Epilation féminine: l’avis d’un homme

Dites-le avec une lettre

Il y a des choses qu'on aimerait pouvoir écrire... Mais on ne sait pas toujours par où commencer, comment trouver les bons mots, véhiculer la bonne intention. Aujourd'hui, on vous aide à vous lancer et envoyer la lettre parfaite:

Ce que les hommes pensent de l’épilation ?

Depuis plusieurs semaines, un sondage est en cours : « Messieurs, votre avis sur l’épilation ». Je disposerai bientôt des résultats et consacrerai un article en rapport avec le sujet. Pour le moment, je vous propose d’apprécier l’avis d’un homme sur cette question épineuse (ou sur cette question poilue devrais-je dire !). Il ne s’agit que d’un avis, je vous ferais bientôt part de statistiques (oh oui, on aime les chiffres !!). Toutefois, ce témoignage est très intéressant et mérite  vraiment d’être lu.

Voici donc l’opinion d’un homme sur l’épilation féminine:

J’ai souvent lu des commentaires sur l’épilation qui me paraissent erronés ou incomplets. Ce qui suit vous permettra de reconsidérer votre vision sur la pilosité des femmes.

Il faut savoir que le poil est le symbole de la maturité intime, chez l’homme et la femme. Ce qui signifie que, contrairement à tout ce qu’on entend partout, le poil EST le symbole de la femme. En effet, ce qui distingue une fillette impubère d’une adolescente pubère, c’est l’apparition des seins mais surtout, des poils pubiens et aux aisselles. Il est donc tout à fait erroné de dire qu’une femme qui a des poils n’est pas féminine ou encore pire, pas propre, négligée, etc. C’est simplement une femme qui accepte son corps et qui n’a pas besoin d’artifice. D’ailleurs, si c’était « sale », les hommes alors le sont parce qu’ils ne s’épilent pas ? C’est ridicule.

Mais alors me direz-vous, comment en sommes-nous arrivés là ? Pourquoi est-ce que le poil chez la femme provoque tant de répulsion (surtout chez les hommes) ?

Il faut savoir que pendant des siècles, la majorité des femmes ne s’épilaient pas et ça n’a jamais dérangé les hommes. Il y avait d’autres préoccupations plus importantes. Mais au début du 20ème siècle, lorsque la publicité et le cinéma ont débuté aux USA et que les femmes commençaient à montrer leurs épaules nues, des publicitaires travaillant pour une marque de lame de rasoir (Wilkinson) ont imaginé un slogan pour conquérir un nouveau marché : celui des femmes. Ils ont matraqué les gens avec des messages du genre « ce n’est pas beau, pas féminin, pas hygiénique, etc. ». (Il y a quelques articles en anglais sur le web qui retracent l’historique du rasage depuis des siècles, je ne m’étendrai donc pas sur cet aspect). Ils rendaient ainsi les femmes plus « jeunes », elles ressemblaient alors aux jeunes filles impubères, c’est le mythe de la jeunesse éternelle. A cette époque, les hommes avaient tous la moustache et/ou la barbe. Ce raccourci ridicule a commencé à faire son chemin dans la tête des gens et petit à petit, s’est imposé pour devenir quelque chose de « normal ». Une vraie femme doit s’épiler.

C’est donc un véritable lavage de cerveau qui dure depuis un siècle et ça va de mal en pis puisqu’on voit de moins en moins de femmes non-épilées, surtout dans les médias. On voit ainsi des films « historiques » qui respectent dans le moindre détail les costumes de l’époque mais quand une femme censée vivre au 18ème siècle lève les bras et qu’on voit ses aisselles, elles sont épilées ! C’est tout aussi ridicule que si elle avait un téléphone portable ou une montre digitale, c’est totalement anachronique. Comme l’actrice Kate Winslet dans le film Titanic (la scène ou Leonardo di Caprio la peint). Le réalisateur James Cameron s’est posé la question de savoir si l’actrice devait apparaître naturelle, comme les dessins représentant des femmes nues qu’on voit dans la scène. Mais il a décidé que ce n’était pas « beau », que ça ne correspondait pas aux critères de notre époque. Je ne parle même pas de tous ces films soi-disant historiques censés nous montrer la vie des gens du temps de Jésus, aucune femme n’a le moindre poil ! Pareil pour le feuilleton « Lost », des femmes sur une île déserte où la survie est le quotidien mais qui ont le temps de s’épiler, ce n’est absolument pas crédible. En montrant donc partout des femmes épilées, on inscrit dans l’inconscient des gens que c’est la peau lisse qui est « naturelle » et les poils qui ne le sont pas. Quand on voit comment certaines adolescentes de 13-14 ans sont déjà très sensibles à ça, on se rend compte que le message est inscrit en profondeur, ces jeunes filles ont l’impression que c’est leur pensée et que ce sont elles qui ont décidé de s’épiler.

