La Belle et la Bête: le film

Dites-le avec une lettre

Il y a des choses qu'on aimerait pouvoir écrire... Mais on ne sait pas toujours par où commencer, comment trouver les bons mots, véhiculer la bonne intention. Aujourd'hui, on vous aide à vous lancer et envoyer la lettre parfaite:

Je n’ai jamais fait d’analyses cinématographiques et loin de moi l’idée de me convertir là-dedans (je suis trop bon public pour être crédible). En revanche, la Belle et la Bête étant mon Walt Disney préféré, je me dois de te dire la vérité, à toi, internaute, sur sa mise en scène cinématographique. Je te confesse aussi mon manque de culture en t’avouant que je n’ai jamais lu Gabrielle-Suzanne de Villeneuve (première version de la Belle et la Bête qui s’intitulait  La jeune Américaine et les contes marins ( La Belle et la Bête ) . Ni Jeanne-Marie Leprince de Beaumont et son Magasin des enfants paru en 1757 (Jeanne-Marie Leprince de Beaumont: La Belle et la Bête) (2e version, la plus connue).  Mais bon, aller, on est entre nous et on peut tout se dire : as-tu pris le temps de les lire, toi, ces versions de la Belle et la Bête ?

Pourquoi avais-je réellement envie de voir ce film ?

Tout simplement parce que j’aime ce Walt Disney plus que tout. J’avais peur d’être déçue mais je ne pouvais pas m’empêcher d’aller me faire moi-même une idée.  Je conservais déjà un bon exemple de déception avec Alice au pays des merveilles : pour le coup, j’ai lu et relu Caroll Lewis, j’aime beaucoup le WD (abréviation de Walt Disney représente) et j’adore Tim Burton, par conséquent je m’étais dit que le film allait être une tuerie… Et pfiioouu quelle désillusion !!!

 

Je ne suis pas rancunière, une mauvaise adaptation ne veut pas dire que tous les WD deviendront pourris et dénués de toutes leurs caractéristiques de base à chaque sortie filmique.

Un retour rapide sur le conte :

La Belle

Le conte présente comme situation initiale un riche marchand et ses six enfants, trois fils et trois filles, dont la cadette, Belle. Alors que ses sœurs sont gâtées et capricieuses, n’ayant goût que pour le luxe et la richesse, Belle est douce, modeste et s’intéresse à la lecture. Elle entretient une relation très forte avec son père, au point de se sacrifier à sa place lorsque ce dernier se retrouve condamné à mort par la Bête pour avoir cueilli une rose. Belle part vivre chez la terrible Bête et découvre, au delà de sa laideur, un être généreux qui ne demande qu’à aimer et se faire aimer en retour.

« Vous m’apprîtes à démêler les apparences qui déguisent toutes choses. Je sus que l’image trompe, et nos sens et nos coeurs. Vous m’apprîtes encore à ne point suivre les mouvements de l’esprit et que le monde ne me serait donné qu’en pensant (…) Absenté de votre corps d’homme, vous l’exhibiez au gré des tableaux et des rêves afin que j’en recueillisse les images éparses. Prisonnière de votre palais et de sa cour assoupie d’un sommeil minéral, je régnais à mon insu sur votre vie, puisque j’en détenais les fragments jetés de part et d’autre du miroir et que mon amour seul pouvait en rassembler le sens. ».

La Bête

« Le monstre se fit entendre. Un bruit effroyable, causé par le poids énorme de son corps, par le cliquetis terrible de ses écailles et par des hurlements affreux, annonça son arrivée. En voyant approcher la Bête, qu’elle ne put envisager sans frémir en elle-même, la Belle avança d’un pas ferme, et d’un air modeste salua fort respectueusement la Bête. Cette démarche plut au monstre. Se retournant vers la Belle, il lui dit : Bonsoir, la Belle ».

