Peut-on être heureux dans la solitude et le célibat ?

Dites-le avec une lettre

Il y a des choses qu'on aimerait dire à ceux qu'on aime. Mais on ne sait pas toujours par où commencer, comment trouver les bons mots, véhiculer la bonne intention. Aujourd'hui, on vous aide à vous lancer et envoyer la plus belle des lettres:

On connaît tous des situations dans lesquelles notre célibat nous fait prendre conscience un peu plus du poids de notre solitude affective. On peut être épanoui et avancer dans sa vie de célibataire mais certains moments nous font réaliser à quel point notre bonheur est incomplet. Il manque quelqu’un avec qui le partager, le vivre. Car le bonheur n’est réel que s’il est partagé. Alors, peut-on vivre heureux dans la solitude et surtout le célibat ?

On oublie que le bonheur n’est réel que s’il est partagé.

Pris dans le train-train quotidien, le métro-boulot-dodo comme beaucoup, parmi les obligations et les soucis, les journées à rallonge,  on ne prend plus le temps. Le temps de se poser pour réfléchir au bonheur. On ne se laisse pas le temps d’y penser et pour oublier, on ne pense pas, on agit.

Le célibat a cela de bon qu’on a à se soucier de personne d’autre que soi-même. D’ailleurs parfois, une des raisons pour lesquelles on préfère rester seul, cette fameuse solitude affective, n’est pas forcément quelque chose qui nous fait peur. On a appris à vivre avec, elle nous accompagne au quotidien.

On ne se soucie que de son propre sort. Et la question se pose à nouveau : Peut-on être heureux dans la solitude ?

Les couples et les familles se créent un rythme de vie avec une routine et des rituels. Il en est de même pour les célibataires. On prend des habitudes que certains disent mauvaises parce qu’on a juste à s’occuper de soi. Le rythme de vie est souvent aléatoire ou alors on se met des horaires pour se rassurer. Peu importe le rythme de vie choisi, on est seul et on l’assume.

 Seulement quand on sort de son quotidien et de sa zone de confort, on se retrouve socialement confronté à des situations dans lesquelles notre célibat nous revient en plein visage.

Le bonheur peut-il vraiment  se savourer en solo ? Peut-on être heureux dans la solitude et le célibat ?

Qui n’a jamais ressenti ce manque, ce petit pincement au cœur lors d’une réunion de famille, d’un repas entre amis ou il n’y a que des couples ? Qui ne s’est jamais senti de trop, esseulé, comme la cinquième roue du carrosse ?

Alors on a beau aller bien, s’épanouir en solo, aimer faire des choses seul, être heureux même la plupart du temps, on ne peut s’empêcher de se dire que le bonheur est quand même plus beau quand il est partagé.

La nostalgie de certains moments passés quand on était en couple refait surface. Des souvenirs reviennent ; ils ont laissé des traces dans notre mémoire et s’invitent dans ces moments-là.

Se sentir seul alors qu’on est entouré par les gens qu’on aime. La solitude affective qui prend alors toute la place.

 Le spleen s’installe. On aimerait avoir quelqu’un à qui parler, une épaule sur laquelle se reposer, une main à prendre, des cheveux à caresser, une bouche à embrasser. Toutes ces choses manquent, la présence de quelqu’un à nos côtés nous manque.

Une activité, un weekend, les vacances… Ces moments-là, on aimerait les partager. C’est parfois pire de vivre des moments de bonheur seul que des moments de tristesse. Car ces moments-là, on aimerait s’en rappeler avec quelqu’un, grâce à quelqu’un. Mais c’est impossible car on est seul à les vivre. Il n’y a pas ce regard complice, ce sourire échangé qui montrent qu’on est deux à partager un instant hors du temps.

La tristesse et la peur, on les assume seul depuis si longtemps qu’on est presque habitué. Alors bien sûr, on aimerait avoir quelqu’un sur qui compter quand ça ne va pas mais être célibataire c’est parfois plus dur dans les moments de joie et de bonheur que dans les moments de tristesse.

Partager quelques miettes de son bonheur, c’est parfois tout ce qui nous manque.

 Quand on est seul, célibataire, sur un transat au bord d’une piscine, devant le coucher de soleil pendant ces vacances d’été, à table chez des amis, à un Noël en famille… Mais aussi tout simplement le soir devant un film, un dimanche pluvieux à faire des crêpes, lors d’une balade en forêt…

Tant de moments simples mais précieux qui nous font ressentir la morsure du manque amoureux. C’est comme un raz de marée, ce vague à l’âme qui revient par moments, qui s’invite dans notre vie comme une piqûre de rappel.

On ne diminue pas le bonheur en le partageant selon une citation de Bouddha et c’est si vrai.

Je crois qu’il faut avoir appris à vivre avec son célibat et à relativiser sa solitude affective pour en arriver à cette prise de conscience.

Celle d’espérer partager le bonheur plus que tout le reste, tant on connaît à présent la valeur de ces moments de bonheur à deux. C’est quand quelque chose nous manque ou qu’on l’a perdue, qu’on réalise son importance.

Alors même si on va bien la plupart du temps, même si devant les autres on sourit, on parle, on rit, il y a comme une part de nous qui attend à nouveau ces instants de bonheur partagés.

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