Concernant la partie historique, ce n’est qu’une catégorie de la population qui s’enlevait les poils, pour se distinguer de la « plèbe ». Les gens riches et/ou puissants. Explique Pierre.

Je rends hommage aux femmes connues qui ont osé braver les interdits non-écrits de notre société occidentale en affichant leur pilosité. Je pense à des chanteuses comme Catherine Ringer (des Rita Mitsouko) ou An Pierlé, à des actrices comme Sandrine Bonnaire, Isabelle Huppert, Béatrice Dalle (dans 37°2) et même Julia Roberts qui a reconnu ne s’épiler que lorsqu’elle jouait des rôles. Cela lui a d’ailleurs valu des commentaires peu élogieux en 1999 quand elle est apparue à la présentation du film « Coup de foudre à Notting Hill » avec une robe sans manches, montrant une toison aux aisselles. Elle s’est fait littéralement assassiner par la presse, à croire que ces quelques poils faisaient d’elle un monstre qui n’avait plus aucun talent de comédienne. D’autres actrices ont témoigné qu’à Hollywood, il est hors de question d’apparaître dans un film sans être épilées, certaines n’ont pas été retenues pour avoir refuser de se soumettre à ce diktat aberrant des producteurs. Par contre, les actrices avec (au choix) silicone, collagène, tatouage et piercing (qui n’est rien d’autre que de la mutilation pour dire les choses crûment) sont vénérées, comme Pamela Anderson qui ne doit plus rien avoir d’origine, comme le tuning pour les voitures. C’est la dictature de l’artifice et la censure du naturel, on marche sur la tête.

Dans la publicité, c’est pareil. Il y a une grande diversité de femmes : des petites, des grandes, des minces, des plus rondes, des blondes, des brunes, des rousses, des yeux bleus, verts, gris, bruns mais vous ne verrez jamais le moindre poil aux aisselles. Cette uniformité est très inquiétante et entretient le fameux lavage de cerveau dont je parle.

De plus, l’attirance de certains hommes pour les femmes épilées est un signe inconscient de pédophilie (j’en vois déjà qui sursautent). En effet, en exigeant que la femme soit presque entièrement glabre, ils recherchent la petite fille qu’elle a été. Il ne s’agit pas d’une déviance mais d’un attrait inconscient pour la « pureté » de l’enfant, il ne faut pas s’en culpabiliser, juste en être conscient. J’ai constaté que lorsqu’on dit cela à certains hommes concernés, ils ont une réaction épidermique, refusant l’idée que ce soit quelque chose d’inconscient qui les pousse à exiger un corps sans poil. C’est dire s’ils sont atteints mais l’idée d’être assimilé à un pédophile les bloque.

Il est d’autant plus curieux que cette aversion pour les poils aux aisselles, au pubis et sur les jambes ne touchent pas d’autres parties du corps. Je pense par exemple aux avant-bras qui sont souvent recouverts de poils plus ou moins longs chez les femmes mais qui n’ont jamais attiré les foudres. Allez comprendre.

On entend parfois « c’est culturel, cela dépend du pays d’origine de la femme« . Ce n’est pas faux, il existe en effet des pays où la pilosité féminine ne pose pas de problème mais dès qu’une femme originaire de ces pays arrive dans un pays occidental, elle se sentira obligée (sans que personne ne le lui dise) de s’épiler les aisselles. Par contre, elle conservera souvent ce qui est propre à sa culture. Les Africaines, par exemple, qui gardent leur coiffure typique.

