Maman solo : Je craque parfois et dois me relever

Dites-le avec une lettre

Il y a des choses qu'on aimerait pouvoir écrire... Mais on ne sait pas toujours par où commencer, comment trouver les bons mots, véhiculer la bonne intention. Aujourd'hui, on vous aide à vous lancer et envoyer la lettre parfaite:

Maman solo : Je craque parfois et dois me relever

Arrêtez de me dire que je suis forte. De me dire que vous savez, que vous comprenez, puis plus rien. Pardon, je sais que le ton est sec, peut-être même brutal,  mais personne ne sait ce qu’est parfois la détresse, la solitude et l’angoisse que peut susciter le statut de maman solo, à part les parents solo eux-mêmes. Chaque jour, il faut être un repère, un pilier quasi inébranlable, le phare, la maman et le papa.

« Tu es forte ! »

Depuis ma séparation, cette phrase me poursuit, je l’ai entendue des centaines de fois, comme un refrain incessant, une triste ritournelle au final, comme si on voulait que cela devienne mon mantra.

Oui, je me dois d’être forte, c’est un fait, pour lui, son bien-être, son avenir, je n’ai pas le choix. Alors je tiens comme je peux, je garde le cap, j’intériorise autant que possible mes doutes et mes peurs. Je me montre aux autres avec ma carapace, mon scénario bien huilé, fait d’humour et de fausse assurance. Alors qu’à l’intérieur, je suis parfois effondrée et que j’attends de rentrer chez moi pour pleurer seule dans le noir. Je fais semblant, je joue un rôle, je vais bien, du mieux possible en tout cas, je n’ai pas le choix. Il m’est impossible, interdit de sombrer alors je ravale mes larmes et affiche un sourire, et je continue à avancer même si je ne connais pas ma destination et que je n’ai qu’une envie c’est qu’on me prenne la main et qu’on me dise « Viens, tu n’es plus seule pour assumer tout ça… »

Mais ce n’est pas ma réalité. Non, ma réalité c’est de tenir coûte que coûte, alors je continue. La tête haute avec une assurance que je suis loin de ressentir.

Mais s’il vous plait arrêtez, oui arrêtez de me répéter sans cesse que je suis une super maman, que mon fils a de la chance, que la roue va finir par tourner.

Arrêtez… car au fond de vous, vous savez pertinemment que les choses ne sont pas aussi simples et que pour rien au monde vous n’aimeriez être dans cette situation. Personne ne souhaite vivre ça, personne ne veut subir l’échec de son couple et de sa famille et le faire vivre à son enfant. Personne n’imagine en faisant un enfant que cela finira ainsi.

A devenir le seul parent référent, à tout assumer seule, mais en continuant à défendre les absences et les erreurs de l’autre devant son fils pour qu’il n’ait pas une mauvaise image de son père. A vivre constamment avec des doutes, avec la peur du lendemain, avec l’obligation de tout intérioriser, avec la sensation d’être en sursis.

Oui arrêtez, parce que c’est faux, je ne suis pas forte, je suis juste une maman solo.

Maman solo : Je craque

Et ce soir je suis juste une maman solo qui a craqué.

Alors que je récupérais mon fils, j’ai craqué devant son père. Je m’étais pourtant jurée de ne plus jamais lui montrer ma fragilité ou ma fatigue, afin qu’il n’ait plus aucune emprise sur moi et mon équilibre. J’étais fière de moi, de ne plus lui donner ce pouvoir, cette possibilité de me juger, me critiquer, me faire culpabiliser. Tout cela est derrière moi, j’ai réussi à couper ce lien toxique, je ne lui dois plus rien et surtout pas la légitimité pour mon rôle de mère.

Seulement nous ne sommes pas des robots, mais des créatures émotionnelles pour la plupart et parfois le vernis craque, la carapace se fissure au mauvais moment. Une mauvaise nouvelle, la fatigue, un trop-plein et cela déborde malgré nous devant la seule personne qui n’éprouve aucune empathie à notre égard, aucune compassion, mais plutôt la joie malsaine de nous voir affaiblie. J’en viens parfois à douter de son humanité.

