« La diversité dans l’unité » Texte de Hocine

Dites-le avec une lettre

Il y a des choses qu'on aimerait pouvoir écrire... Mais on ne sait pas toujours par où commencer, comment trouver les bons mots, véhiculer la bonne intention. Aujourd'hui, on vous aide à vous lancer et envoyer la lettre parfaite:

Je vous adresse ce texte, il est un peu particulier, car la première partie, j’y dévoile un petit morceau de ma vie. Je l’ai écrit avec envie, pour celle que j’aime, « La diversité dans l’unité »

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La diversité dans l’unité

L’unité dans la diversité, je t’emmènerai loin de ce monde de papier pour réparer notre monde cassé…

1995 Nord de La France paillasse, je m’appelle H.H, préface. 20 années en arrières, je débute ma carrière, fort d’un pot-pourri d’idées, l’art de la guerre sur la table de chevet. Je n’ai qu’une envie de ma vie, c’est la transformer. Alors, à 25 ans, il est temps d’exaucer mes 3 souhaits les plus chers, que j’ai classés par ordre prioritaire. Sachant que le troisième sera le plus difficile défi et, pour lui, j’aurai besoin d’un génie, éclairant de sa lampe le long périple auquel je me frotterai, pour être exaucé.

Acte un, souhait numéro un : Opportun ! Un « rêve » qui devient cauchemar ; quand on brille dans un monde de papier, il faut savoir accepter que ce que l’on attire, ne sera pas toujours de la sincérité, mais un besoin de générosité. Que les personnes que l’on a connues deviendront des inconnues, pensant que nous ne sommes plus du même « monde », pour te laisser malgré les efforts déployés d’essayer de les côtoyer à la ronde.

Acte deux, souhait numéro deux : Vaniteux ! Un très grand toit sur la tête qui me fait penser à mon souhait numéro trois, celui pour lequel j’ai fait tout ça.

Acte trois, souhait numéro trois : J’y crois ! La plus simple et la plus compliquée des envies que j’aie enviée, car il faut être au minimum deux pour la satisfaire, voulant partager le même vœu, pour être paire. Mon Saint Graal que je recherche en espérant devenir Galaad et ne pas finir comme Perceval.

Acte quatre, changement de cadre : 180 degrés ! Je repars à zéro en abandonnant mon monde de papier brasero, laissant derrière moi toutes ces années pour lesquelles je me suis leurré et les mêmes erreurs, ne pas les répéter. Je le paierai, chère, être aimée que je perds, celle de qui je pensais qu’elle m’accompagnerait sans hésitation, pour me démontrer au final, que son amour était en carton… Une révélation.

Révélation de ne plus vouloir être un petit soldat de plomb, en garde de combat prenant position, face à une infanterie d’arnacoeurs, armés de ramages séducteurs ; snobinards escagassant le plumage au passage, pour remplacer les épinards par ton beurre. La noirceur de leur ego sous la blancheur de leurs mots, en font des prestidigitateurs magistraux pour te faire sentir égaux ; souvent langue de vipère, parfois langue de bois sincère. Mais le fromage allegro a été découpé, partagé, distribué, autour de moi… Ciao… Je m’en vais.

Je m’en vais sans nostalgie d’un passé, pour un futur que je construis à présent, en ayant en mémoire ce proverbe, ce proverbe arabe qui trotte dans la tête comme un leitmotiv, celui qui me motive : «Il faut savoir accepter de tout perdre pour connaître la vrai richesse…» 

Acte cinq, acte final : Éteint ! Le papillon redevient cocon, on baisse le rideau, on dévêt son costume de lumière, on rembobine en arrière, on troque les chevaux pour un «chariot», on délace les boubous, on enfile des «godillots», roro déglutit par l’ex, Piguet n’indique plus l’heure qu’il est ; et enfin tu apparais… Lumière, tout cela tu le sais…

Tout cela tu le sais mon sucre, je ne t’ai rien caché et montré qui j’étais et avais été, comme tu ne m’as rien caché de qui tu étais et de ce que tu avais fait. Nous ne voulions pas commettre l’une des erreurs d’un début de relation bonheur, en cachant une partie de notre passé ; un passé qui nous a fait en partie ainsi, parfois pingouin, parfois manchot, nous forgeant une personnalité avec nos qualités et nos défauts.

Défaut d’une autre erreur que nous voulions éviter, c’est que nous n’avons pas cherché à nous éblouir pour nous séduire, laissant la porte ouverte pour y entrevoir un avenir tout sourire. Car ce sont des promesses qui ne pourront être tenues ; une promesse est une dette, qui doit être honorée, au risque d’être attendue. 

Attendue de nous, que nous nous sommes « jurés », croix de bois croix de fer, de tout nous dire sans nous mentir, nous prévenant que parfois des bêtises nous allions en faire, sans se laisser départir pour éviter l’enfer. Précisant que nous avions besoin de nous exprimer, prenant le temps de nous écouter sans juger, sans conseils donnés ; les conseils étant un parti pris laissant peu de place au libre arbitre, a contrario d’un avis arbitral, protégeant ta liberté de penser, à juste titre.

A juste titre, nous sommes différents comme tu aimes me taquiner ; nous sommes l’unité dans la diversité et tout cela, peu à peu, fait de toi une part de moi-même, pour que je devienne une part de toi-même.