En conclusion:

Je dirais ceci aux femmes : oubliez le dicton « il faut souffrir pour être belle« . L’épilation est très douloureuse et provoque d’ailleurs des allergies chez beaucoup de femmes. Un homme qui exige que vous soyez épilée pour lui plaire ne vous aime pas. Car s’il s’arrête à un détail physique, il est plus branché sur les apparences que sur vos qualités humaines. Faites le test : laissez pousser vos poils quelques semaines en prétextant une irritation de la peau. Si votre compagnon pousse des cris d’horreur en voyant vos poils, il est temps de reconsidérer la pérennité de votre couple. Acceptez votre corps et aimez-le tel qu’il est, refusez d’être dégoûtée par quelque chose de naturel et ne vous laissez pas manipuler par les médias qui formatent la femme de plus en plus. Il ne s’agit pas de laisser tomber complètement l’épilation mais plutôt de réfléchir à la raison qui vous pousse à souffrir. Vous avez le droit de ne pas aimer les poils, comme on peut ne pas aimer le poisson ou les escargots. Mais si vous avez en tête que les poils, c’est sale/pas féminin/pas hygiénique, ce ne sont pas de bonnes raisons.

Et aux hommes, je dirais ceci : ne jugez pas une femme qui ne s’épile pas. Dites-vous qu’elle a sûrement de bonnes raisons de le faire et intéressez-vous plutôt à des choses plus profondes. Je ne juge pas les femmes qui s’épilent car la pression qu’elles subissent est énorme, je leur dis seulement de ne pas se laisser manipuler. Je ne prône pas la suppression de l’épilation mais comme pour toute chose, il faut une diversité. Si toutes les femmes étaient rousses ou chauves ou avaient des lunettes ou mesuraient 1m80 ou portaient des talons hauts ou avaient un chignon, ce serait monotone. C’est pareil pour l’épilation.

Tout ceci peut paraître anecdotique mais en fait, ça dénote un état d’esprit à la limite du racisme où on juge les gens parce qu’ils sont trop gros, trop petits, trop basanés. Le rejet de la pilosité féminine relève du même mécanisme.

Cet article suscite le débat

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18 réflexions au sujet de “Epilation féminine: l’avis d’un homme”

  1. Faux, faux, et archi-faux. En Egypte ancienne, hommes et femmes s’épilaient intégralement. On a des centaines recettes d’épilation durant l’Antiquité grecque et romaine. Au Moyen Age, les hommes aussi s’épilaient ou se rasaient les aisselles ! L’épilation et le rasage étaient très pratiqués dans les milieux nobiliaires ou bourgeois, notamment par souci d’hygiène. Il y eu même certains siècles (XVe, notamment) où les femmes s’épilaient le haut du front. Globalement, le poil était beaucoup plus « détesté » au Moyen Age et durant la Renaissance qu’aujourd’hui.
    Bref. Je me fous qu’on s’épile ou pas, je pense que c’est à chacun de faire comme il veut, et je reconnais tout à fait les pressions sociales que subissent bien des femmes , mais je n’aime pas qu’on raconte des conneries historiques à tout va sous n’importe quel prétexte militant (et je suis moi-même militant de plusieurs causes, et c’est justement pour ça que je déteste l’imprécision et le mensonge dans les discours militants, meilleurs moyens de les dé-crédibiliser…) !

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    • Je confirme et approuve ce que dit GG.

      Comme souvent, y compris chez les journalistes, ce qui parait évident est affirmé.
      Et du moment qu’on est sur d’avoir raison, pourquoi se donner la peine de vérifier, n’est ce pas ?
      En l’occurrence, croire que l’épilation est un phénomène récent, moderne est une ineptie.
      L’article est d’ailleurs plus pathétique qu’autre chose …
      Quant au rapprochement avec la pédophilie … au secours !!!
      Je suis un homme, hétéro (je dis ça pour les bien pensants) et pourtant je n’aime pas la pilosité. (sur moi non plus)
      Je m’adresse donc aux femmes pédophiles ???
      N’importe quoi.
      Certains hommes et certaines femmes preferent parfois caresser des peaux douces, voilà tout.

      Chacun ses goûts, mais dans un cas comme dans l’autre il ne faut pas affirmer des contre vérités juste pour conforter ses propres avis ou convictions.

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  2. Ben oui il faisait comment Jules César pour pas avoir un poil sur le menton ! Il s’épilait pardi, il se rasait pas avec un rasoir Gilette ni une lame Wilkinson ! et c’est pour ça qu’il a mis leur raclée aux gaulois et à Vercingétorix issus de la gaule chevelue qui eux ne s’épilaient pas!
    Bref l’épilation, c’est la civilisation CQFD

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  3. Alors là, vraiment n’importe quoi.
    Je peux comprendre que ce soit l’avis d’une personne.
    je peux comprendre qu’une personne préfère les femmes plus « naturelles » et soit rebuté par l’image de société qui veut que la femme soit imberbe.

