Et pourtant tu étais ma maman : Témoignage violent et bouleversant d’une enfant abusée et maltraitée

Il y a des livres qu’on a du mal à lire tellement ils sont durs. Celui-ci en fait parti. Il est d’une violence sans nom mais mérite vraiment d’être lu et terminé. Difficile de croire qu’il s’agit d’un témoignage, tant les sévices subies sont inimaginables et pourtant…

« Et pourtant tu étais ma maman » de Catherine Barneron

Résumé :

Bien qu’heureuse chez son parrain et sa marraine, Cathy rêve de connaitre ses vrais parents. A six ans, à la sortie de l’école, une femme qui se présente comme étant sa mère l’emmène chez elle. Cathy ne peut croire au miracle que quelques heures car, dès l’arrivée dans sa nouvelle maison, l’enfer commence pour elle. Pendant six années, elle sera humiliée, torturée mentalement et physiquement. Esclave de sa mère et de ses frères et soeurs, jouet sexuel du compagnon de sa mère, elle n’a d’autre choix que d’accepter et de se taire. Elle ne devra sa survie qu’en entrant à la DASS, à l’âge de douze ans. Adulte, Cathy a décidé de briser le silence. Elle est retournée sur les lieux de ses années d’enfance, afin de résoudre l’énigme de sa naissance.

Ce livre a été publié une première fois sous le nom « Les oignons crus ». Cette nouvelle édition inclut un épilogue inédit.

Mon avis sur ce livre

Comme je vous l’ai dit, il est difficile à lire. Forcément, c’est un témoignage réel sur la souffrance d’une enfant qui a été abusée, qui a servi de souffre-douleur : face à une « mère » qui la hait et qui fait preuve de violence gratuite à son égard à toute heure du jour et à un beau-père violent et qui l’abuse sexuellement.

Parfois, je refermais le livre quelques secondes pour me remettre de mes émotions. Comment peut-on imaginer une enfant de huit ans obligée de manger ses propres excréments ? Servir de cible vivante, se faire frapper jusqu’au sang, se faire humilier, bafouée…

(Attention Spoiler)

On a tellement envie que la justice se fasse mais la mort frappe trop tôt. On aurait voulu leur faire subir le même sort.

Cathy part à la recherche de la « vérité » et plus l’on en apprend, plus l’impensable se produit. On découvre alors que Cathy est la fille de son père et de sa grand-mère (oui, vous avez bien lu).

Où acheter ce roman ?

Vous pouvez commander « Et pourtant tu étais maman » en cliquant sur le lien.

Question (attention spoiler)

Concernant l’épilogue, je me pose une question : est-ce de Gilles, son mari qui semble si attentionné et si merveilleux tout au long du roman dont parle l’auteure ? Est-ce lui, le père de ses enfants, celui qu’elle se voit tuer car lui aussi, est finalement violent ?

 

Des lecteurs ont réagi

Cet article a suscité des réactions puisque 5 lecteurs ont laissé un commentaire. Vous aussi, participez à la conversation, partagez votre point de vue, votre accord, votre désaccord dans les commentaires. Ce site est fait pour ça ;)

Voir les commentaires

Vous aimez lire sur l'amour ?

Recevez 1 e-mail par mois contenant les nouveaux articles les plus appréciés par la communauté Parler d'Amour

Lecteurs de Parlerdamour.fr

5 réflexions au sujet de “Et pourtant tu étais ma maman : Témoignage violent et bouleversant d’une enfant abusée et maltraitée”

  1. Je me pose la même question , ce n’est pas clair du tout. Qui est le mari tué ?. Elle parle de Gilles comme d’un homme adorable, je ne comprends pas???😶

    Répondre
      • Oui, il s’agirait bien de gille. De base le livre se nomme « les oignons crus et il me semble qu’il sort en 1997. Plus tard, en 2017, il devient ; « et pourtant tu étais ma maman » et là elle sort donc un update, son épilogue.

        Gille est donc cet homme gentil et attentionné, mais ça tourne au cauchemar les années qui suivent.

        Répondre
        • Merci Farot ! C’est dingue on ne pouvait vraiment pas le supposer en lisant le début. Et du coup cette fin tombe comme un cheveu sur la soupe et nous laisse un peu pantois…

          Répondre
  2. J’étais tellement étonnée car efficacement on ne s’y attend absolument pas ! Il est présenté comme une figure emblématique. Il est celui qui éclaircit l’histoire à certain moment !

    L’auteur lui faisait même dégagé une certaine forme de douceur, de protection et de bon sens…

    Ça m’étonne énormément et pourtant c’est la triste réalité !

    Répondre

Laisser un commentaire