Je m’en veux de lui avoir permis d’entrevoir que derrière ma force retrouvée se cachent encore quelque faiblesses mais ce n’est pas, au final, le plus important. En rentrant je m’en suis voulu mais surtout je me suis demandée pourquoi j’avais craqué ? A cause de ce fameux trop-plein ? Oui… Vous avez beau aimer votre enfant plus que tout, il est parfois difficile pour un parent solo en garde exclusive ou classique de tenir le coup jour après jour avec la même constance. Sept jours sur sept, ou avec juste quatre jours off par mois, vous êtes avant tout une maman. C’est merveilleux, enrichissant, puissant, indéniablement. Mais c’est aussi épuisant, frustrant, angoissant, usant.

Parce qu’enfin, vous vous occupez de votre enfant mais qui s’occupe de vous ? Qui prend le relais quand vous êtes à bout, malade, épuisée ? Personne… Vous devez remplir votre rôle, peu importe votre état, vous devez tenir, puiser dans vos réserves d’énergie, de patience, de forces.

On parle de burn-out maternel.

C’est une réalité, physique, psychologique, émotionnelle. Comment recharger les batteries ? Quand et comment trouver du temps pour soi ? Comment faire pour ne pas laisser la mère prendre toute la place au détriment de la femme ?

Et, question plus difficile, plus douloureuse, plus honteuse même, à certains moments, comment faire pour ne pas voir en son enfant la raison de son épuisement, de son mal-être, pour ne pas lui en vouloir, pour ne pas avoir le temps d’une seconde l’envie d’envoyer valser toutes ses responsabilités ? C’est dur à reconnaître, à admettre, à écrire. Mais n’est-ce pas honnête et sain, dans une certaine mesure, de reconnaître qu’on a beau aimer son enfant plus que tout, parfois on n’en peut plus, tout simplement ?

Alors voila pourquoi je vous demande d’arrêter de me dire que je suis forte, comme si je n’avais pas le droit de craquer, de crier au secours. Oui, les encouragements aident à avancer, mais la force, nous les mamans solos, les parents solos, nous l’avons en nous, parce qu’il le faut, pour nos enfants, qui ont le droit de s’épanouir comme n’importe quel enfant. Seulement, minimiser notre détresse, nous abreuver de formules toutes faites, ce n’est pas toujours nous aider. La culpabilité, on connaît, la solitude aussi. Je ne veux pas être larmoyante, être dans la complainte, parce que si c’était à refaire, je referai pareil,  que ce soit la séparation et assumer mon fils.

Mais ne nous collez pas d’étiquette permanente de supermaman, ne faites pas de vos encouragements incessants une source de pression, parfois nous avons juste besoin d’entendre « Je ne sais pas comment tu fais, tu dois être épuisée » et non pas « Tu es forte, ça va aller, tu gères, comme toujours ». Nous n’avons pas de supers pouvoirs, ni même plusieurs batteries. Alors, oui je suis forte, sûrement, mais je craque parfois, et j’aimerais l’assumer sans avoir la sensation d’une pression sociale omniprésente au-dessus de ma tête.

Audrey

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26 réflexions au sujet de “Maman solo : Je craque parfois et dois me relever”

  1. J’ai lu attentivement votre coup de gueule, et je m’y retrouve ..en partie ! …sauf que moi, je donnerai tout l’or du monde pour avoir ces 4 jours Off par mois…
    Le courageux papa est parti s’installer a l’étranger quand on s’est séparés ! Pour me punir m’a-t-il dit !
    et la punition etait effectivement terrible..pour moi comme pour sa fille, qui entre maintenant dans l’adolescence et qui a tellement besoin d’un pere…
    Oh oui, du courage, il en faut quand on élève seule une enfant ! Mais a-t-on le choix ?
    Si ca peut vous apaiser un peu, dites vous que ces 4 jours off par mois valent de l’or…quand certaines mamans solos se donnent corps et âme depuis 9 ans, 7 jours /7, 365 jours /365…

    Plein de courage, de force, et d’energie dans ce « combat »

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    • Juste un petit mot pour dire que parfois il vaut mieux ne plus avoir de contact avec le papa . C est malheureusement un pervers narcissique manipulateur et le peu de fois qu il prend son fils , le retour est une vrai catastrophe.

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      • Bonjour, je suis tellement d’accord avec ça! Le papa est « présent » quelques jours pour mon fils mais je gère absoilumlent toues les contrainets, les déceptions quant il a dit qu’il viendrait mais qu’il ne vient pas, la gestion des dépose/ récupération et les différences d’éducation. Alors pour mon fils c’est certainement mieux mais pour moi ça serait tellement plus facile d’être seule à 100%!

