La « fille facile »: Définition?

Dites-le avec une lettre

Il y a des choses qu'on aimerait pouvoir écrire... Mais on ne sait pas toujours par où commencer, comment trouver les bons mots, véhiculer la bonne intention. Aujourd'hui, on vous aide à vous lancer et envoyer la lettre parfaite:

C’est aux toilettes que l’on fait les meilleures découvertes ! On a tous un tas de magazines désuets qui traine dans cet endroit chaleureux et intime que nous aimons tous sans nous l’avouer (bon ok, je suis en train de l’avouer)…Tout cela est très glamour ! J’ai donc ouvert un de ces machins cornés et déchirés à la page 12 et je suis tombée sur un article sur les « filles faciles ». J’ai bloqué dessus.

Une fille facile???

C’est au collège que j’ai entendu cette charmante appellation pour la première fois. Et pour cause, la fille facile, c’était moi (pas que hein !). J’ai mis du temps à comprendre. En fait, le malheur de ma vie si j’ose dire, c’est que j’ai toujours eu plus de faciliter à me lier d’amitié avec les garçons qu’avec les filles. Alors en primaire j’avais mon lot de super potes avec qui je jouais au foot et à la bagarre. Mais au collège, les seins commencent à pousser, la peau à graisser et les charmantes menstruations viennent nous saluer. On devient alors des êtres susceptibles de procréer ! Et ça, les garçons, ça les impressionne et ça les excite. Alors, dans leur esprit, on passe du garçon manqué qui portait des baskets à une fille qu’il faut « pécho ». (Je raconte ma vie pour que vous compreniez mieux la complexité de ce mot tarabiscoté). C’est vrai, j’ai eu des amoureux au collège, je suis sortie avec trois garçons (2mois/ 2 semaines/8mois. Merci journaux intimes). Comme c’est mignon, même qu’on s’embrassait avec la langue eheh. J’étais sûrement un peu précoce, parce que ça en choquait plus d’un…j’avais dépassé « la norme ». Et les profs qui disaient à mes parents : « si je ne connaissais pas les résultats scolaires de Léa, je penserais que c’est un cancre ». Mais non, j’avais les félicitations, et surtout, je n’aurais jamais supporté ne pas être la première de la classe ! Mais bon, j’aimais bien les garçons aussi, ça m’intriguait ces petites choses hésitantes et maladroites.

Bref, j’ai compris une chose à cette période là : on pouvait être moche, normale ou « fille facile » et j’étais dans la dernière catégorie. J’ai surtout compris que l’adjectif « facile » n’avait aucun sens. Je n’étais pas facile puisque je mettais des râteaux aux prétendants qui ne me convenaient pas. Je n’étais pas facile puisque j’étais hyper compliquée pour tout. Je n’étais pas facile puisque je disais non tout le temps juste par esprit de contradiction.

Définitions du mot « facile » d’après Larousse :

–       Qui a des rapports simples avec autrui, qui montre peu d’exigence ou de sévérité : Moi ? Des rapports simples avec autrui ? Oh ils devaient mal me connaître !! L’exigence a toujours été mon maître-mot !

–       Se dit d’une femme qui accepte sans difficulté les aventures amoureuses : A 14 ans et demi je ne sais pas si on peut vraiment évoquer le terme « d’aventures amoureuses ». Se donner rdv sous le préau pour se faire un beau bisou entremêlé de fils dentaires, d’élastiques et de bave ? Et puis, « sans difficulté », c’est vite dit. Je n’ai jamais accepté de sortir avec un mec qui ne m’écrivait pas de jolies lettres d’amour par exemple.

Cette longue amorce n’a pas pour but de vous raconter ma jeunesse folichonne, il s’agit d’une véritable réflexion concernant cette expression que j’ai du mal à définir. Ou du moins, qui, après définition, a encore moins de sens.

