Témoignage : je n’ai plus envie d’être en couple

Dites-le avec une lettre

Il y a des choses qu'on aimerait dire à ceux qu'on aime. Mais on ne sait pas toujours par où commencer, comment trouver les bons mots, véhiculer la bonne intention. Aujourd'hui, on vous aide à vous lancer et envoyer la plus belle des lettres:

L’amour, comme la vie, n’est pas un long fleuve tranquille. Aimer, c’est prendre des risques, surtout celui de souffrir. C’est tout ce qui fait le paradoxe du sentiment amoureux. Vivre une relation amoureuse, se mettre en couple, c’est synonyme de bonheur, de positivité. Mais on le sait tous, amour et toujours ne riment pas forcément ensemble, l’amour n’est pas toujours un gage d’éternité. L’intemporalité ne régit pas toutes les histoires d’amour. Certaines, beaucoup heureusement, sont faites pour durer. Mais d’autres n’ont pas vocation à rendre heureux. Ces histoires-là apportent leur lot de tristesse, de déceptions et de souffrances. Et face à une blessure d’amour, chacun réagit à sa manière, se relève à son rythme et fait ses propres choix pour l’avenir. Si on est tous égaux face à la force du sentiment amoureux, on ne l’est pas après une rupture. On n’en sort pas indemnes. Si certains s’en remettent vite, d’autres ont besoin de temps. Et il en est qui ne s’en remettent jamais vraiment. Ceux-là choisissent une autre voie pour aller mieux, celle de la solitude, du célibat, du désamour. Est-ce une bonne chose, un passage normal, mais momentané ? Ou cela peut-il durer ? Peut-on ne jamais avoir envie de retomber amoureux et d’être en couple ? Je vous partage un témoignage à ce sujet : je n’ai plus envie d’être en couple.

Témoignage : je n’ai plus envie d’être en couple

« Je n’ai plus envie d’être en couple. C’est un constat qui s’est imposé à moi. Pas forcément un bon matin, l’air de rien au réveil, c’est plutôt une sensation insidieuse qui s’est répandue dans mon esprit pour finir par m’apparaître comme une évidence.

Je veux être seule. J’en ai besoin, envie.

Pourquoi tenterai-je à nouveau l’aventure du couple ? Je ne vois pas ce que quelqu’un pourrait m’apporter et ce que j’ai encore à offrir. Je n’arrive plus à aimer, à en éprouver même l’envie.

Suis-je éteinte ? Est-ce momentané ou définitif ? Peut-on se fermer à l’amour pour toujours ? Est-ce quelque chose qu’on peut décider et contrôler ?

Avez-vous déjà eu l’impression de tout donner à quelqu’un ? D’avoir tant donné que vous êtes à bout de souffle, arrivée en bout de course et qu’il ne vous reste plus rien à offrir et à peine de quoi vivre pour vous ? Vous avez partagé, encouragé, soutenu, désiré, aimé… Et en retour, vous avez été déçue, blessée, anéantie.

Alors quand cela vous arrive, quand ces sensations vous submergent, pourquoi vouloir se jeter à nouveau dans la gueule du loup ?

A quoi bon ?

Est-ce de la résignation ou au contraire de la logique ? Rester seule pour ne plus souffrir, n’est-ce pas faire preuve d’intelligence, en connaissant à présent son seuil de tolérance ?

Je ne suis pas dupe et je sais que mon passé est au cœur de tout cela. Les déceptions amoureuses, la peur, le manque de confiance en l’autre. C’est quelque chose que j’ai assimilé et que j’accepte. Je connais les démons de mon passé mais j’ai appris à vivre avec. Et je crois que c’est pour cette raison que je ne suis plus en mesure d’avoir quelqu’un dans ma vie.

