Les hommes « bien » existent encore

Dites-le avec une lettre

Il y a des choses qu'on aimerait dire à ceux qu'on aime. Mais on ne sait pas toujours par où commencer, comment trouver les bons mots, véhiculer la bonne intention. Aujourd'hui, on vous aide à vous lancer et envoyer la plus belle des lettres:

Tu me réconcilies avec la gente masculine. Avec les hommes. D’une certaine manière, grâce à toi, j’arrive enfin à me dire que les hommes bien existent encore. 

Des hommes droits, honnêtes, fiables. Pas des gamins, non, des hommes vraiment. Qui savent assumer leur vécu, porter leur âge, sans chercher absolument à jouer, mentir, se rassurer, séduire. Sans être une fausse version d’eux-mêmes, pour faire comme tout le monde, pour être dans le coup.

Qui savent encore ce qu’est le respect, comment parler à une femme sans brûler les étapes, sans la considérer comme un produit de consommation jetable, un numéro de plus, un profil parmi tant d’autres.

Alors, il y a des maladresses c’est vrai, mais je préfère mille fois un homme maladroit qu’un expert en séduction qui ne croit plus lui-même en la véracité de ses mots, qui confond jeu et sincérité.

Il y a des rencontres qui font du bien

Des rencontres qui redonnent espoir en l’autre, en Lui, en eux, qui permettent de laisser un peu de côté sa carapace blindée, sa méfiance pour être tout simplement soi-même. Naturelle, sans fards ni artifices.

Ce sont des rencontres de la vie qui arrivent en toute simplicité et ne sont ni calculées, ni formatées. Peut-être pare qu’il n’y a pas d’enjeu, de défi de séduction d’emblée. Parce que la rencontre n’était pas prévue, pas préméditée.

Il n’y a pas de but précis à atteindre, d’obligation à essayer de se plaire à tout prix ou à se montrer absolument sous son meilleur jour.

Il y a juste deux personnes qui discutent, s’écoutent, apprennent à se connaître. Sans chichis, sans blablas. Juste par courtoisie et politesse au départ, peut-être par curiosité ensuite, par amitié ou par plaisir enfin. Qui sait ?

C’est ce qui fait du bien. De ne pas avoir besoin de mettre une rencontre à tout prix dans une case prédéfinie. De laisser les choses se faire ou pas. De retrouver cette sensation de rencontrer quelqu’un vraiment, de lui faire une place dans sa vie naturellement, sans se poser de questions sur la viabilité ou la durée potentielle de cette nouvelle relation. Sans remettre en cause une quelconque sincérité de la part de l’autre.

C’est comme rencontrer un ami qui n’en est pas encore un. C’est retrouver les prémices d’une relation, les premières sensations lorsqu’on découvre une personne ; c’est la phase où l’on s’apprivoise, se découvre,  se familiarise.

Sera-t-on de simples connaissances, des potes, des copains, des amis ou plus avec le temps ?

La page est blanche et laisse la place au champ des possibles . Mais quoi qu’il arrive, on sait qu’il n’y a pas de vice caché, de mauvaise surprise à craindre, de jeu malsain. On se sent à l’aise, sur un plan d’égalité. Ni tricherie, ni tromperie sur qui on est.

Une familiarité naturelle

Il y a parfois cette facilité à se raconter, à écouter l’autre et l’entendre vraiment, cette familiarité qui se crée et est à l’origine des plus belles amitiés, de jolies histoires, des liens les plus vrais. J’aurais pu écrire ce texte comme une déclaration d’amitié mais il est trop tôt pour le savoir. Car, même s’il s’agit sans doute là uniquement d’un joli roman d’amitié qui est en train de s’écrire, les choses sont différentes, parce que le ressenti est ambigu.

Oui, les choses sont différentes parce que cette rencontre l’est elle aussi, et qu’elle tombe à point nommé et fait du bien. Au moral et un peu, au cœur. Parce que par son biais, c’est en quelque sorte un premier pas vers la réconciliation avec les hommes, un premier pas vers la confiance retrouvée.

Pouvoir être soi, ne pas se sentir jaugée, ni jugée au premier regard, au physique uniquement, au premier mot prononcé, par un homme, ça fait du bien.

La question de l’ambiguïté se pose-telle ? Forcément… Mais au final, ce n’est pas le plus important. Parce qu’il n’y a rien à gagner ni à perdre, il n’y a pas d’échéance, de défi à relever, de dead line. Il ne s’agit pas d’un jeu, d’un rapport de force. Il n’y a pas d’enjeu, de trophée à remporter.

Je ne sais pas si on peut parler pour le moment d’attirance réelle ou de séduction. Peut-être que je me voile la face, que je me protège encore un peu ?

Une rencontre sans enjeu obligatoire

Ce que je sais, c’est que je ne veux pas cocher la case d’une possible relation, d’un prétendant éventuel. Je ne veux pas parler de potentiel, de critères de recherche, de type de relations. Je ne veux pas me poser la question de ce que je suis en train de vivre au détriment de ce que je ressens effectivement à l’instant où je vis les choses.

Oui, voilà, j’ai juste envie de me laisser porter par des bonjour imprévus, des discussions échangées, des futurs rendez-vous. Je ne veux rien anticiper, rien forcer, rien programmer, rien calculer.

Juste ressentir et se laisser vivre, et laisser la relation se construire d’elle-même.

Ca fait du bien. De tomber sur quelqu’un de bien. Et c’est parfois tout ce dont on a besoin. La suite de l’histoire s’écrira d’elle-même, il n’y a pas de place précise à prendre dans ma vie ou dans la sienne, si ce n’est celle de la sincérité.

Oui, voilà, je crois que j’avais juste besoin et envie de cela. Une rencontre avec un homme bien. Tout simplement.

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