Comment éviter les relations toxiques : Apprendre à s’aimer en se protégeant des relations destructrices

Comment retrouver la complicité des débuts dans son couple ?

Avec le temps, la relation de couple change. On s'éloigne, on communique moins, on s'engueule. Pourtant on s'aime toujours... Alors comment remettre son couple sur les bons rails et retrouver la complicité et les rires qui nous ont fait tomber amoureux ?

Comment éviter les relations toxiques ? J’ai décidé de prendre soin de moi en m’éloignant des personnes avec qui j’entretiens des relations toxiques. Il m’a fallu du temps pour le réaliser, pour comprendre le mal que cela fait, pour me dire que c’était vital pour moi, que je devais avant tout être à l’aise et sereine dans mes relations avec les autres. Prendre cette décision de dire stop, c’est aussi prendre soin de soi. S’éloigner de certaines personnes, c’est aussi se protéger. Fermer certaines portes, c’est aussi s’aimer. Alors pour toutes ces raisons, il faut parfois oser, il faut parfois partir. Se protéger des relations toxiques, c’est se donner enfin le droit de s’aimer vraiment tel que l’on est.

Quand une relation toxique s’installe dans notre vie

Dans la vie, il y a des bonnes et des mauvaises surprises. Dès bonnes et des mauvaises rencontres. Parce qu’il y a des bonnes et des mauvaises personnes ?

En tout cas pour nous, certaines personnes sont néfastes, nocives, toxiques, malsaines, dangereuses pour notre bien-être, notre équilibre et notre bonheur.

On ne choisit pas toujours qui entre dans notre vie. Quand il s’agit de la famille ou du cercle professionnel, ces personnes nous sont imposées. On ne choisit pas de les connaître, de leur ouvrir une porte, d’échanger avec eux, de leur faire une place dans notre quotidien, notre existence. Ces gens sont là parce que la vie les a placés sur notre chemin, mais autant il y a des rencontres qui nous apportent des choses, des leçons de vie, des belles histoires, autant il faut admettre que certaines nous font du mal.

Souffrir à cause de quelqu’un d’autre ce n’est pas normal, ce n’est pas sain.

Alors on a tous notre seuil de tolérance mais on n’a pas à subir jour après jour les effets néfastes d’une relation toxique qui nous détruit à petit feu. On peut essayer de rester impassible, indifférent un temps. On peut au contraire réagir, soit en essayant de comprendre pourquoi il existe cette animosité, cette méchanceté voire cette haine entre nous, vouloir se remettre en question, savoir si on est à l’origine du problème. Soit en s’imposant enfin, en disant ce qu’on pense et ce qu’on ressent, en évoquant notre incompréhension, notre tristesse, notre détresse même.

Mais on ne sait jamais qui on a vraiment en face de nous. L’éventail des possibilités est large.

Égoïstes, jaloux, carriéristes, bornés, profiteurs, menteurs, manipulateurs, pervers narcissiques, professionnels de la victimisation, il existe tout un panel de profils qu’il faut fuir.

Prendre la décision de dire stop

Cette fuite n’est pas un manque de courage, n’est pas synonyme de lâcheté ou de défaite. Au contraire. Fuir ces personnes, refuser toute interaction avec elles, leur fermer la porte de notre vie c’est faire preuve de force et de détermination. C’est se préserver, se protéger pour arrêter de souffrir en vain.

C’est s’autoriser à être libre de toute emprise psychologique,  de toute entrave émotionnelle, c’est savoir dire non et prendre enfin soin de soi. C’est apprendre à se respecter et à s’aimer.

Il n’est jamais évident de prendre une décision radicale. C’est délicat dans le milieu professionnel, voire même difficile, mal vu, vecteur de complications. Et dans l’entourage familial, cela délie les langues, crée des tensions, des rancœurs, des incompréhensions. Ainsi, selon certains proches, il aurait été préférable de continuer à faire semblant, à se forcer. Parce que le même sang coule dans nos veines ? Peut-être, mais je vis mes relations avec mon cœur et ma tête. Et les liens du sang ne sont pas toujours les plus forts ni les plus sincères hélas. Il faut apprendre à l’accepter. C’est un travail qui demande parfois beaucoup de temps, d’introspection, de remise de cause. Mais l’important c’est de prendre les choses dans l’ordre, de se poser les bonnes questions sur cette relation pour réussir à tirer un trait si cela s’avère être la meilleure solution.