Et si rejeter le couple, l’idée même d’être à deux, répondant à cette peur, la nourrissait plutôt que de la tuer ? Si refuser l’amour à nouveau, c’était ça l’erreur ? Ne pas affronter véritablement ses peurs, ne pas prendre de risques, s’enfermer dans sa solitude pour ne plus avoir mal, avoir peur. Refuser de tomber amoureux, ne plus avoir l’impression d’être en dépendance affective. Et ainsi ne plus craindre d’être utilisée, manipulée. Si enfouir tout cela, c’était en fait les nourrir et non pas les anéantir ?

Quelle est la solution, la bonne décision ?

J’ai l’impression très nette que ma vie aujourd’hui n’est pas en adéquation avec l’idée de couple. Qu’en tant que personne, cela ne peut rien m’apporter pour le moment. Et pour longtemps. Je n’éprouve à ce sujet ni besoin, ni envie ou manque. Même la curiosité de l’autre, d’un autre a disparu.

C’est comme un tri sélectif qui s est opéré en moi et qui a jeté le principe de couple dans les oubliettes, au fond d’un puits comme si l’amour n’était plus un sentiment fait pour moi. 

J’ai oublié. Je ne sais plus comment on fait. Pour aimer et être aimé. Et là où cela me rendait triste, me posait question il y a encore quelques temps, aujourd’hui ce n’est plus le cas.

Je n’en souffre plus, je ne me pose plus cette question incessante « vais-je finir seule ? »

Mon esprit est occupé ailleurs, mes projets sont autres, mon épanouissement passe par autre chose. 

Le couple ne me renvoie plus cette image d’Épinal, ce syndrome du bonheur, cette sensation d’équilibre nécessaire et absolu. Cette certitude que c’est ce qui est bon à mon épanouissement personnel. Je ne pense pas qu’on puisse parler de deuil, de refus de l’amour. Ni que ce soit une revendication du célibat ; non rien de tout cela.

C’est juste un constat, une sensation omniprésente maintenant. Une sorte d’urgence à s’occuper de choses plus essentielles pour moi que la quête hypothétique d’un amour partagé. Une forme d’équilibre qui peut exister sans faire partie de l’entité du couple.

Alors est-ce normal ? Je ne sais pas. Qui définit la norme de toute façon en matière de relations humaines ? Personne ne détient la vérité à ce sujet. Certains sont malheureux à deux, d’autres le sont seuls. C’est ainsi.

Pour ma part, j’ai choisi de rester seule. De ne plus tenter l’aventure du couple.

Je sais qu’on ne peut pas lutter contre l’amour s’il arrive sans crier gare, mais pour le moment ce n’est pas le cas. Peut-être qu’il se tient à bonne distance parce que je ne suis pas prête, peut-être qu’il ne veut plus de moi. Je ne sais pas. Tout ce que je sais, c’est que je suis en paix avec ma solitude affective.

Et si un jour cela doit changer, si mon cœur s’ouvre à nouveau, ce sera pour ajouter de la valeur à ma vie, pas pour me perdre encore une fois dans les méandres du couple. »

Cet article suscite le débat

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19 réflexions au sujet de “Témoignage : je n’ai plus envie d’être en couple”

  1. Toutes les expériences que nous vivons nous servent de contraste et nous apprennent à clarifier ce nous aimons et ce que nous n’aimons pas. Et lorsqu’une relation touche à sa fin c’est simplement que nous ne sommes plus sur la même longueur d’onde, que nous visons des objectifs différents et que nous n’avons plus rien à nous apporter l’un l’autre. Soyons donc reconnaissant de l’expérience que l’on a partagé et du chemin que l’on a parcouru grâce à cette relation. Et ensuite on peut aller de l’avant en sachant que le meilleur est à venir car désormais nous en savons un peu plus sur nous-mêmes et savons ce que nous désirons expérimenter à l’avenir.😊

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  2. Bonjour Léa,
    Je suis un homme de 30 ans et je me retrouve totalement dans votre texte.

    J’ai subis trois déceptions amoureuses coup sur coup, 3 années de suite. Des histoires sans avenir mais dans lesquelles on s’investit corps et âmes.