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  2. En plein dedans en ce moment envie de tout envoyer valser! Les gens qui nous disent que ça va aller etc… ou qui nous écoute avec leurs regard de pitié j’en peux plus. J’ai conscience qu’il y a des situations plus grave que moi mais quand on a personne pour nous soulager de cette charge mentale (il faut le dire aussi) physique ou morale on craque c’est humain. Alors, on attend le soir une fois dans son lit seule et on lâche le trop plein de pression en pleurant pour mieux s’endormir et recommence encore soir suivant jusqu’a ce temps de répis.

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  3. Maman solo depuis 4 mois avec 3 enfants de 4, 2 ans et 6 mois et le papa qui est parti faire sa vie avec quelqu’un d’autre. Je comprends ce sentiment.

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    • Moi j ai attendu mon maris 10 ans. Il vivait la moitié du temps a l etranger. Mon trésor de petit garçon est tout ce qu il me reste. Le papa a finalement mis les voiles pour pouvoir vivre m a t il dit. faire son travail a grandes responsabilités et sortir avec celles qu il voulait. Dix ans a m occuper quasiment seule de mon petit garçon qui est né un peu cabosse, suite a une petite malformation, et aujourd’hui diagnostiqué autiste. J ai tres peu de famille, et tres peu d amies. Je n ai pas reussi a allier travail et m occuper en parallèle de mon enfant. J ai choisi de m occuper de mon enfant seule. Certaines annees je me suis meme occupee de ses deux demi- frères adolecsents. Ils sont repartis chez leur maman. Nous sommes donc seuls mon trésor et moi aujourd’hui. Je le serre contre moi souvent la nuit quand il dort profondément en pleurant, priant tout ce que je peux pour pouvoir reussir a continuer de l elever dignement. C est dans ces moments la que les peurs sont le plus presentes. Cet article résume bien la solitude et l amour que l on peut donner a son enfant. Une maman heureuse épanouie qui se sent aimee par un maris ou un conjoint aide considérablement les enfants a s épanouir. Aujourd’hui je ne sais pas si un jour je pourrais refaire ma vie. Si mon enfant pourra voir sourire sa maman d être cette femme épanouie. La solitude de ces mamans solo est tellement présente. On ne s imagine jamais que les moments de bonheur dans la vie sont des trésors. Courage a vous les mamans solo, il en faut tous les jours, toutes les heures et toutes les minutes. ❤

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    • Bonjour, ton temoignage me dit que je ne suis pas seul. Tomber sur un pervers narcissique et pedophile de ma fille aîné je sais ce que devoir partir et gérer ses 3 filles seule engendre comme stress et fatigue. Nous devons nous occupper de nos enfants et travailler… gerer le soutiens emotionel que tout cela a engendre…. je n’ai aucune famille…aucun amis…. car quand j’étais avec il cest bien assurer que je nai plus aucune vie social. Mon seul lien social et mon travail… j’aime mes enfants de tout mon cœur mais oui je Lavoue… je pleure souvent une fois tout le monde endormi seul dans mon lit…. on me dit mais tes forte tu va y arriver et un jour tu rencontrera quelqu’un mais avouer que on es pas au pays des bisounours…. quand ta fais autant de mal et aux enfants aussi comment croire que lavenir peux etre radieux…. je sais juste que tout les jours je me dois de rire…de sourire…et d esperer que mes filles et la meilleur vie possible… pour ce qui es de la mienne de vie…. je ne sais vraiment pas comment elle va etre et javoue que ca mangoisse….

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  4. maman solo depuis 15 ans ,,,,maintenant mes enfants son grand 19, et 26 ans j’ai beaucoup souffert de solitude,,, isolement ,,ta lettre c juste sa ,,,si je devait recommencé ,,,, je ne ferai pas pareil bien sur,,,ni pour eux ni pour moi ,,,,,,, on peut traversé cette situation autrement ,,
    courage à vous

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  5. Rien à ajouter ! Tellement vrai…
    Quand on n’a pas de famille sur place pour nous soulager…
    Des sentiments qu’ on a peur de dire à haute voix au risque de passer pour une mauvaise mère…
    Et cette vie à reconstruire avec quelqu’un….mais tellement peu de place pour les rencontres et pour quelqu’un accepté cette vie…
    Je sors d’une relation de 5 mois …mais il se posait beaucoup de question quant à l’avenir…questions auxquelles je ne peux pas répondre…ma vie c’est au jour le jour …
    Il ne m’a pas quitté officiellement pour cette raison (ayant lui même un fils) mais avec un peu plus de temos à lui consacrer, à nous consacrer…les choses auraient peut être été différentes et je n’ai pas pu à un moment ne pas me dire que c’était à cause de mon fils ..
    C’est horrible ….
    Et je suis en plein craquage….