    Mais dire que « l’attirance de certains hommes pour les femmes épilées est un signe inconscient de pédophilie » c’est le ponpon !
    Oui, j’aime la femme douce, j’aime la femme épilée. Oui, un excès de poils sur une femme a plutôt tendance à rebuter. Plutôt quand c’est du laisser aller.
    Je suis concient qu’une femme ne peut pas être impeccable, toute douce et toute épilée 24h/24h, 365j/an. Et faudrait vraiment être un peu demeuré pour lui en vouloir.
    Déjà au niveau esthetique, c’est beaucoup plus attirant une femme non poilue. Ensuite rien que pour le toucher, c’est toujours plus sympathique de ne pas sentir une touffe de poils sous les bras ou ailleurs. Parce que Monsieur peut bien nous parler d’histoire, mais nous sommes en 2013, et en 2013 l’image de la femme correspond bien plus à la femme imberbe que la « femme d’époque ». Et sexuellement, comme les femmes qui ne veulent pas se retrouver avec des poils dans la bouche pendant une fellation, l’homme c’est pareil.
    Un sexe épilé ne m’excite pas à cause d’un « signe inconscient de pédophilie », mais parce que l’absence de poil m’excite, et que malgré ce qu’on dit inconsciemment c’est plus synonyme de propreté. Et comme dit precedemment, quelle sensation horrible et désexcitante de sentir des poils dans la bouche pendant l’acte.

    Pourquoi une femme qui prend bien soin d’être dépourvue de poils aux aisselles, aux jambes et au pubis, se présenterai-t-elle avec les bras de Chewbacca ?
    J’ai envie de dire FAUX encore…

    En conclusion :
    Je dirais aux femmes « oui, il faut souffrir pour être belle », et ça concerne aussi les mecs. Ne laissez pas votre homme constater que vous vous laissez aller sous pretexte qu’un amoureux des femmes « naturelles » vous demande de faire un test stupide. Prenez soin de vous et exigez pour que votre homme prenne soin de lui aussi.

    Et je dirais aux hommes, ne jugez pas une femme qui ne s’épile pas, certes ! Mais si elle fait le choix de ne pas s’épiler et que ça ne vous plaît pas, laissez-la tranquille. Si de prime abord, elle ne vous attire pas, ou pire que ce fait vous rebute, ne vous forcez pas, elle trouvera sûrement son bonheur auprès d’un fan de femmes poilues.

    Après peut-être est-ce un article qui vise un peu à choquer et faire réagir, mais ça va quand même un peu loin.

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    • Hello Hope!

      Je viens expliquer le choix de cet article qui fait débat depuis le début de sa publication.
      J’avais crée un sondage sur Doctissimo pour savoir ce que les hommes préféraient en terme d’épilation féminine et notamment pour le maillot. Les résultats parlaient d’eux-mêmes:
      49% épilée intégralement
      23,5% ticket de métro
      14,5% débroussaillé au ciseaux
      12,9% naturelle, forêt vierge

      Toutefois, ErosN a posté un commentaire (que j’ai par la suite publié sur mon blog) que je trouvais intéressant. Pourquoi? Parce qu’il va à l’encontre de tout ce que l’on peut actuellement penser (et moi la première). Choquer n’est peut-être pas le terme approprié , même si certains propos vont un peu loin comme tu le dis si bien.

      Je me suis dit qu’une telle pensée, qu’elle soit vraie ou non, pourrait permettre à certaines de décomplexer sur ce fameux phénomène naturel dont nous voulons « toutes » nous débarrasser: les POILS.

      Hope, ton avis et les autres sont tout à fait légitimes et je me place d’ailleurs bien plus de votre côté quant à ce sujet. Il est néanmoins plaisant d’avoir des « témoignages » qui sont en totale contradiction avec les moeurs d’aujourd’hui. C’est, du moins, mon humble avis!