    Alors j’ai revêtit une armure, une protection en béton armé. Et j’ai décidé de m’occuper de moi. Danse, sport (musculation), formation professionnelle et théâtre. Un changement à 360°.

    Pour s’améliorer, pour se redonner de la force et se donner un bel avenir.

    Merci d’avoir mis des mots sur mes pensées.

    Maxime

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    • Bonjour Maxime,
      Ce que vous avez fait était le mieux à faire : prendre soin de vous.
      Vous avez aujourd’hui une grosse carapace mais je peux vous assurer que le jour où la femme qui vous correspond vraiment pointera son nez, elle saura vous faire enlever cette armure. A ses côtés, vous vous sentirez en confiance et cette fois-ci, pour les bonnes raisons ! Je sais qu’il peut être difficile de croire encore en l’amour après de nombreuses déceptions amoureuses, mais un jour vous serez amoureux et cet amour sera bienveillant et réciproque et alors, enfin, vous pourrez vivre épanoui en couple. En attendant, continuez de prendre soin de vous, le temps fait souvent bien les choses <3

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  3. Bonjour,

    Le texte était vraiment intéressant à lire. Cela me parle beaucoup. Je suis dans cette même situation qu’est celle de ne plus ressentir le besoin du couple.

    Je ne sens pas que ce soit une carapace qui me fasse être comme tel. Je n’ai simplement plus l’énergie du couple. Je ne m’y retrouve plus. Je ne ressens pas de manque affectif non plus.

    Je me suis posé des questions à ce sujet, car cette façon d’être et de penser n’est pas en lien avec l’image que je me suis dont fait de l’amour. J’étais une « lover » ! C’est comme si ma vision avait fait 180 degrés. Comme si j’avais pris connaissance, de façon plus mature, que tout cela n’était qu’une image souhaitée. Une sorte de fantasme affectif.

    Néanmoins, je ne ressens pas d’animosité envers les hommes et je ne me sens ni frustrée d’eux. Je n’ai juste plus l’intérêt amoureux. Comme si je me rendais compte, qu’en bout de ligne, les couples heureux, il n’y en a pas des tonnes…

    Mais au-delà de cela, j’ai découvert un autre monde: celui de vivre pour moi, de me surpasser, d’accomplir des projets, vivre au rythme dont j’ai envie. Bref, je me suis questionné également si tout cela était normal ! 😊

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    • Bonsoir et votre commentaire me fait du bien et je me reconnais totalement dans votre récit.
      A force d’entendre mon entourage m’inciter à rencontrer quelqu’un j’ai accepté un rendez vous amical avec dans l’esprit de passer un bon moment et peut être plus si j’en éprouvais le désir.
      Quelques échanges agréables jusqu’à ce qu’une parole*me ramène à l’évidence de vouloir continuer à vivre seule sans contrainte et sans jugement. Comment ne pas perdre à nouveau confiance en soi après ces mots
      * »rester seule 4 ans sans personne ça tient de la psychiatrie….. »
      Bonne continuation

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    • Bonjour Angy
      je me retrouve dans vos mots .. moi aussi une super lova lover donneuse et enthousiaste dans cette quête d’absolu du couple passionnée et y croyant très fort .. puis une passion fulgurante trop forte et dissymétrique je me suis retrouvée en burn out .. une seconde et une rupture encore très douloureuse où j’ai eu l’impression de donner sans recevoir et de ne rien comprendre et en plus le choc de decouvrir mensonges trahisons rejets et incompréhension de découvrir l’autre capable de tout cela et de cruauté = chocs et post trauma
      alors je me vois comme le texte plus haut =
      ‘Suis-je éteinte ? Est-ce momentané ou définitif ? Peut-on se fermer à l’amour pour toujours ? Est-ce quelque chose qu’on peut décider et contrôler ?
      Avez-vous déjà eu l’impression de tout donner à quelqu’un ? D’avoir tant donné que vous êtes à bout de souffle, arrivée en bout de course et qu’il ne vous reste plus rien à offrir et à peine de quoi vivre pour vous ? Vous avez partagé, encouragé, soutenu, désiré, aimé… Et en retour, vous avez été déçue, blessée, anéantie.