Voici les questions que vous pouvez vous poser :

– Cette relation me fait-elle du mal ? Ou suis-je indifférente ?

– Ai-je fait quelque chose pour en arriver là ? Ai-je cherché à comprendre, ai-je tenté le dialogue pour sauver ce lien ?

– Quel retour ai-je eu quand je lui ai ouvert mon cœur ?

– Est-ce que j’en souffre, ou est ce que cette distance peut m’être salvatrice ? Est-ce que cette relation et cette personne telles qu’elles sont aujourd’hui me manquent, ou suis-je juste nostalgique de certains bons souvenirs ?

– Puis-je continuer ainsi ? Mon équilibre psychologique, émotionnel, relationnel n’est-il pas menacé ? Mon rapport aux autres, ma vie familiale et sociale ne s’en trouvent-t-elles pas impactées ? Et ma confiance en moi ?

Lire aussi : Comment sortir d’une relation toxique ?

Mais lui, mais elle, par qui la douleur, le conflit est arrivé, se pose-t-il/elle autant de questions ? Est-il/elle triste, malheureux-se de tout cela, s’en rend-il/elle seulement compte ?

Se concentrer sur l’essentiel, sur le positif et penser à soi

Quand vous êtes face à un mur, qu’il est impossible de parler, d’échanger, alors la communication est rompue. Il n’y a rien de pire que d’essayer de s’expliquer et de comprendre une personne qui est butée, qui ne connaît pas la remise en question, qui a toujours raison, qui ne sait pas reconnaître ses torts et s’excuser. C’est usant, c’est destructeur.

Et puis surtout quel intérêt de se rendre malade pour quelqu’un qui préfère sauver son orgueil plutôt que voir votre peine ? Qui ne conçoit la relation que dans l’hypocrisie, l’intérêt, la souffrance, le conflit ? Qu’est-ce que cela apporte de sain et constructif dans votre vie ? Quelle valeur ajoutée ? Aucune.

Alors aujourd’hui où tout va trop vite, où on perd le fil parfois et où on ne prend pas assez de temps pour soi, il me paraît inutile de se polluer l’esprit avec de telles personnes.

Je comprends la difficulté à passer à autre chose, à renoncer quelque part, à admettre qu’il n’y a plus avoir aucun espoir que cela change. J’ai connu cela avec certains de mes proches, et jusqu’au bout j’ai voulu comprendre pourquoi il y avait cette haine, pourquoi il y avait cette manipulation. J’ai fini par abandonner car la lutte était vaine. Je n’avais pas en face de moi des personnes honnêtes, fiables, capables de réfléchir à leurs méfaits, au mal qu’ils font.

Lire aussi : S’aimer soi avant d’aimer l’autre

Alors j’ai pris une décision radicale. Enfin plusieurs au fil des années. Ces personnes, ces relations, je les ai sorties de ma vie. Définitivement. Par tous les moyens. Aujourd’hui je n’ai plus de manque, pas de regrets, pas de culpabilité et presque plus de souffrance.

J’ai renoncé à essayer de comprendre ce qu’eux-mêmes ne pouvaient pas justifier.

Et depuis je suis soulagée, libérée d’un poids, j’ai l’impression que je peux enfin être moi-même avec mes défauts sans être jugée en permanence. J’ai repris confiance en moi, en mes capacités, en mes projets parce que je ne laisse plus personne me manipuler et jouer avec moi et mon moral.

Je suis la seule maîtresse de mon destin. J’ai décidé de prendre soin de moi et des gens que j’aime et d’oublier les autres afin d’avancer sereinement vers ce qui est souvent le plus difficile, l’acceptation et l’amour de soi.

 

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