Alors, en tombant sur cet article tout à l’heure  je me suis dit qu’il était sérieusement temps de se poser la question. QU’EST-CE QU’UNE FILLE FACILE ??

En farfouillant sur les forums on tombe sur des définitions que je qualifierai de pittoresques :

Une fille facile, d’après les internautes, c’est:

« C’est une fille gentille » 

Mesdames, Mesdemoiselles, soyez de grosses brutes vilaines et méchantes ! Vous avez entendu le Monsieur ?

« Une fille avec un cerveau de mec »

Pourquoi ne pas dire une « Dona Juana » dans ce cas-là ? C’est quand même plus sympa qu’une « fille facile » non ? Alors, tous les mecs sont des queutards et des Casanova et les autres sont simplement des mecs avec un cerveau de fille ? (Il va falloir arrêter les conneries sérieusement !)

« C’est la définition donnée par un mec incapable de séduire une fille qui a une liberté assumée »

J’aime bien celle-là 🙂

« Une fille qui couche le premier soir »

AAAHHHH venons-en ! Je trouve ça terrifiant que ce concept soit encore d’actualité. Il est tout à fait normal qu’on préfère attendre un peu avant de passer à l’acte. Parce que ça permet à l’excitation d’évoluer au lieu de se restreindre, parce qu’on fait attendre l’autre on a l’impression d’avoir les commandes en main, parce qu’on installe un jeu de séduction… Mais en aucun cas pour respecter un vieux principe de base. On est libre les amis ! On a la chance d’être libre ! Si on a envie de faire l’amour parce qu’on a rencontré quelqu’un qui nous plaît énormément et qu’on ressent une attraction charnelle irrésistible et bien on ne se pose pas mille questions ! (ATTENTION ce message s’adressait aux célibataires). Et si on n’a pas envie, on ne fait pas. Et peut-être qu’on aura envie, plus tard. Plus d’un tiers des hommes préfèreraient les femmes qui attendent avant de coucher. Ce sondage est truqué ? NON ?!? Ces messieurs ont un réel complexe de la Madone et de la Putain il faut croire. Mon ami actuel avec qui je vis depuis maintenant trois ans a lui aussi tenu à ce principe (je croyais qu’il était un peu ringard… comme quoi je me trompais (je plaisante hein)). On s’est rencontré un soir, par hasard… Et ça a été le coup de foudre comme on dit. Quand tout s’arrête de tourner et que l’on ne voit plus qu’une seule et unique personne parmi la foule. Ca existe encore pour ceux qui se poseraient la question. Et bien, au moment de se quitter, je m’attendais vraiment à ce qu’il m’invite chez lui, mais non. Il m’a gentiment ramenée chez moi et m’a invitée au restaurant une semaine après. Ce que je veux dire (et que j’ai bien du mal à expliquer, veuillez m’en excuser), c’est que ce n’est pas une histoire de fille facile ou d’homme maniaque. Coucher ou non le premier soir c’est une histoire d’envie, de pulsion, mais aussi d’éducation et de personnalité. Si mon chéri actuel m’avait invitée chez lui le premier soir, j’aurais refusé. Mais pas pour ne pas passer pour une fille facile. J’aurais refusé pour deux raisons :

–       Je ne me voyais pas aller chez un inconnu, même s’il m’avait très sérieusement conquise. Je ne savais pas à quoi m’attendre, peut-être avait-il bu et que je ne l’intéressais pas vraiment.

–       J’avais envie de le faire languir et de le séduire au maximum avant de vivre un beau moment d’intimité.

« Une fille qui a trop d’expérience »

Comment peut-on avoir « trop » d’expérience ? (« Trop » : indique un excès, une limite dépassée). Et puis, c’est quand même dingue qu’un homme ne supporte pas qu’une femme ait soit disant plus d’expérience que lui ou même qu’elle ait connu plus de relations que lui. Il semblerait que les hommes souffrent d’un manque de confiance en eux.

