Un jour, mon prince pas charmant viendra…

Dites-le avec une lettre

Il y a des choses qu'on aimerait dire à ceux qu'on aime. Mais on ne sait pas toujours par où commencer, comment trouver les bons mots, véhiculer la bonne intention. Aujourd'hui, on vous aide à vous lancer et envoyer la plus belle des lettres:

Je rêve à la magie d’une rencontre. Non de LA rencontre. Celle qui bouleverse. Qui renverse. Qu’on n’attendait plus. Qu’on n’espérait plus. Dont on doutait même du bien-fondé de son existence. Mais qui sera au final la simplicité d’une évidence. Oui j’attends mon évidence. Lui. Celui qui saura m’accepter comme je suis, me comprendre et m’aimer ainsi, avec qui le mot amour prendra enfin tout son sens. Oui je crois encore au romantisme, mais aussi à la passion amoureuse. Je l’assume, j’aime ce côté un peu magique, cette alchimie inexplicable. Mais attention, n’allez pas croire que je crois aux contes de fée, que je me berce de « il était une fois » pour finir par des happy ends « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». Non, absolument pas, au contraire. Moi celui dont je rêve, avec qui j’aimerais avancer main dans la main, c’est un non-prince. Oui un jour, mon prince pas charmant viendra…

Enfin prête pour te rencontrer…

Peut-être que le célibat a édulcoré ma façon de voir les choses et pourtant je n’ai jamais été aussi sûre de moi qu’aujourd’hui à propos de qui je suis, de ce que je veux, de ce que j’attends d’une relation et de ce qui est incompatible avec ma personnalité et ma vision du monde chez un homme.

Je crois qu’en fait cette période de solitude m’a plutôt ouvert les yeux et fait prendre conscience de ce que j’ai envie de partager et de vivre, réellement.

Comme quoi… On peut croire encore en la magie de l’amour tout en étant consciente de la difficulté à être deux. Sûrement parce que le recul pris depuis tout ce temps a été bénéfique. Il y a toujours des leçons à tirer de ses erreurs passées, de ses échecs, on apprend et on s’apprivoise ainsi.

En avançant sur ce chemin plein d’incertitudes, mais c’est ainsi qu’on se construit.

Laisser les déceptions du passé derrière soi

Peut-être aussi, quand on a un vécu sentimental lourd, qu’on a beaucoup souffert ou été plusieurs fois déçue, quand on est célibataire depuis un moment, oui peut-être qu’on prend les choses avec un détachement plus prononcé. Mais au final, ce recul me parait salvateur.
J’avais peur de ne plus rien ressentir, de ne plus être capable d’aimer, mais en fait c’est faux. C’est juste qu’il faut apprendre de soi et des autres pour avancer et se construire, et qu’il faut surtout faire le deuil de son passé. Ensuite, on est prête à ouvrir son cœur à nouveau, seulement il faut parfois savoir être patiente.

L’amour ne se trouve pas en un claquement de doigts, et la vie nous impose parfois une dernière épreuve, ou plutôt nous offre la possibilité une dernière fois, de faire le bilan de tout cela, de faire le point sur qui nous sommes et sur notre vie, afin de savoir quel chemin prendre et d’être en harmonie avec nos envies et réceptive aux signes.

Car selon notre humeur, notre état émotionnel, notre ouverture d’esprit, on n’accueille pas de la même façon quelqu’un dans sa vie et on n’est parfois fermé à une rencontre, à une relation, à l’amour.

J’ai connu cela, ce besoin de solitude, puis ce besoin de comprendre qui je suis réellement, j’ai connu également les déceptions et les échecs de relations stériles ou déséquilibrées, sans sincérité, avant d’ouvrir mon cœur à nouveau. De reprendre confiance. Aujourd’hui, malgré les échecs passés, je ne suis pas aigrie, triste, blasée, et moins méfiante. Non je suis enfin moi et consciente de ce que je veux, de ce que j’ai à offrir et de ce que je veux recevoir. De ce que je veux vivre à deux.

Et curieuse de savoir à quoi tu ressembleras, qui tu es, où la vie nous fera nous rencontrer.

Qui seras-tu, mon prince pas charmant ?

C’est comme la veille de Noël ou le jour de son anniversaire, comme une surprise. Attendre quelque chose, là plutôt quelqu’un, qui nous fera plaisir, là disons plutôt qui nous rendra heureuse, mais sans savoir encore à quoi il ressemblera.

Je joue au jeu « Qui est-ce ? » dans ma tête en me posant des questions stupides de midinette alors que cela n’a, au fond, aucune importance : « ¨Porte-t-il une barbe ? Des lunettes ? A-t-il les yeux bleus ? Noirs ? Est-il chauve ? Blond, brun ? Est-il noir ? Blanc ? Métis ? Grand ? Petit ? Costaud ? De mon âge ? Plus vieux ? »

Toutes ces questions sur le physique dont je me fiche au final parce que l’amour ce n’est pas que ça…

Oui j’ai des préférences, oui j’ai des goûts plus prononcés pour un style d’hommes mais non je n’ai pas de critères figés ou rédhibitoires. Oui j’aimerais que tu sois dans cet idéal mais que tu fasses 1m75 ou 1m90, que tu aies des cheveux ou le crâne rasé, les yeux de telle couleur, qu’importe ? Puisque ce qui est compte, c’est ce tout, indéfinissable. Ce qu’on appelle le charme, la présence, le charisme. Une allure, une attitude. Des mots, des regards, des sourires, des gestes. Des envies, des valeurs, des projets.

A-t-il des enfants ? Que fait-il comme métier ? Qu’est-ce qu’il aime dans la vie ? Ses passions, ce qui le fait vibrer ? Qu’est-ce qu’il déteste ? Ce qui le fait rire et pleurer ? Ce qu’il veut vivre ? Voilà ce qui est important, voilà ce qui me questionne.

Un ressenti qu’on ne maîtrise pas, qu’on ne contrôle pas, qu’on n’explique pas

L’important c’est ce qu’on ressent quand on le voit et le revoit et qu’on ne peut pas expliquer parce que cette sensation, ces émotions, ces sentiments, c’est au-delà des mots, ça nous dépasse. Ca nous tombe dessus et c’est tout, on n’a pas de prise dessus. C’est cette familiarité, cette complicité doublée de cette attirance et de ce désir physique, associés à cette osmose émotionnelle et intellectuelle.

C’est un tout. Un tout imparfait, un tout pas forcément charmant. Mais qui me correspond et ne correspondra pas à une autre. Comme je te plairai alors que je ne plais pas à des dizaines, des centaines d’autres hommes.

Et c’est très bien ainsi. C’est pour cela que l’amour est beau, précieux, parce qu’il ne répond à rien de figé à l’avance, et qu’on ne peut pas le contrôler.

Alors voilà. Peut-être que je suis idéaliste, trop romantique, que je rêve à quelque chose qui n’arrivera jamais. A quelqu’un qui n’existe pas ? Peut-être, mais je ne le pense pas. Car j’ai une certitude, c’est que lorsqu’on apprend à aimer ses imperfections, qu’on s’accepte enfin, alors on attire ce qui est bon pour nous et celui qui est fait pour nous.

Notre prince des temps modernes, pas toujours prince, pas complètement charmant, mais avec qui la magie opère.

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