      Alors quand cela vous arrive, quand ces sensations vous submergent, pourquoi vouloir se jeter à nouveau dans la gueule du loup ? » »
      et je me pose 10000 questions sur mon revirement et mon manque d’intérêt aujourd’hui sur le couple qui a été cette quête d’absolu qui a pris toutes mes forces et pourquoi en fin de compte ? bref remise en question totale de ce que je souhaite vivre de mes priorités .. et en tout cas, plus jamais ça !! souffrir comme ça donner sans recevoir jai perdu confiance en l’autre .. à chaque fois que je crois être aimée et que l’autre est vraiment bien avec moi je suis quittée sans égards ni respect ni gratitude ni rien .. que des cendres dégueulasses ..
      alors je préfère être seule et m’occuper de moi
      et je ne sais plus ce qu’un couple apporte au fond quelle est sa fonction
      faut dire que j’ai été plus souvent torturée en amour et utilisée normal que je ‘ai plus envie de m’emballer etc ..
      je ne sais plus à quoi sert un couple .. et ma vision du couple très indépendant tout en étant engagés me semble difficile à accomplir sur cette planète ?
      je ne veux plus aucune contrainte ni souffrir ni faire des efforts
      Mêmela séduction je la trouve intrusive et tout est faux dès le départ = on va me baiser me prendre des tas d’énergies juste pour regonfler l’égo d’un mec ? c’est minable et médiocre .. je ne suis pas un trophée un jouet ni juste un pbjet de désir … donc pour l’nstant le couple je men fous je crois que ce nest pas pour moi et je ne sais plus quelle fonction il a
      donc comme vous mes objectifs ont viré à 180
      j’ai aussi tellement souffert presque à en crever qu’aujourd’hui je veux la paix et le calme et qu on vienne plus me faire chier … xD
      si les mecs sont incapables de m’aimer pour moi pour mon être et ne s’amusent qu’à me séduire pour flatter leur égo = purée !!! quelle merde !!

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    • Bonjour, j’ai aimé votre texte. Je me sens en adéquation. Je suis un homme de 55 ans, 28 ans de mariage assez compliqué…. Et surtout une rencontre importante par la suite qui a duré 2 ans. J’ai donné tout ce que j’ai pu, idéalisé l’autre. Je ne voulais pas d’une personne qui me juge sur ce que je ne fais pas, mais qui me donne de la tendresse pour ce que je fais. Et non… Ça recommence. Alors j’ai abandonné. La quête du bonheur n’est pas forcément dans cette remise en question sans cesse, je dois faire mieux, pourquoi elle réagit comme cela, je dois faire moins ici etc…. Fini tout ça. Une paix intérieure vous atteint une sagesse de la liberté, de voir ses amis, d’aimer son chien, de se réaliser dans son travail, de lire, de faire de la moto.Je pensais que l’autre n’était possible qu’en couple. Oh non. Vive la liberté.

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      • Les mêmes expériences,les mêmes ressentis,échecs sur échecs sans jamais comprendre pourquoi,j’ai tellement eu mal mais mal à en crever que je n’aie pu trouver la paix intérieure qu’en étant seule,cela fait 12ans,plus d’efforts à faire vis à vis de l’autre,plus de mal de bide..c’est la société qui amène à fait croire que la normalité c’est le couple mais regardez la plupart des couples..ça donne envie?pas pour moi,je suis trop passionnée pour vivre le quotidien ainsi…l’entourage essaie de vous présenter des personnes compatibles mais même pas le désir d’apprendre à les connaître..je vis seule oui mais libre et sans tracas 🙏