 En gros, ces femmes qui ont connu plusieurs partenaires (donc la majorité d’entre nous) ne sont pas expérimentées aux yeux des hommes mais faciles… Il y a tout de même un léger problème de vocabulaire si je ne m’abuse. Le statut de femme nous oblige-t-il à attendre le Grand Amour pour découvrir les plaisirs charnels ? Les hommes ont-ils peur de la comparaison ? Apprendre de nouvelles au niveau de la sensualité, auprès d’une femme, est-ce si difficile à assumer ?

« Une fille qui couche avec tout le monde »

« Tout le monde »… Bon, on a compris la belle hyperbole. En gros, une fille facile coucherait avec beaucoup de monde. Mais « beaucoup », est-ce quantifiable ? 10 ? 20 ? 30 ? Passé 19 ça devient compliqué ? Les « filles faciles » ne semblent, au final, n’exister que dans l’esprit de ceux qui les jugent ainsi. Et tant mieux !

Conclusion

Pour conclure, on pourrait se rappeler cette bonne vieille expression « la femme qui couche avec plein de mecs est une sal–pe alors qu’un mec qui couche avec plein de femmes est un Don Juan ». Pourquoi ? Parce qu’il est plus aisé pour une femme de trouver des partenaires. Peut-être parce que, justement, les femmes ont peur de passer pour des filles faciles. Du coup, elles se refusent plus souvent que les hommes. Quel joli cercle vicieux. On ne pourrait taxer un homme de « facile » puisqu’il ne sait pas (ou presque) résister. Les hommes sont, par conséquent, intrinsèquement faciles. Don Juan, c’est plus classe.

Et pour vous, c’est quoi, une « fille facile »?

Cet article suscite le débat

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17 réflexions au sujet de “La « fille facile »: Définition?”

  1. Franchement, bravo pour cet article ! 😉
    Depuis ma rupture, j’ai tendance à me « consoler » et à m’amuser avec quelques hommes. Bien vite arrivent les remarques des copines ou des gens dans les endroits que je fréquente du genre « t’es un peu chagasse sur les bords » (qui a pu inventer ce mot ?). Et je commençais à me poser des questions. Ton article m’a fait beaucoup de bien. 🙂 Je m’y suis retrouvée (notamment dans le fait que je me refuse à beaucoup d’hommes et surtout que je choisi mes partenaires) et ça m’a fait relativiser un peu.
    Dommage que les mentalités n’aient pas encore évolué, et que beaucoup de personnes jugent plus une femme sur le nombre de partenaires de lit qu’elle a pu avoir que sur ce qu’elle a vraiment dans le crâne.
    Merci encore pour cette belle réflexion.

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    • Merci à toi June d’avoir pris le temps de me lire 🙂
      Eh oui, le vrai problème de notre société est qu’elle a beau évoluer via de nombreux moyens, les moeurs semblent quelque peu s’être figées dans le temps même si certains tentent de les bousculer.
      Alors il faut passer outre, endurer parfois les paroles assassines et ne plus y prêter attention par la suite.
      Beaucoup de gens sont fermés, entêtés, traditionnels(enfin c’est ce qu’ils revendiquent) et frustrés. Oui, frustrés du bonheur des autres.

      Parce que, en vrai, qu’est-ce que ça peut leur faire à tes amis, tes proches ou les gens qui te regardent embrasser ce jeune inconnu? Elles sont juste envieuses de ta liberté, car contrairement à ce qu’on dit, très peu sont libre dans cette société où les valeurs mènent la danse.

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      • Salut Léa
        Je suis tombé sur cet article ce soir alors que je réfléchissais sur le concept de « femme facile » en rapport avec une définition qui dit » c’est une femme qui couche le premier soir ». Ici, premier est juste synonyme de « très tôt ». Je voulais savoir ce que les gens en pense, parce que pour moi, la femme facile, ça n’existe pas. Pourquoi je le dis ? Si un homme rencontre une femme un lundi par exemple, et qu’ils couchent le mardi, ensuite restent ensemble et forment une famille, on ne dira jamais que cette femme est ou a été une femme facile. Mais si cet homme l’avait abandonné après avoir couché avec elle, c’est lui qui dirait que cette femme a été facile. Mais la réalité, c’est que c’est lui qui a été un connard.
        Ça m’a ravi de lire cette article.

