta peau de la plissure du coin de tes lèvres quand tu souris, du sons de ta voix.

    Puis on ce dit au revoir, bonne soirée, bonne journée, à plu-tard, à bientôt et bonne nuit.
    Je rêve chaque instant de toi éveillé endormit tu me hantes je suis complètement
    sous tes charmes et ta beauté intérieur, pas une once de méchanceté que de l’amour
    pour les autres curieuse, naïve, marrante, intelligente, femme, douce et belle à en mourir.
    pour toi il n’y a pas d’adjectif ou de mot assez puissant pour te d’écrire la puissance
    de ce que je ressent. Tu es mon rêve, mon ange, ma symphonie.

    Si seulement tout était si simple et réciproque mais il n’en est rien.
    Du moins c’est que tu ma déjà fait comprendre car j’ai tenté désespérément que un miracle arrive.
    Tu sais tout de moi ou du moins presque tout.

    Je ne triche pas avec toi cela mais t’impossible alors je me terre dans des silences
    qui me tue lentement, je ne crois pouvoir ressentir ceci pour quelqu’un d’autre un jour
    et si le destin à décidé que je devais te rencontré alors qu’il en soit ainsi
    et je le remercie, car je ne pensais pas que cela m’arriverais un jour.

    Je respect tes choix mais comment, oui comment ne plus souffrir de toi, t’oublié
    mais t’impossible car même en essayant, tu es la tous les jours dans mon esprit comme
    si mon âme ne pouvais ce faire une raison. je n’est jamais été autant foudroyé
    par temps de passion de désire, de folie et de chagrin tous ceci à la foie.

    Je décide de t’écrire sans être sur qu’un jour ce message ne parvienne jusqu’à toi et que
    tu lises ce texte, car je veux croire que si le destin ta mis sur ma route une fois,
    alors peut être, dans sont infini bonté il te fera parvenir ceci jusqu’à toi
    et que tu te reconnaîtras.

    Je sais c’est fou de croire que ce genre de chose peut arrivé ou bien suis je,
    tous simplement une espèce d’homme en voix de disparition.
    Romantique et névrotique croyant fermement que l’univers pourra nous réunir tel une prière,
    j’écris mais pensé pour toi et je vais les laissés navigué au gré du temps et de ses saisons
    comme une bouteille à la mère sans destination et sans être sur que tout ceci ne te parvienne.

    Sache que je suis la pour toi silencieux parfois, car attendre sans espoir que cela arrive
    un jour devient très pénible je souffre dans le silence mais je t’écoute.

    j’essaye d’éliminé tes doutes, tes peines, tes souffrances car si je ne
    peux être aimé et t’aimé comme je te l’écris au moins je reste tout de même la pour toi
    parce que je t’aime, plus que je ne m’aime moi même et que je crois que c’est ça le véritable
    acte d’amour que je puisse t’offrir.

    Complètement fou je suis et le pire c’est que j’en est, parfaitement conscience.
    Brisant toute idée qu’un jour tu puisses m’aimé un jour et cela pour toujours.
    Mon amour impossible, au revoir à jamais mon rêve, mon ange, ma symphonie.
    .

    Moi.

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