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    • Alain, 55 ans, je découvre pour la première fois la vie seule et c est déstabilisant, passionnant aussi. Je découvre combien j étais dans un schéma, sans doute de dépendance affective. Aujourd hui, je touche du doigt un univers que je ne connais pas, un celibat subi puis choisi maintenant et je ressens évoluer énormément, mûrir sans pretention, devenir aussi plus généreux, plus à l ecoute, plus aimant finalement. UNE VRAIE AVENTURE

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  4. Bonjour à tous,
    j’aimerai beaucoup parler avec vous pour comprendre votre façon de penser. J’ai eu la chance de retrouver un ex, qui comme vous avait fait le choix de ne pas être en couple depuis 4 ans. Il nous a malgré tout laissé une seconde chance, il était amoureux mais je le sentais souvent distant. Puis un jour, il m’a dit que ce côté là allait finir par tout gâcher, que je n’étais pas sa priorité, qu’il allait tout bonnement finir par me décevoir alors il m’a quitté. Pour lui, son côté sentimental n’était plus une priorité, il préfère sa carrière, sa liberté.
    J’aimerai avoir votre avis et vos conseils. Je vous remercie

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  5. Pour ma part, je donne beaucoup (trop) dans ma relation de couple avec mon mari, je ne sais pas mettre les « limites »
    En couple j’attends de l’autre qu’il me conseille, m’accompagne dans les moments heureux comme difficiles et que l’on construise des projets de vie ensemble, mais je vis la relation tellement intensément que je me perds totalement, je suis au fond lorsque l’autre décide de me mentir et/ou de ne pas tenir ses engagements.
    Je n’arrive pas à me dire qu’après tout ce sont ces choix… difficile d’exprimer la compléxité de ce que je ressens à l’écrit mais en gros, je n’arrive plus à me sentir moi même lorsque je suis en couple.
    Je sens comme enfermée d’un rôle que je n’ai pas envie de tenir
    , soumise à l’autre et finis par ne plus savoir vivre…

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  6. Bonjour .. une pépite ce texte je me retrouve dans vos mots =
    Suis-je éteinte ? Est-ce momentané ou définitif ? Peut-on se fermer à l’amour pour toujours ? Est-ce quelque chose qu’on peut décider et contrôler ?
    Avez-vous déjà eu l’impression de tout donner à quelqu’un ? D’avoir tant donné que vous êtes à bout de souffle, arrivée en bout de course et qu’il ne vous reste plus rien à offrir et à peine de quoi vivre pour vous ? Vous avez partagé, encouragé, soutenu, désiré, aimé… Et en retour, vous avez été déçue, blessée, anéantie. Alors quand cela vous arrive, quand ces sensations vous submergent, pourquoi vouloir se jeter à nouveau dans la gueule du loup ?
    si les mecs ne veulent pas m’aimer pour moi même pour mn être sils ne veulent que la griserie de la conquête et me séduire seulement .. sils ne veulent pas être en couple sérieusement et sincèrement avec moi .. sils me prennent pour un trophée .. si je ne suis qu’un objet qu on séduit qu on exploite puis qu on jette sans états d’âme juste pour être un faire valoir pour regonfler l’égo de ces hommes alors moi je jette l’éponge .. de ces schémas répétitifs je ne veux plus … à chaque fois je me fais avoir je crois que l’autre m’aime et qu il est bien avec moi qu il me voit spéciale pour lui et dans sa vie et finalement je me demande où je me suis trompée dans mes jugements ? pour des fois être rejetée si violemment et de façon si cruelle et ingrate ? à quoi bon en effet ?
    donc le couple pour l’instant je ne vois pas à quoi ça sert.. en ce moment en pleine remise en question .. sur moi et ce que je veux et ce couple autrefois une quête si absolue et maintenant je m’en fiche xD c’est bizarre xD
    je m’occupe de moi avant tout et je recherche la paix et le calme
    Le couple de ce que j’ai vécu = rapports de domination de force etc contraintes ah non je n’ai plus envie
    Merci de votre texte magnifique et inspirant qui pousse à la reflexion