      😉

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  4. Vous prônez grosso modo la non-épilation pour l’acceptation du corps naturel, et décriez avec virulence ces « pressions sociales énormes ». Discours libertaire à visée émancipatrice, mais discours virulent tout de même. Déjà, quand il est question de prise de conscience émancipatrice, affirmer brutalement pour non pas faire ouvrir les yeux, ni convaincre, mais « enrôler » le lecteur, bof…
    Il profondément outrageant de lire « Je ne juge pas les femmes qui s’épilent car la pression qu’elles subissent est énorme, je leur dis seulement de ne pas se laisser manipuler ». Vous est-il venu à l’esprit qu’une femme peut tout à fait disposer de son corps sans le faire pour plaire à quelqu’un, mais pour elle même ? Qu’une femme peut s’épiler alors qu’elle n’a pas d’homme dans sa vie ?
    Vous étalez un discours cru, sans fondement aucun, autoritaire qui plus est, voici ma réponse, en terme cru également mais vrais, que je ne peux réfréner tant le malaise que je ressens en vous lisant est important.
    Il ne vous est pas venu à l’idée que depuis que les femmes portent des vêtements très serrés et non plus amples comme anciennement, les frottements qui surviennent à l’entrejambe peuvent tirer les poils.
    Que selon l’implantation des poils pubiens de certaines femmes, plus ils sont longs plus ils sont douloureux au toucher ou même effleurement car implantés trop « couchés ».
    Que certes il est évident que ces poils pubiens forment un barrage naturel, mais constituent également un support favorisant largement le dépôt de sécrétions, ceci même avec une bonne hygiène, ce qui n’est franchement pas sain.
    Tous ces cas ne mettent ni monsieur ni société en jeu, vous en conviendrez.
    Il ne vous a pas traversé l’esprit que les poils peuvent être un barrage au ressenti des caresses et que, sans poils la sensibilité de l’intimité d’une femme est décuplée ainsi que les sensations ? (Et encore, c’est un euphémisme )
    Que lors de la pénétration, les poils peuvent être tirés (très agréable).
    Qu’une femme, pour profiter pleinement de sa sensualité, de son corps et de toutes les possibilités charnelles qu’il offre, peut choisir d’enlever ces poils, non pas pour le desiderata de monsieur ou la pression sociétale, mais pour vivre pleinement et exalter sa volupté de femme (oui oui en 2013, prendre du plaisir charnellement et faire tout pour ce n’est plus être une catin).
    Le naturel Monsieur, ce n’est pas subir ce que la nature nous a transmis, mais être en osmose avec le corps que la nature nous a offert, et faire tout pour exalter les possibilités que nous offre ce corps.

    Une femme qui manie le rasoir ou l’épilation depuis 10ans, et qui, à la fois pour mon intégrité personnelle et le rapport que j’entretiens avec ce corps de femme qui est le mien, n’abandonnerait pour rien au monde, pas même un homme, ce geste.

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  5. Bonjour je suus un homme de 34 ans et j’ai pendant longtemps préféré les femmes biens poilues surtous aux endroits strtégiques mais depuis environ 4 ans pour une raison que j’ignyore les poils pubiens ont tendances à me bloquer du coup je fantasme surtous sur les femmes épilées intégralement mais il est vrai que les arguments de l’article me paraisses tout à fait fondés.

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  6. Why not.
    Ce qui m’exaspère surtout, c’est le jugement porté aux femmes qui ne s’épilent pas. Certains se disent même « choqués ». J’entends ça tous les jours. L’intolérance, c’est agaçant.
    Pour le coup de la pédophilie… Je ne sais pas. Il est vrai que les poils sont ce qu’on appelle un « caractère intime secondaire », donc une marque de féminité, c’est du moins mon avis. Mais je ne pense pas qu’il s’agisse d’attirance pédophile. Comme les femmes, les hommes sont manipulés par les médias. Comme aux femmes, on leur a « enseigné » qu’une femme doit s’épiler. C’est plus une histoire d’inconscient collectif que de pédophilie.

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  7. Bon on va mettre les points sur les i une bonne fois pour toute,
    S’épiler, ça fait un mal de chien, ça prend un temps indéfinissable, ça abîme la peau et l’irrite et en plus de tout ça, en institut ça coûte cher. Alors pourquoi donc continuons-nous, nous les femmes, a nous faire subir cette souffrance ? Tout simplement à cause du regard des autres, en premier lieu, et en deuxième lieu, parce que l’on trouve, la plupart du temps, cela plus esthétique. Cependant, pour moi, cette pression sociale devrait être éradiquée, et la seule raison pour laquelle une femme devrait souffrir, devrait être choisie selon son bon vouloir. Je me rappelle encore la première fois que mes « poils » m’ont gênée, je devais avoir 8ans, et une amie m’avait dit un truc du genre: « Ne met pas des robes si t’es autant poilue » Ces mots m’avaient profondément blessée, et pour trois malheureux poils sur les jambes, je suis rentrée dans le cycle éternel de l’épilation. Est-ce normal, à cause du regard des autres, de se sentir obligée d’avoir mal ? Aujourdhui, si une femme passe dans la rue, les jambes « au naturel », elle se fait descendre. Je parle même pas de la réaction dans un lycée. La meilleure des solutions dans un couple, c’est de faire part de ses préférences à son conjoint, et de tenter de trouver un compromis.