Toi-même étant pure nature avec ton petit côté immature, naturelle sous ton regard caramel, m’offrant des baisers chocolat qui me rendent guimauve, fondant sous tes câlins sucrés, nous emmêlant dans un tango beurre-salé, pour nous délasser vers une valse acidulée. Une danse poétique, érotique, sur une mesure à trois ou quatre temps, prise à la blanche pointée ou à la noire soirée le plus souvent, cadençant la mesure dans un rythme binaire, dans laquelle notre couple enlacé sur la piste, se déplace dans la plus douce des manières.

Manière pour satisfaire un besoin primaire, du pourquoi nous sommes sur cette terre, car je t’aime avec envie ; envie que nos ADN s’entremêlent car je t’ai choisie, pour exaucer mon troisième souhait et, combler aussi, ton besoin de maternité. Tu m’as choisi avec envie et non par dépit, afin que nos ADN se démêlent, dans la diversité pour l’unité, du projet de nous concevoir un bébé. Ce bébé nous unira, nous, les délaissés sentimentaux, pour croître notre arbre, fragile de nos branches et de nos racines passées et créer ainsi notre famille, notre arbre de vie, ainsi soit-il. Qu’il en soit ainsi, de colorier des prénoms en lettres indélébiles, composées de couleurs arc-en-ciel, pour nommer ce petit être désiré, qui, si ce devait être une fille, pour moi serait la plus belle des nouvelles.

Nouvelle d’un jour qui peut-être me permettra s’il arrive, que j’accomplisse de nouveau de grandes choses ; c’est sur toi ces honneurs qu’il faudra que je dépose. Les lauriers qui me seraient décernés te reviendraient, car tu les auras mérités ; m’imaginant avancer fort et droit dans ce terreau de vie, quand un tel tuteur trace le chemin du petit valet de cœur, que je suis.

Ne pas suivre, mais accompagner et contredire cette légende urbaine; que derrière le succès de tout homme une femme se cache dans l’ombre, pour le soutenir, le porter et lui permettre de sortir de la pénombre. Tu es ma reine et pour être reine, « j’impair» et passe du valet au roi ; jamais dans son ombre celle, un, deux, tu seras ; je te rassure qu’à trois nous n’irons pas au bois t’y endormir pour être belle, mais sous les projecteurs, t’éclairer sur le devant la scène.

La Cène, au nom du père, du fils et du Saint Esprit, crois en mon amour infini ; Inch’Allah si tu souhaites partager, un morceau, ou la totalité de ta vie avec moi ; que dans la paix et le respect, Shalom, accepte que je sois ton homme. Entends mon appel à grands coups de Gospel pour prendre ma main sans aucune appréhension ; je ne suis pas croyant, mais pour toi je le deviendrai car tu seras ma religion.

Religion de toi où je pourrai terminer en disant Amen, mais comment ne pas terminer par toi, qui es ma raison ma foi, celle que j’aime. Tu me redonnes l’envie, l’envie qu’à deux on parvienne à créer le rêve d’aimer longtemps, d’aimer chaque jour, d’aimer toujours à chaque instant.

Instant de l’unité dans la diversité, je t’emmènerai loin de ce monde de papier, de notre monde cassé, pour nous aider à réparer, avec quelques morceaux de papier, notre monde parfait….

Parfaite comme je te vois, car aucune femme ne pourra me dévier de toi, « toi tu es mon autre ». Maurane et Lara ne s’en retourneront pas, mais ce serait te mentir ; parce qu’une autre me détournerait sans effroi ; cette autre, ce serait toi… Si je ne te connaissais pas…

Je m’excuse de n’avoir pu transcender ce que je ressentais, car mes mots n’ont pas autant d’impact que mes pensées. J’aurais voulu t’exprimer cette douce euphorie dans laquelle tu me berces, alors je vais juste coucher sur le papier ces mots que je n’ai su combiner, ces mots que je voulais qu’ils te paraissent.

J’aimerai Jongler, avec ton petit cœur, te donner, des bats le cœur, te regarder pleurer, voir tes larmes tomber, les emprisonner, pour te consoler, un baume magique, pour panser tes pleurs, t’envoyer des fleurs, pour tes mains trembler, t’écrire des mots, voir tes yeux briller, te tenir en alerte, sur tes avants, te révéler, tous tes talents, caresser tes orteils, légèrement trop grands, refaire tes seins, tu les trouves petits, parfaits pour mes mains, j’en suis ravi, te surprendre, avec manière, toujours protéger, tes arrières, présenter mon cou, ton sanctuaire, le sang te glacer, pour te réchauffer, tout faire, sans défaire, tout refaire, en défaisant, vivre 200 ans, à tes côtés, ce que je ressens quand tu me sens, faire apparaître, un bouquet de rires, te l’offrir, sans me démunir, te caresser, de milliers de sourires, te faire rêver, t’en approcher, affronter tes peurs, t’en éloigner, déployer tes ailes, sans te les brûler, voler une fusée, aux étoiles leur parler, t’ouvrir mes bras, ton chez toi, caresser tes cheveux, ma barbe à papa, te dire merci, parce que tu m’aimes, te dire encore merci, parce que j’aime qui je suis quand je t’aime…

Tu es ma diversité dans mon unité, tu es mon mien. Je suis ton unité dans ta diversité, je suis ton tien. Tu s’appelles A.S, je s’appelle H.H. Nous sommes notre autre et je t’aime d’amour, comme nul autre…

H.H

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