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  7. Bonjour Audrey,

    Votre lettre me touche parce que je suis arrivée au même constat que vous aujourd’hui. A 42 ans, je suis enfin bien dans ma peau et dans mes talons! Parce que j’ai enfin compris que l’homme ne me servait plus à rien! Seule je suis forte et c’est à deux que j’ai toujours été la plus vulnérable parce qu’en plus de mon égo je dois vivre avec celui de l’autre! Depuis le jour où j’ai cessé d’être l’infirmière, la psy ou l’assistante sociale d’un mec…Je me sens revivre. Vivre égoïstement est une décision qui me convient! La vie de couple je la laisse volontiers aux autres…A ceux qui s’ennuient de leur propre personne…Moi, j’ai le plaisir de savourer ma présence seule! La liberté…je ne la conçois pas autrement qu’en étant célibataire.

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  8. Bonjour à toutes et à tous,
    Je vois que je ne suis pas seul. Je me suis retrouvé dans beaucoup de vos témoignages. J’ai été en couple pendant 18 ans, marié deux enfants. Mon ex a fait une longue dépression. J’ai géré comme j’ai pu, le boulot, les enfants, la maison espérant que mon ex remonte la pente et que nous reprenions une vie normale. ça a duré 4 ans, on s’est enfonçé petit à petit dans, je me suis donné à 100%, en m’oubliant totalement, en vivant comme un robot pour finalement divorcer dans des condtiions très pénibles. Une fois divorcer je me suis remis en quête d’un nouvel amour, d’un couple équilibré (celui que je n’avais pas réussi à bâtir). Un an après mon divorce, j’a rencontré une personne et vécu deux années chaotiques. Je m’étais investi à 100% à nouveau, j’ai essayé de changer de m’adapter de faire toutes les concessions pour que cette nouvelle idylle fonctionne. J’essayais de me convaincre que ça pouvait marcher. Mais en face de moi j’avais une personne qui me faisait des reproches constamment, des crises de colère terrible que je ne comprenais même pas. Je restais avec elle juste par peur de me retrouver à nouveau seul et de m’avouer à nouveau en échec dans ce couple. J’ai tout de même coupé totalement les ponts au bout de deux ans à la suite d’une de ses colères innombrables et mémorables.
    Aujourd’hui, je vis seul, je ne me sens absolument plus capable d’envisager une relation. Rien que l’idée me donne froid dans le dos. Je me sens incapable de m’investir, d’écouter les problèmes de l’autre, de le soutenir, de donner de mon temps… J’ai l’impression d’avoir totalement épuisé mon capital amoreux. Je n’arrive plus du tout à m’envisage en couple. Je me dis que tout au plus on vivra deux ou trois belles années avant de s’enfoncer dans une routine, des reproches, des mensonges. Alors à quoi bon s’investir ? Ca sera dans tous les cas une perte de temps et d’énergie.
    Aujourd’hui je vis plutôt bien cette solitude. Je vis pour moi, je refais du sport, je fais du jardin, je sors au gré des me envies. Plus de contraintes, plus cette angoisse de déplaire à l’autre.

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  9. Bonjour,
    Je me retrouve énormément dans ces témoignages après mainte et mainte répétition dû aux déceptions je n’ai plus du tout l’envie d’aimer une personne ni même de m’intéresser à quelqu’un je parle à peine deux jours avec la personne que j’en suis déjà saturée … Lorsque j’essaye d’être à nouveau en couple je me sens bizarre et pas moi même … J’aime avoir cette tranquillité de ne devoir parler à personne ni cependant d’avoir à parler tous les jours avec la personne ni même de la voire,les crises de jalousie et j’en passe …
    Je me pose énormément de question est ce normal d’avoir ça à seulement 21 ans ? Je me trouve bizarre comparé aux autres qui y arrive à de nouveau donner leur cœur et moi non … .