Le rôle du monstre permet au héros ou à l’héroïne de maîtriser sa peur et d’exercer ses propres forces. Les angoisses de dévoration et de mort qui assaillent Belle face à la Bête sont autant d’aspects de l’ombre, dans la rencontre profonde de l’autre, et surtout avec le masculin dans l’intime de la sexualité. Rapace, lion, sanglier ou chimère selon les versions, la Bête était autrefois un beau prince puni par une fée pour ses mauvaises actions. Terré dans son château fantastique, le malheureux monstre attend l’amour d’une femme pour être libéré du sortilège. Amour qui viendra en la personne de Belle.

Le conte

« [Ce conte] apprend aux enfants à distinguer la laideur morale de la laideur physique, à favoriser le rayonnement d’une intelligence, d’un cœur, d’une âme que rend timide un extérieur ingrat. […] Les deux sœurs de la Belle ont épousé deux gentilshommes dont l’un symbolise la beauté et l’autre l’intelligence ; ce n’est pas là le vrai fondement d’un amour solide, mais la bonté. Ainsi la Belle ne peut se défendre d’aimer la Bête à cause des attentions inlassables dont celle-ci l’entoure. Le don de soi est justifié par l’estime des bonnes qualités de la personne à laquelle on veut unir sa vie ; ainsi les jeunes filles apprennent l’usage du véritable amour. La Belle, voyant à quelle extrémité elle réduit par ses refus la pauvre Bête, passe sous l’impulsion de la compassion unie à l’estime, de l’amitié à l’amour. Des sentiments purs, estime, délicatesse, élégance morale, reconnaissance en sont les motifs. On trouve ici la justification des mariages fréquents à cette époque, entre hommes mûrs, souvent veufs, et filles très jeunes. Il ne restait à ces maris âgés qu’à entourer leur jeune épouse de tous les égards, et aux jeunes femmes à respecter la situation mondaine et la valeur des quadragénaires. »

— Marie-Antoinette Reynaud, Madame Leprince de Beaumont, vie et œuvre d’une éducatrice (1971).

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Belle_et_la_B%C3%AAte

Pourquoi est-ce mon WD préféré ?

Peut-être parce que je m’identifie un peu au personnage principal (bien que je sois blonde niarkniark) : Belle est une jeune femme sensible, pleine d’imagination, qui vit dans sa bulle et passe ses journées à dévorer des romans. Elle ne cesse de repousser les avances de Gaston, jeune rustre musclé, vaniteux et primaire. Belle est totally in love de son papounet d’amour, un inventeur farfelu et plein de bonté. Le conte est rempli d’émotion, de magie et évidemment d’amour. Belle est intelligente et cultivée. Comme toutes les autres héroines des WD, elle kiffe les zanimaux (bah oui elle est gentille alors les oiseaux se posent sur ses doigts et Philibert son cheval la comprend…).

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Belle est différente et cette différence ne laisse pas indifférent Gaston. Ce personnage, bien que secondaire, est très important dans le dessin animé. Incarnant le parfait machiste : riche, fort, musclé, Gaston représente la virilité. Les dindes passives (blondes, évidemment, tain’ les vieux clichés quooii), craquent littéralement pour ce guedin insensible ; « tombeur du village ». Gaston est aussi un crétin limité intellectuellement, analphabète sur les bords.

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Si je continue, je vais faire l’analyse de tous les personnages et à la base, je n’étais pas partie pour ça. Alors pour faire court, si j’aime tant la Belle et la Bête c’est parce que ce Walt Disney sorti en 1991 a clairement marqué l’évolution des contes de fée. Pourquoi ? Parce que belle est une héroïne bien plus moderne que les Cendrillon et les Aurore. Belle est cultivée et entêtée, elle sait ce qu’elle veut. Elle n’est pas passive et n’attend pas bêtement la venue de son prince charmant. C’est également le premier Walt Disney où c’est la princesse qui sauve son prince et non l’inverse (plus tard, Mulan reprendra le concept). Sans compter, rappelons-le, que la Belle et la Bête reste à ce jour le seul Grand Classique Disney nominé pour l’Oscar du meilleur film. Ce que j’apprécie vraiment dans ce Disney c’est que Belle n’est pas une princesse à proprement parlé : à la base c’est une paysanne qui donne à manger à ses poules et qui rêve d’aventure, rappelons-le !