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    • Bonsoir et comme je vous comprends, jeune veuve à mes 32 ans et tragiquement j’ai élevé mes enfants pendant 10 ans avec cette image de leur père gisant et leur faisait croire que j’étais forte, mon fils à maintenant presque 22 ans n’en revient pas de me voir craquer il y’a quelques mois et j’ai beaucoup de mal à en sortir… état de fatigue et de ras le bol, de vouloir tout plaquer pour quelques semaines, oublier leurs soucis, de faire les tâches ménagères, les finances et faire tout mais alors tout, je leur ai malheureusement donné l’habitude et c’est difficile de le leur faire comprendre maintenant 😞
      Je suis épuisée, physiquement moralement je n’en peux plus… comme je me retrouve dans votre texte et ces personnes qui pensent bien faire… mais il faut tenir et à quelle prix ?? Notre santé ? Notre vie de femme ? Bah oui mes enfants passent avant malgré que je me persuade qu’ils sont plus grand et parfois je peux les laisser… bon courage et vous n’êtes pas seule…
      Nancy

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      • Bonjour
        Je suis fatiguée moralement physiquement à bout j’ai craqué devant l’assistance sociale de l’hôpital et aujourd’hui on me parle de mettre mon fils de 17ans au foyer et ma fille reconnue handicapée en famille d’accueil à cause de ma fragilité alors que jusqu’à présent je suis passée par un divorce difficile la perte de mon Bébé de 19 mois juste après un combat de 2 ans auprès du tgi pour récupérer mon fils qui était pas bien chez son père mon 2ème compagnon qui se barre à mes 7 mois de grossesse, le cancer de mon papa à gérer plus l’handicape de ma 2ème fille malgré tout cela je me suis toujours relevée mais aujourd’hui j’en peux plus mon corps ne suit plus fatiguée j’en dors plus et cette épuisement je vais le payé fort car si on doit me retirer mes enfants il me restera plus rien pour tenir debout
        Je suis consciente que parce que c’est à force d’essayer de tout gérer toute seule (les circonstances de la vie) aujourd’hui mes enfants en subient les pots cassé de voir leur maman dans cette état
        J’avoue que je connais pas ceux qui est fait demain mais pour moi ça s’annonce mal avec le jugement, les critiques, les regards etc des services sociaux qui me détruit d’avantage car une maman n’a pas le droit de craquer et doit toujours être forte pour ses enfants !!!

        Aidez moi, donnez moi votre avis, des conseils svp
        Comment sortir de ce cercle infernale ? Merci

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        • Bonjour Zakia,

          Je ne peux imaginer votre désespoir, votre vie a été sacrément bousculée par tous ces événements extrêmement difficiles et douloureux. La seule manière de vous sortir de cette spirale infernale est d’accepter de prendre du temps pour vous,vous retrouver, vous faire aider, parler à quelqu’un de neutre ou à des proches selon vos possibilités. Car si vous continuez ainsi, vous allez sombrer. Courage, dites-vous que vous avez été forte jusque-là, que vous avez une force intérieure immense et que vous pouvez vous relever, mais pour cela vous devez accepter de vous reposer, de lâcher prise.
          Courage ! ♥

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  6. Ce texte est magnifique, on parle souvent de ces malins solos/ papas solos, qui ont vécus une séparation, mais pas assez de ceux et celles qui comme moi. N’ont pas eu le choix, car la mort a pris leurs moitié… on ressent des choses similaires sauf que nous on a pas l’autre parent du tout et doit vraiment tout assumer seuls… ce serait bien parfois aussi de penser à nous…

