« Son souvenir » : Un texte d’amour et de nostalgie écrit par Fanny

Dites-le avec une lettre

Il y a des choses qu'on aimerait pouvoir écrire... Mais on ne sait pas toujours par où commencer, comment trouver les bons mots, véhiculer la bonne intention. Aujourd'hui, on vous aide à vous lancer et envoyer la lettre parfaite:

C’est avec plaisir que je partage avec vous un nouveau texte de Fanny. Un texte d’amour et de nostalgie qui nous fait voyager dans une relation amoureuse.

« Son souvenir » :

Vous savez la première chose que j’ai vu chez elle, ce sont ses yeux rieurs…
Pas son regard, pas son sourire ; ses yeux rieurs avec ces cils naturellement recourbés.

C’est rare de voir quelqu’un qui a les yeux qui sourient avant même que le rire se dessine sur sa bouche.

Je me rappelle cette première journée. Vous savez, cette pudeur presque mignonne qui nous empêche de nous plonger dans le regard de l’autre. Et quand nos yeux se rencontrent malencontreusement, c’est un mélange de plaisir et malaise qui nous submerge.

Je me rappelle la première fois qu’elle m’a touchée juste pour passer de l’autre côté du trottoir. Elle a posé sa main dans mon dos en me disant « attention je vais me mettre de l’autre côté« . Je n’avais pas vu venir ce frisson incontrôlable qui m’a traversé tout le corps. Et c’est à cet instant précis que j’ai pensé : « là tu es dans la merde »

Et je ne m’étais pas trompée. Je me suis pointée à son anniversaire pour lui faire la surprise deux semaines plus tard… Ses yeux rieurs étaient au rendez-vous, avec, cette fois-ci, une lueur plus lumineuse encore que d’ordinaire.

C’était comme ça. A chaque fois qu’elle me regardait avec ses yeux, elle me réchauffait de l’intérieur.

J’avais envie de lui crier « je t’aime » à chacun de ses regards.

Deux jours après son anniversaire, elle est venue me voir. Une rose à la main. C’était la première fois qu’on faisait ça pour moi.

Le matin, elle dormait pendant des heures et moi, je ne me lassais pas de la regarder. Et, même sous ses paupières closes, je pouvais deviner ses petits yeux rieurs.

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Et quand enfin elle se réveillait et que mon ventre criait famine, elle me retenait, se blottissant contre moi pour m’empêcher de partir.

J’aurais pu rester des heures dans ses bras, la regarder observer le monde avec ses yeux rieurs pendant des siècles entiers.

Même si nos défauts occasionnaient des tensions, il suffisait qu’elle me regarde pour que j’oublie et que je me rappelle que c’était elle que j’aimais.

Mais voir ses yeux rieurs à 115 kilomètres, c’était devenu les imaginer…

C’était comme ça entre nous. Et même si je ne vois plus ses yeux rieurs, ils restent dans mes pensées.

Dans les moments de tristesse j’y repense, à ses yeux regardant la mer, ou se plongeant dans son bol de miel pops devant la télé, contemplant les nouveaux Lego, observant la musique, scrutant le monde…

Me regardant.

Fanny

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