Pourquoi le film de Christopher Gans est une grosse daubasse ?

Avec un budget de 35 millions d’euros, le réalisateur s’est fait plaiz’ mais en a oublié l’essentiel. Si le film est rempli d’ambitions et de promesses, il ne les atteint jamais. Rien n’à redire sur l’esthétisme, les effets spéciaux et tout le tralalala si ce n’est qu’ils semblent desservir le film. Le réalisateur, en voulant trop soigner l’image en a oublié le principal : l’histoire.

Top 10 du « pourquoiducomment » ce film est raté !

  •  On dirait un super téléfilm (avec de gros gros moyens le téléfilm hein).
  •  Belle a 3 frères et 2 sœurs dans le film. Et… Ils ne servent à rien ! Jeu d’acteur 0 ! Franchement on dirait des personnages tout droit sortis de Plus belle la vie (ah bah Audrey Lamy vient de Scènes de ménage et elle est bien meilleure dans ce rôle, soyons francs !).  Ne dirait-on pas Anastasie et Javotte???
  • Où est BigBen ? Où est le chandelier et la grosse armoire qui parle ? Où est Mme Samovar ? Et surtout, surtout, qu’est-ce que c’est que ces Tadums ? Pauvres chiens flippants censés être mignons et qui, comme les frères et sœurs, ne servent absolument à rien. Quand je les ai vus apparaître, ma première réaction a été : « bon, c’est un peu facile mais pourquoi pas, il faut bien que des êtres fantastiques fassent l’intermédiaire entre la Belle et la Bête. » MAIS NON ! Ces abrutis de chiots ne parlent même pas (tsss, la honte !). On les voit trois fois dans le film. Et, (je suis peut-être idiote), j’ai été encore plus déçue à la fin quand ils se sont transformés en… CHIENS ! Moi, je croyais au moins que les humains du royaume avaient été transformés (comme dans le Disney). Mais non, on a juste transformé les chiens en chiens. Whouaaaou : « Maggi Maggi et vos idées ont du génie » ouais c’est ça ouais !
  •  Les géants de pierre, ils servent à quoi eux aussi à part à écraser les « méchants » (nuls, aucun charisme les méchants ! Je préfère le bon Gaston !)
  • La bête ne fait peur à aucun moment, elle fait la taille de Belle (Vincent Cassel est aussi grand que Léa Seydoux, bon à savoir). Alors que dans le dessin animé, la Bête, elle envoie du fat pâté quand elle descend les escaliers ou quand elle voit Belle dans l’aile Ouest, là où elle n’a pas le droit de pénétrer.
  • D’où ils sont amoureux ? On ne voit ABSOLUMENT pas l’évolution de leur histoire d’amour ! Gans nous raconte dans le détail l’origine de la malédiction qui transforma le beau prince en vilaine Bébête. Le seul petit « hic » : ces retours en arrières incessants qui vident totalement le film de son principal enjeu : l’histoire d’amour. Belle n’a pas à creuser pour se rendre compte de la véritable identité de la Bête. Bah non, le vrai visage du prince et tout ce qui lui est arrivé lui sont révélées par des visions apparaissant au cours de ses rêves et ce, grâce à l’intervention d’une petite guirlande de lumières hihihi. Hum… Comment dire ? C’est quoi ces Lumières, qu’est-ce que c’est que cette arnaque ? Heureusement, le réalisateur est là pour tout nous expliquer à nous qui sommes un peu stupides : et oui, les lumières se présentent elles-mêmes « nous sommes les lucioles, nous sommes les lucioles ». Ouais ouais ouais…
  • Où sont les livres ? Belle est censée aimer la lecture et être cultivée. Mais non, dans le film, elle aime les fleurs.
  • L’histoire parle trop d’argent. Le père de Belle, ses frères et ses sœurs ne sont poussés que par l’avidité. Où est la magie du papa inventeur, plein d’originalité, sensible et farfelu ? Là, on a affaire à un homme d’affaire (voleur). Il ne m’a tellement pas marqué que je ne sais même plus ce qu’il devient à la fin. Ah si, il est grand-père et n’a pas pris une ride en plus de 5 ans, trop fort !
  • Autant j’avais adoré Léa Seydoux dans « La vie d’Adèle », autant, là, je l’ai trouvée ridicule. Il n’y a pas une once de désir, d’amour dans son regard ou dans sa voix. Même la lecture de sa propre histoire est monotone. On a juste envie de la baffer pendant tout le film. Et puis, Belle, elle est brune !!!! Pas Blonde ! Pas pulpeuse ! Elle ne montre pas ses boubs comme ça, elle a de la décence dans le WD !
  • J’ai envie de pleurer à la place de Disney et de Cocteau : j’espère pour eux qu’ils sont restés bien au chaud là où ils sont !
  • Euuhh, le prince Disney est jeune et beau ! Où est la ressemblance là ??