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  7. Bonjour,
    C’est très triste votre situation mais il y a beaucoup de séparations dont les pères ou mères sont absents définitivement et c’est très dur.
    Souvent ils refont leur vie et ce qu’on peut ressentir quand on assume tout en face alors que la personne qui devrait assumer son rôle n’est pas là est juste horrible..
    J’imagine votre souffrance et vous souhaite beaucoup de courage ainsi qu’à vos enfants.
    Mais ils existent aussi beaucoup de mamans (surtout)/papas et enfants qui subissent l’abandon et l’absence à vie alors que la personne veille sur une autre famille..
    Courage à toutes les mamans ou papas en général et surtout celles/ceux qui assument totalement le rôle des deux, sans relais sans soutien physique ou morale de l’autre parent…

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  8. Témoignage déculpabilisant pour toutes les mamans solos.
    Merci. On se sent moins seule et moins horrible de ressentir ce que vous avez exprimé.
    Je voudrais aussi ajouter un détail insupportable quand on est maman solo : c’est d’entendre l’entourage reprendre votre manière d’éduquer « tu cèdes tout ou trop vite », « j’vais la prendre une semaine chez moi, tu verra qu’elle ne fera pas ce qu’elle voudra avec moi » ou pire encore intervenir à votre place « tu pourrais aider maman quand même » « maman vient de te dire non ».
    Ces mots font mal parce que non seulement ils ne vous aident pas mais pire encore ils discrédibilisent votre autorité et vous octroient votre rôle de maman montrant ainsi à l’enfant qu’il a « plein pouvoir » sur vous.
    Conclusion : pour nous aider, que CHACUN RESTE DANS SON RÔLE ! L’impact est bien trop néfaste, chaque intervention de la part d’un tiers (dans l’éducation) nous demandera 2 fois plus d’énergie à retrouver notre statut d’autorité parentale et être crédible auprès de notre enfant.

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  9. Je sais ce que c’est mon mari à décidé de partir en arrêtant de vivre il a choisit de me laissée seule avec mes deux enfants c’est très compliqué je vis pour eux c’est officiel mais je m’oublie souvent je fais des crises d angoisses tout en montrant à mes enfants que je suis forte mais ce n’est qu’une façade moi aussi parfois jai besoin d être rassurée…

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  10. Ohlala … je me retrouve tellement .. ce soir c est moi qui craque.. maman solo de 3 enfants (dont 2 ados) présidente d asso de parents d’élèves , la crèche parentale ( donc les perms) un boulot prenant (35h mini) les tâches quotidiennes et l’envie de toujours faire au mieux malgré les soucis financiers… ce noël je l ai passé seule avec ma dernière.. les 2 grandes étaient chez leur père .. et tant mieux je n’avais pas 10€ pour pouvoir leur offrir un repas digne de ce nom, ni cadeaux … heureusement la paie arrive .. pas de pension alimentaire bien sûr pas de soutien… ce soir .. je craque … et les “mais comment tu gère? Tu es vraiment une wonder woman!” … non… je n’ai juste pas le choix et je n’y arrive plus ..

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  11. Je confirme plus capable..

    Tu es forte tu es une super maman
    En ce moment ce que j’ai de besoin voilà
    Viens, tu n’es plus seule pour assumer tout ça…

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  12. Mère solo de jumelles que le géniteur a abandonné a 3 semaines de vie. Le mois d’avant la naissance,me parlait de nous chercher un toit et de foyer….
    A bientôt 3 mois je suis épuisée physiquement ms pire psychologiquement. Car j’enchaîne les journée et les nuits SS pause. Réveil toute les 3heures pour l’alimentation mais 2,chacunes leur tourdonc même pas 3heures d’affilée de sommeil par nuit.
    Pour les courses jattends que ma grande, du même père, m’aide pour le chariot. Imaginez le cortège ou le convoit… Chariot, poussette double,sac a langer, sac a mains…..
    Ce n’est qu’un extrait de ce qu’est devenu ma vie par la lâcheté et l’égoïsme de ce géniteur qui n’as JAMAIS pris de nouvelle de sa progéniture encore nourrisson….
    Être forte n’est pas une option. Le courage on le sors de ses mois de gestation. C’est notre chaire notre sang. Je suis déjà épuisée mais j’avance.

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    • Courage Cécile, j’imagine l’enfer que vous devez vivre et l’épuisement physique et moral que vous devez ressentir. Vous êtes une femme incroyable qui se bat pour ses enfants, courage ♥

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