Histoire d’amour : notre rencontre a fait de moi l’héroïne d’un roman

Dites-le avec une lettre

Il y a des choses qu'on aimerait pouvoir écrire... Mais on ne sait pas toujours par où commencer, comment trouver les bons mots, véhiculer la bonne intention. Aujourd'hui, on vous aide à vous lancer et envoyer la lettre parfaite:

Quand on évoque nos histoires d’amour, on parle souvent de la rencontre. Ce moment crucial où tout se joue. Où l’attirance naît, le désir souvent, puis l’intérêt et l’envie de tout savoir de l’autre. De revoir encore et encore cette personne qui éveille en nous de nouvelles émotions. Et bientôt, de vrais sentiments amoureux. Aucune rencontre n’est anodine, banal, sans intérêt. Chaque histoire d’amour est belle, peu importe où le couple se rencontre, de quelle manière, à quelle occasion. Mais c’est vrai qu’il existe des rencontres dignes d’un roman ou d’un film d’amour. Certaines d’entre elles, romantiques ou passionnées, sont si intenses et à la fois si improbables qu’elles poussent à croire en l’existence du destin, de Cupidon, de l’évidence. Il y a des choses qui ne s’expliquent pas et au final c’est mieux ainsi. Tenter de rationaliser une rencontre amoureuse est inutile. Mais quand la rencontre se transforme en belle histoire d’amour, que son souvenir est si intense qu’il tourne en boucle dans la tête, il faut savoir en profiter. Et le partager. Voici un joli témoignage. Histoire d’amour : notre rencontre a fait de moi l’héroïne d’un roman.

Histoire d’amour : notre rencontre a fait de moi l’héroïne d’un roman

« La probabilité pour que nos chemins se croisent était quasi nulle. Et celle de se plaire était à mon sens impossible. Et pourtant, aujourd’hui tu es l’homme de ma vie et moi la femme de la tienne.

Peut-on parler d’un conte de fées des temps modernes ?

Au début, sans doute que oui. Je ne croyais d’ailleurs pas que notre liaison serait plus qu’une aventure. Je n’imaginais pas qu’on vivrait une véritable histoire d’amour.

Toi toujours entre deux avions. Moi jonglant entre ma vie de maman solo et de femme active pour vivre enfin de ma passion.

L’ennemi entre nous ? Le temps ou plutôt le manque de temps. 

L’obstacle ensuite ? La distance.

Et pourtant… Qui a dit qu’il n’y a que dans les films qu’on peut rencontrer l’homme de sa vie dans un aéroport ? Plein de monde et j’en faisais sans doute partie !

Ce jour-là, tu étais donc à l’aéroport, attendant de partir pour Dubaï. À jongler entre tes mails et tes appels. Le stéréotype de l’homme d’affaires, voyageant en classe business, passant d’un continent à un autre. Ou plutôt d’une mégapole à une autre. Toi et ton amour des gratte-ciels, des buildings, de l’architecture toujours plus folle et futuriste.

Moi je venais chercher une amie, son vol avait du retard. Plutôt que d’attendre dans un parking glauque, j’avais préféré le confort relatif mais plus accueillant d’un café du terminal.

Avec mon look un peu bohème et les yeux plongés dans mon roman, j’étais à l’antithèse de toi. Il y avait peu de chances qu’on se rencontre un jour et quasi aucune qu’on se corresponde sur le papier.

Face à des hommes tels que toi, mon stupide complexe d’infériorité se réveillait.

Tu as regardé dans ma direction quand j’ai éclaté de rire à cause d’un passage de mon livre. Gênée d’avoir pu me faire remarquer, mon regard a croisé le tien. Si vert. Si intense. Je t’ai trouvé incroyablement beau. Je n’ai plus rien contrôlé.

J’ai eu envie de toi sans te connaître, une pulsion que je n’ai pas comprise.

Si le désir devait se matérialiser, là, tout de suite, tu l’incarnais parfaitement.

Tu m’as souri et tu t’es levé, mais pas pour partir. Tu es venu dans ma direction, me demandant le titre du livre qui me faisait tant rire. Et on a parlé. Naturellement. Alors que nos vies étaient aux antipodes, on avait les mêmes goûts et une sensibilité semblable. Et ce même désir qui ne cherchait pas à se cacher.

Tu m’as proposé de se voir à ton retour de Dubaï la semaine suivante. Je n’ai pas cherché d’excuses, je n’y ai même pas songé. Je ne sais pas minauder. J’ai dit oui. Un oui franc et direct.

Ce premier rendez-vous tardif avait le goût du plaisir, je n’en attendais rien de plus. Je l’assumais. Je pensais être trop insignifiante pour toi, pour te plaire réellement, pour te retenir plus d’une nuit.

Et cette vie de dingue que tu avais. Jamais là. Si demandé. Si occupé. Aimant ta solitude et ton pouvoir de séduction. 

Je me suis trompée. D’autres rendez-vous ont suivi. À chaque retour de tes déplacements professionnels, on se voyait. Tu m’appelais. On vivait une relation à distance.

J’avais le mot aventure encore en tête alors que nous vivions déjà une histoire.

Je ne voulais pas y croire. Pas tomber amoureuse de toi. Un homme comme toi, c’était trop dangereux pour moi. De la kryptonite qui faisait voler mes repères en éclats. 

Et puis comme pour les marins dans chaque port j’étais persuadée que tu avais une femme qui t’attendait dans chaque aéroport…

J’avais tort. Ce que je pensais banal, c’est ce que tu as aimé en moi. Ce que je croyais ennuyeux t’a rassuré. Mon naturel t’a séduit. Une femme sans filtres, c’est ce que tu voulais. Sans chichis ni mensonges. Avec une vie à elle et des projets. 

Tu n’as pas eu peur de mon statut de maman solo, toi même déjà papa. Tu n’as pas craint ma reconversion professionnelle, toi si ambitieux et créatif. Au contraire, tu m’y as même encouragée. 

J’étais une femme des champs, toi un homme des villes. J’étais maman à plein temps, tu étais père à demi. Je vivais simplement, tu connaissais une certaine aisance. Rien ne semblait nous relier à part ce désir fulgurant. Mais pas fugace.

Le désir s’est transformé. Ce n’était pas qu’une envie des corps. Nos âmes s’en sont mêlées. Nos sensibilités, nos valeurs, nos principes, nos envies et nos rêves.

Quand mon cœur est entré en jeu, j’ai su que j’étais foutue. Heureusement pour moi, le tien en a fait autant.

On a su adapter nos vies entre ton rythme affolant et le mien. Entre mes envies de vie au calme et ton hyperactivité. On a su les relier. Nos envies, nos projets, nos sentiments. Nos chez nous, nos enfants. 

Aujourd’hui, je prends l’avion plus souvent, et toi un peu moins.

Je ne crois pas au hasard mais là je ne sais pas comment il faut appeler notre rencontre. Chance. Destin. Évidence ? Je n’ai pas ce mot à poser sur notre « nous ». Je le vis chaque jour, tout simplement avec la même intensité.

Mais au fond de moi, la romantique que je suis ne se lassera jamais de l’histoire de notre rencontre. J’aime l’idée d’avoir été, un temps, l’héroïne d’un roman. »

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