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  2. Pour moi une fille facile c’est une fille qui se fait facilement aborder et draguer par des garconsans protester et en se laissant faire……comment je le sais…..parce aue c’est sa que je fait et on me traite de fille facile…

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  3. Des belles paroles…Il est bien connu qu’avec des mots on enjolive n’importe quelle image et vice versa. Certes il y’a beaucoup de vrai dans ton discours et tes différents exemples, mais selon moi il faut rester attaché à certaines valeurs et ne pas abusé de ce pseudo sentiment de  » liberté  » .
    Une fille facile succombe à ses pulsions trop « facilement « , couchr avec un mec le premier soir parce qu’on a une attirance est pour moi une image dégradante ( inutile de me parler des hommes pour vous défendre ce n’est pas le sujet ).
    Une vrai femme (pas  » facile »), se doit d’être sélective et de jauger son partenaire, de lui donner du fil a retordre, de connaitre ses intentions avant de passer à l’acte et de s’offrir à lui. Le rapport n’en sera que plus existant d’une part et surtout plus honnête.
    L’évolution des mœurs tend à changer le statut et l’image de la femme, pour la voir se rapprocher de celle de l’homme à travers notamment ce sentiment de « liberté ». Je trouve ça très bien, sur des points comme le travail, l’indépendance financière par exemple, mais je préfère garder l’image d’une femme pure et respectable.
    Je ne dis pas que celle-ci n’est pas respectable du moment qu’elle a enchainé les relations, on a bien compris que chacun était libre, mais 80% des hommes ne voudraient pas d’elle comme la mère de ses enfants.
    Il faut garder un minimum de pudeur, de retenue, de respect, alors vous pouvez vous rassurez comme vous le voulez mais les filles faciles, les salopes ça existe.Il est difficile de quantifié le nombre de partenaires qui vous classerais dans cette catégorie, c,est un tout, ça dépend du rythme de vie, du nombre de personnes que vous côtoyez, de votre appeal etc…Mais grosso modo je dirais qu’au rythme de vie d’une Française moyenne, si à 30 ans vous avez connu plus de 15 partenaires et plus de 5 relations d’un soir (je parle de relations que vous saviez qu’elles allaient être d’un soir, pas d’un connard qui vous a berné), alors c’est que vous êtes ou avez été une fille facile à un moment donné .

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  4. Coucou
    J’ai adoré ton article ! Il est très bien et drôle, je suis tout à fait d’accord sur toute la ligne. Moi on me dis « choppeuse » car j’attire beaucoup d’hommes et quand un me plait je ne dis pas non pour un bon moment.
    Merci pour cet article, j’ai beaucoup aimé.

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    • Merci Léa 🙂 Les gens passent leur vie à juger celle des autres… Profite tu as mille fois raison ! Les gens frustrés ne sont pas heureux et ils ont besoin de faire couler leur haine sur les autres… Laissons-les là où ils sont !

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  5. coucou, je me retrouve dans une situation un peut comme la tienne : il y a un mois j’étais ac un garçon avec le quelle j’ai fait ma première fois ont est rester 5 mois ensemble et il ma quittée je ne sais pas pour quelle raison…
    Il y a quelle jours j’ai rencontrée un garçons qui me plait beaucoup mais cette rencontre a créée beaucoup de problèmes notamment le regard des autre et sans doute de quelque amis qui vo me prendre pour une chaudasse si je me met en couple avec.
    Je ne sais absolument pas quoi faire si ca m’arrive ?
    Autrement ca ma fait du bien de lire se que tu as écrit 🙂

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  6. Merci pour cet article ; il mériterait d’être connu du plus grand nombre.
    Ton analyse du problème est fine et pertinente.