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  8. Tout dépend du regard que l’on se porte soi même.
    J’ai sauté le pas, après avoir réalisé une démarche intérieure, un cheminement vers la loi naturelle de ne plus me raser/ m’épiler. Désirant rencontrer ma jambe au naturel.
    Cela fait cinq mois désormais et je me rasai depuis 17 ans, ayant commencé à me raser les jambes à mes 12 ans, je regrette d’ailleurs amèrement ce geste car je pense que mes poils auraient été encore plus doux si je ne m’étais pas acharnée dessus.
    Tout d’abord : quel bonheur de sentir le vent caresser les poils de mes jambes, une sensation que je n’avais jamais connu! réservée au Homme alors quelle est tellement agréable, sensuelle.

    Je ne vais pas dire de mensonge, j’ai eu du mal au début à les laisser pousser ., cela allais tellement à l’encontre de mon conditionnement et quand les poils sont au début de la repousse, il ne sont pas doux ni « féminin » mais ça a commencé à changé, c’est très étrange un jour ils pouvaient me rebuter, et l’autre m’intriguer puis tel une décoration qui finalise ma personnalité, identité de Femme ils m’ont absolument charmé.
    Et bien désormais je suis complète, je le ressent ainsi, et alors que je me faisais un sang d’encre à une époque pour ne pas sortir avec quelques milimetres de poils et même à me mettre en retard pour me raser, quitte à me couper! ^^ et bien désormais je sort sans soucis les jambes au naturel, sans parler du reste, car je les trouve très féminins, sensuels, félins et d’autant plus je me sent unique car je n’ai pour l’instant remarqué aucune autre Femme de ma ville à s’assumer intégralement. Quand aux regards que l’ont me portent, ils ne sont pas malveillant mais intrigué, car je suis une belle Femme.

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  9. Bonjour,
    les parties entre  »  » sont des reprise du commentaire d’ Elisabeth P
    « Que certes il est évident que ces poils pubiens forment un barrage naturel, mais constituent également un support favorisant largement le dépôt de sécrétions, ceci même avec une bonne hygiène, ce qui n’est franchement pas sain. Tous ces cas ne mettent ni monsieur ni société en jeu, vous en conviendrez.  »

    Il me semble que ç ‘est la même chose pour les cheveux… certains ont besoin de les laver plus souvent que d’autres…

    « Il ne vous est pas venu à l’idée que depuis que les femmes portent des vêtements très serrés et non plus amples comme anciennement, les frottements qui surviennent à l’entrejambe peuvent tirer les poils. »
    Même avec une culotte ?

    http://www.epil.fr/L-epilation-a-travers-l-histoire_a6.html

    Est-ce qu’en 2016 on pense encore que les poils c’est signe d’animalité ?

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  10. Bonjour à toutes et à tous.

    Pour ma part, j’ai commencé l’épilation des aisselles assez jeune (Je devais avoir 10 ans si ma mémoire ne me joue pas de tours) mais à vrai dire, ça ne me posait pas tellement de problèmes d’avoir des poils sauf ceux du visage qui me complexaient déjà à l’époque mais j’acceptais les poils de mes jambes et de mes bras. À mes 12/13 ans, elle a décidé que je devais m’épiler les jambes également et j’ai aussi été forcée. Depuis, quand elle souhaite m’emmener chez l’esthéticienne, je lui dis que je ne souhaite pas y aller et je lui ai même demandé pourquoi elle voulait autant que je m’épile. Sa réponse parle d’elle-même : « C’est la honte de sortir comme ça. » J’ignore comment lui faire changer de mentalité mais je veux qu’elle comprenne que j’accepte ma pilosité et ce, depuis mon enfance.

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    • Bonjour Cathy,

      Qui est « elle » ? Personne ne devrait vous forcer à vous épiler, c’est du harcèlement à ce stade. Si vous êtes bien avec vos poils, gardez-les, n’allez pas vous faire souffrir inutilement ! Tant que vous vivez bien avec, n’écoutez pas ce que les autres, que EUX sont mal dans leur corps, vous disent de faire !

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