Pourquoi vivre en couple est si difficile ?

Comment retrouver la complicité des débuts dans son couple ?

Avec le temps, la relation de couple change. On s'éloigne, on communique moins, on s'engueule. Pourtant on s'aime toujours... Alors comment remettre son couple sur les bons rails et retrouver la complicité et les rires qui nous ont fait tomber amoureux ?

La vie de couple n’est pas de tout repos. C’est pourquoi Isabelle du site sos-parents-séparés va tenter de répondre à la question suivante : Pourquoi vivre en couple est si difficile ?

Pourquoi vivre en couple est si difficile ?

Pour essayer de répondre à cette question, je vous propose de revenir à l’origine du Féminin et du Masculin.

L’homme viendrait de la planète Mars qui symbolise l’action et la Femme de Vénus, symbole de la douceur. Ils n’émanent donc pas de la même énergie et n’ont pas la même fonction, pas le même rôle.

Ils ont pourtant une mission commune, la perpétuation de l’humanité grâce à l’amour qui va engendrer la parentalité. 1+1 = 3

En effet, il faut admettre que dans le déroulé des choses naturelles, dans sa fonction originelle, le couple n’a de raison d’être que pour faire des enfants.

Et pour cela, chacun est complémentaire, donc différent. Homme ou femme, nous n’avons pas le même fonctionnement. Seuls nos droits peuvent être égaux, car le reste ne peut se comparer.

Or, on attend trop souvent de l’autre qu’il comprenne et réagisse selon notre propre ressenti, qu’il ou elle réponde spontanément à nos besoins, à nos attentes, à notre fonctionnement et cela n’est pas possible.

Aucun des deux ne peut vraiment ressentir ce que vit l’autre car ce n’est pas dans sa nature.

En effet, l’homme et la femme n’ayant pas la même fonction (tout du moins, à l’origine), ils n’ont pas la même constitution, pas la même programmation.

La fonction première de chacun a conditionné un potentiel génétique différent, le fameux X ou Y, selon la capacité à développer pour remplir sa mission d’homme ou de femme.

Le système hormonal de l’un et de l’autre sont très différents et les conséquences physiologiques et psychologiques le sont également.

La femme porte l’enfant et le met au monde : elle a une fonction innée biologique et émotionnelle de protection et de nourrissage de l’enfant :  c’est le maternage et c’est presque inné. Le premier jeu d’une petite fille est de jouer à la maman.

D’ailleurs, combien de femmes se plaignent dans leur vie de couple, de devoir être aussi la mère de leur conjoint.

Mais revenons à nos différences qui peuvent souvent expliquer nos différents.

Une histoire de vision

La vision de la femme se développe de manière périphérique. Son champ de vision est large car elle doit surveiller de manière périphérique et multidirectionnelle.

Les femmes arrivent à faire plusieurs choses en même temps, à l’image de l’organisation de leur cerveau : c’est biologique pour la femme.

Et bien que le verbe soit du genre masculin, la parole, la communication est une des prérogatives du féminin.

Oui, les femmes sont bavardes. La parole vient plus tôt aux filles qu’aux garçons.

La parole apaise, réconforte et rassure. Elle sert à humaniser. Et cette fonction est à la charge du féminin.

En résumé, la femme se caractérise par sa fonction vénusienne de douceur et de réassurance maternelle pour le bien-être et la sécurité nécessaire à l’enfant pour se développer.

Cependant, la fonction maternelle n’est pas suffisante pour faire d’un enfant un adulte confiant en lui-même. L’enfant a besoin de l’ouverture sur l’extérieur et de la confrontation avec la société.

Pour cela, la fonction paternelle est requise.

Mars est l’énergie de l’action, de la découverte, de l’évolution vers l’inconnu.  C’est un conquérant. Il va chercher à l’extérieur ou créer l’activité qui permettra la subsistance de la famille. Il doit construire l’avenir de cette famille et la protéger dans sa globalité.

Etant le régisseur des contingences extérieures, c’est lui qui doit instruire des lois et règles nécessaires à la vie sociale et représenter l’autorité.

Pour développer ces capacités, l’homme est doté en premiers lieux de sa corpulence plus importante et des poils qui le recouvrent. Ces attributs ancestraux correspondaient à la fonction de chasseur et de guerrier, l’homme étant plus souvent dehors, au froid, que bien au chaud dans sa grotte.