    Je suis un peu déçue des commentaires par contre. Je suis encore très jeune (19 ans), et j’ai beaucoup plus que 5 « coups d’un soir » à mon actif. Je travaille énormément pour mes études et j’atteins toujours mes objectifs (comme toi, d’après la manière dont tu te décris). Je n’ai ni l’envie, ni le temps d’avoir un homme de manière stable dans ma vie. Je suis particulièrement sélective mais je suis obligée d’être très discrète justement à cause de ces valeurs sociétales qui continuent de vouloir asservir les femmes.

    Je ne vois absolument pas où est le problème pour les autres. C’est mon corps et celui de mon partenaire d’une nuit qui sont concernés, c’est tout. La contraception permet de ne pas mettre une troisième vie en jeu. Pourquoi une femme devrait être « pure » ? Pourquoi la respectabilité d’une femme devrait se juger à son nombre de partenaires ?

    Je commence à en avoir marre de cette société. Laissez-nous vivre notre vie.

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    • Merci Marji ! Et tu as bien raison, laisse-toi vivre, les gens qui sont frustrés de s’imposer des limites à eux-mêmes passent leur vie à critiquer la liberté des autres !

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  7. On finit toujours par comparer entre filles et gars dans ce genre de raisonnement ce qui est tout à fait intuitif je comprends. Toutefois, j’aimerais dire que moi aussi je pensais avant que voilà les filles sont libres tout comme les garçons et qu’elles n’ont pas à être blâmées si elles font ce qu’elles font avec beaucoup de garçons parce qu’on blâme pas les gars pour ça. Après, beaucoup d’expériences m’ont appris que c’est un idéal qu’on essai d’imaginer ni plus ni moins, et que ça reflète pas notre nature et notre culture universelle -la culture au fait dans ce sens est une traduction de la nature elle même, c’est pas vraiment une invention purement humaine ou conventionnelle, la preuve c’est qu’elle se ressemble chez des peuples qui sont jamais entrés en contact, donc c’est pas vraiment comme la langue ou les traditions ou autre, c’est vraiment un truc naturel inné-. Ecoute si tu prends la relation fille-garçon pour une transaction, tu me rends heureux, je te rends heureuse, satisfaction mutuelle etc, jusque là on est d’accord, toutefois, ne t’es tu jamais demandée si vraiment ce qu’offre le gars à une fille a la même VALEUR que ce qu’offre la fille au garçon? C’est comme si tu me dis que je vais te filer un Euro et qu’en contrepartie tu m’offres ton appartement, que moi par nature je suis satisfait par les aparts, et toi par les quelques euros. J’espère que c’est pas trop médiocre comme analogie, l’idée c’est que même si on éprouve une joie mutuelle ou encore un orgasme ou autre, rien ne te garanti que les moyens ont la même valeur, rien ne garanti que la joie est la même oublie la question de leur expression je suis heureux t’es heureuse c’est synonyme mais rien ne prouve que le sentiment est le même on est pas des robots et le langage n’est qu’une projection médiocre de nos sentiments infinis. D’ailleurs, tu n’as qu’à observer la nature, le mal peut féconder le nombre qu’il veut de femelles, à voir après 9 mois une multitude d’enfants, La femelle par contre, elle ne peut avoir qu’UN SEUL enfant après 9 mois (bon oublie le cas particulier et rare des jumeaux). Et en somme la femme ne peut jamais avoir plus d’enfants biologiquement parlant que l’homme, du coup ce qu’elle offre est rare, donc a plus de valeur, une petite analogie avec la loi d’offre-demande. D’autre part, y’a une source culturelle aussi qui vient du fait que l’homme jadis offrait tout à la femme, psq tout était question d’effort physique et lui seul en disposait, du coup la seule chose qu’offrait la femme c’est le sexe. Ainsi, le mariage n’était que ce compromis cette transaction dans laquelle l’homme offre TOUT ce qu’il a, et la femme le sexe et bien sur l’éducation des enfants. Du coup, quand on fait le sexe avec une femme sans vraiment rester avec elle et lui offrir tt ce dont on est capable de faire (ce qui est le cas pour les aventures passagères), on a tiré un avantage sans presque rien payer de semblable. C’est pourquoi on parle de filles faciles, ce sont les filles dont on peut tirer l’ultime avantage pour nous (le sexe) sans payer vraiment la contrepartie, rôle assuré par le mari seul, ou du moins l’amant qui reste avec elle longtemps et fait tout son possible pour elle. -Certaines idées mentionnées ici ont été développées par Arthur Shopenhauer, tu peux y jeter un coup d’oeil- Merci pour la lecture, Je suis un jeune homme de 22ans, j’ai une petite amie que j’aime tant, ma première d’ailleurs, je suis avec elle depuis 2 ans.