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  10. Texte très intéressant. Je me sens moins seule. Fin de relation atroces, 16 ans de couple, 2 enfants (un nouveau né), et quelqu’un qui vous traite comme si il ne vous avait jamais connu.
    Découverte de la dépression, des crises d’angoisses, une vie vide de sens, des années de solutides et de combats pour travailler, élever mes enfants, et chaque matin l’envie d’en finir. On veut trouver quelqu’un, pour quoi on sait pas, et ça n’a aucun intérêt, pas de saveur.
    Au bout de 5 ans, je n’ai toujours pas du tout envie de me forcer à rencontrer ou séduire, pas de relation depuis tout ce temps et en fait ça ne me manque pas! J’ai appris à me connaître, et pour la première fois de ma vie je m’aime. J’ai plus de temps à consacrer à mes enfants, et nos relations sont plus fortes.
    Je comprends plus du tout l’intérêt d’être en couple….

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  11. Dans notre société libérale capitaliste, il est important de rappeler que des moyens financiers sont nécessaires si l’on veut « redémarrer » sa vie amoureuse.
    Quand il est de bon ton de partager les frais inhérents aux diverses interactions par respect de l’égalité entre sexes/genres, mieux vaut avoir une capacité d’épargne que bon nombre de personnes n’ont plus, particulièrement en temps d’inflation.
    Si j’ai bien compris les méthodes prônées pour mettre toutes les chances de son côté, il faut embellir, raffermir son corps (salle de sport, activité sportive régulière). Parallèlement, il faut se cultiver (sorties culturelles, inscriptions dans des ateliers ou à des cours collectifs ou individuels) pour soutenir une conversation digne d’intérêt. Bref, c’est toute une stratégie et un investissement à mettre en place (d’ailleurs, on propose moult possibilités de coaching amoureux). J’oubliais cette idée toujours soufflée par nos bon(ne)s ami(e)s, le site de rencontres, qui n’a rien de gratuit pour être efficace, si l’on n’est pas découragé(e) au bout d’une semaine !!!
    J’ai 59 ans , deux enfants majeurs à charge vivant sous mon toi. Je consacre mon énergie à les aider à sortir de leur situation (chômage en province à 20 ans et 24 ans). Divorcée depuis 4 ans, je consacre mes économies à ma petite maison achetée à crédit suite au décès de ma mère juste avant mon divorce, qui nous abrite toutes trois, et à soutenir financièrement mes enfants dans leurs démarches de recherche d’emploi.
    J’ai beau cogiter, si je veux me comporter en adulte responsable et n’entraîner personne (mes enfants et ma tante de 85 ans dont je suis parent aidant) dans un déclassement économique, je dois faire l’impasse sur toute activité de loisirs (et je privilégierai mes enfants dans ce domaine pour étoffer leurs réseaux sociaux).
    Alors, rencontrer quelqu’un dans ces conditions…
    Si j’ajoute que des problèmes de santé viennent en outre compliquer la donne, c’est peine perdue, surtout quand on remarque que les hommes de mon âge préfèrent les femmes plus jeunes pour reconstituer un couple.
    Alors l’introspection, la réflexion sur ses expériences passées, cela ne dure qu’un temps. La réalité est autrement plus basique, pragmatique et cruelle.

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  12. Merci pour ce témoignage qui fait écho à ce que je ressens. J’ai 40 ans et je vais sur mes 5 ans de solitude. Je m’amuse à dire solitude plutôt que célibat car je n’ai pas eu de relations même courtes depuis et que cela me va bien. Je n’arrive plus à me souvenir de ce que c’est d’aimer et être aimer, et ne comprends même plus pourquoi ni à quoi ca sert d’être à 2. Je n’ai plus d’envie d’enfants non plus. Je suis un peu dans ma bulle, mon travail, ma famille, mon chez moi. J’avais un peu peur d’être le seul à trouver une certaine plénitude dans la solitude, d’où ma recherche sur google et la découverte de ce site.
    Je voulais un peu partager mon ressenti et vous souhaite à tous le meilleur

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