Il a surtout une vision bien différente de la nôtre et cette différence fait tellement toute la différence.

Son champ de vision est horizontal, pour voir essentiellement devant, loin, dans le futur.

Il ne perçoit pas tous les détails aux alentours, au propre comme au figuré. Ce qui rend l’homme, par nature, plus égoïste.

Peu d’hommes vont s’apercevoir en rentrant que vous avez fait tout le ménage. Certains peinent même à voir quand vous sortez de chez le coiffeur. Et si le pot de confiture n’est pas dans l’axe précis de leur vision, au milieu du placard, ils ne le verront pas et vous entendrez : « Mais je ne le vois pas ».

De la même manière, ces préoccupations sont bien souvent de nature plus « importantes » que celle de sa femme. Il a du mal à prévoir ou à s’organiser pour les courses, la garde des enfants ou même votre anniversaire dont la date approche, car il est dans une toute autre organisation de votre vie, le boulot, les finances, l’avenir. Il a beaucoup plus de difficultés à se concentrer sur le quotidien qu’il a tendance à oublier très vite, non par mauvaise volonté, mais parce que sa nature profonde le rattrape.

En résumé, si nous pouvions seulement échanger nos visions quelques heures, peut-être pourrions-nous alors réaliser à quel point notre perception de tout et donc de la vie est différente.

Et qui dit perceptions, dit aussi ressentis, vécus, attentes, besoins.

Il faudrait se le rappeler tous les matins, car en avoir conscience est une chose mais l’intégrer est souvent beaucoup plus difficile.

Mais si cette approche peut apporter une explication à la difficulté de se comprendre dans le quotidien de la vie de couple, apporte-t-elle une solution ?

Le savoir et l’intégrer

Déjà, le savoir permet d’éviter les crises de paranoïa et les reproches fortement culpabilisateurs : « Ce n’est pas possible, tu le fais exprès ».

Car, en général : Si cela est possible et Non il ne le fait pas forcément exprès.

Sauf : si c’est un pervers ou si ces scènes sont devenues tellement quotidiennes qu’il en est devenu sourd et aveugle. Dans l’un et l’autre de ces deux cas, c’est le couple qu’il faut peut-être revoir.

Mais surtout, si l’évolution de la société nous a trop fait oublier la nature des choses, elle nous a offert un nouveau choix.

A cause ou grâce à elle et à l’évolution des mœurs, le facteur psychologique et social du rôle de chacun a évolué.

Ainsi, les femmes se sont battues pour faire émerger et faire reconnaître leur part de masculin. Elles se sont émancipées et ne sont plus seulement douceur et abnégation.

Et les hommes ont pu, eux aussi, revendiquer leur part de féminin, et ne pas rester que des guerriers.

Ils envahissent même les salons d’esthétique et certains se font même épiler.

Alors, aujourd’hui il est possible de choisir quel type d’homme nous convient le mieux.

Si nous choisissons un homme dont le degré de féminin est faible, un plutôt « macho », si c’est le côté conquérant, viril d’un homme qui nous inspire, il faut alors admettre que son fonctionnement ne sera pas toujours en phase avec un besoin de romantisme, de confidences et d’attentions spontanées.

Si nous choisissons un homme dont le degré de féminin est important, il ne faudra lui demander de s’imposer par des actions d’ampleur. Et il pourra être d’autant plus « dans la lune, ailleurs ».

Mais mon propos serait incomplet s’il n’évoquait pas l’homosexualité.

En effet, si la nature se soumet à des lois, nous sommes libres de les transgresser et de les faire évoluer.

La différence est une nécessité pour que la similitude soit possible. Les deux sont essentielles.

Les humains ont une nature, mais pas les sentiments. L’amour n’a pas de sexe, pas de genre.

C’est ainsi que l’amour peut lui seul tout se permettre.

Et si les couples homosexuels ne peuvent procréer ensemble naturellement, leur combat et l’évolution de la société leur permet aujourd’hui  d’accéder à la parentalité. 

C’est bien la preuve que la fonction du couple est, quel que soit le genre du couple, inhérente à l’enfant.

A chacune de trouver le bon équilibre.

Peut-être nous faut-il faire un choix entre le beurre, l’argent du beurre et le sourire du crémier.

Isabelle Chevalier

Fondatrice de Sos-parents-séparés

Accompagnement à la séparation et à la pédagogie parentale

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