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  8. Je crois que la nuance se trouve dans ta parenthèse : « (ATTENTION ce message s’adressait aux célibataires) »… Car la définition que je donnerais pour justifier la connotation péjorative de « fille facile » c’est « la définition donnée par un mec dont celle qui partage sa vie (et qu’il a donc séduite) se rend compte qu’elle a une « liberté » seuelle cachée et non assumée avec d’autres partenaires »… Bref, une femme peu scrupuleuse et peu respectueuse de celui que soit-disant elle aime. Aussi, je pense que la liberté réside dans le fait d’être capable de rester maitre de ses pulsions, de respecter son partenaire ou alors d’assumer cette prétendue liberté ». Parce que là encore, le mot « liberté » est de plus en plus galvaudée, pour justifier des choses dont au fond on est peu fier. Et je ne parle des « Carpe Diem » ou « On n’a qu’une vie. » Faut juste assumer qui on est !

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  9. Merci pour tes propos et le partage de ton expérience. À dire que j’ai faillis sous le regard des autres, me coller l’étiquette de fille facile. Vraiment ça me soulage.
    Et puis, je crois qu’à des moments on devrait se passer de ce que les autres pensent. Ils savent pas ce qu’on vit dans nos petits cœurs encore moins dans nos têtes.

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  10. Bonjour, alors oour moi une fille ou femme facile (oui je fais la différence entre fille et femme), ça n’existe pas. Pourquoi ce serait uniquement normal pour les hommes d’être des don juan? D’expérience les femmes ont autant d’envies que les hommes, voir plus, juste elles ont appris à garder une image de femme sainte nitouche. Notre éducation vous force à dire non à vos envies. Souvent ça vous évite de tomber sur un chien qui a la chtouille. Mais à force de refuser, cela devient un reflexe et vous passez à côtés de super rencontres, car beaucoup d’hommes timide peuvent être celui qui aurait pu vous éviter la mauvaise rencontre avec votre copain macho. Regardez bien celui qui respecte votre refus, pourrait bien être l’homme qui vous respectera toute votre vie.

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  11. Bonjour, pour être franc, je respecte les femmes faciles ou pas car elles sont libres de faire ce qu’elles veulent, le plaisir charnel est important et bon pour la santé. Que les femmes continuent à être comme ça et à ignorer les critiques, le regard des autres. C’est des courageuses et des fortes femmes car les frustrés n’ont pas le cheville et le niveau qu’elles. Pour être honnête, je fais partie et j’ai d’énormes regrets d’avoir trop écouté les autres et d’avoir eu trop peur du regard des autres, de m’avoir laissé trop faire car j’avais juste peur d’être rejeté, d’être seul. Et maintenant, je suis seul sans rien, j’ai gâché plein de belles occasions. Les femmes, ne changez jamais et restez fortes ! Bonne continuation.

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