 

Ma conclusion

En jouant sur l’esthétisme, et en restant accroché à l’œuvre familiale, Gans en a oublié la force même du conte de Madame de Villeneuve. La Belle et la Bête est certes empli de féerie, de magie, d’objets enchantées…Mais c’est avant tout une histoire d’amour non conventionnelle où la beauté du cœur et de l’esprit l’emporte sur l’aspect physique. C’est d’ailleurs l’une des morales du dessin animé.

« Il était une fois dans un pays lointain, un jeune prince qui vivait dans un somptueux château. Bien que la vie l’ait comblé de tous ses bienfaits, le prince était un homme capricieux, égoïste et insensible. Un soir d’hiver, une vieille mendiante se présenta au château et lui offrit une rose en échange d’un abri contre le froid qui faisait rage. Saisi de répulsion devant sa misérable apparence, le prince ricana de son modeste présent et chassa la vieille femme. Elle tenta de lui faire entendre qu’il ne fallait jamais se fier aux apparences et que la vraie beauté, venait du cœur. » (Début du Disney)

En bref, si tu es fan du Disney ou du film de Cocteau, ne te rends pas au cinéma pour voir le film de Gans ! Conseille d’une véritable fanatique de ce conte !

Si tu as-vu le film, qu’en as-tu pensé? As-tu aimé?

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9 réflexions au sujet de “La Belle et la Bête: le film”

  1. Je confirme…
    Très bon article !

    Pour autant, je ne suis pas allé voir le film. Car s’agissant moi aussi de mon Walt Disney préféré, j’avais d’énormes craintes quant à la légitimité du film. Peut on faire plus beau que le dessin animé? Impossible. Ce dessin animé c’est pas une représentation de l’amour c’est son allégorie

    Mais pour le réalisateur
    Peu importe le contenu
    Tant qu’il y’a le contenant ( je parle de la marque déposée)
    Bah oui, La Belle et la Bête ça parle à tout le monde

    Alors
    Putasser Belle et
    Copier Harry Potter
    C’est finalement suivre la ride du moment

    La ride du moment, c’est mon expression pour désigner « la mode »

    Répondre
    • « Mais pour le réalisateur
      Peu importe le contenu
      Tant qu’il y’a le contenant »

      C’est exactement ça Yorrick! Je n’ai pas pu m’empêcher d’aller le voir mais j’aurais réellement dû m’abstenir!

      Répondre
  2. Léa, ton article est absolument génial! Honnêtement, tu as tout mon respect et mon admiration. Je trouve particulièrement intéssant de voir le cheminement de ton esprit critique, tes idées sont mises en évidence à travers une langue simple, limpide et de surcoît pleine d’humour et de vivacité! J’adore ce que que tu fais, car je commence à m’intéresser à la critique littéraire et tu m’en sers un exemple merveilleux! Bon, il est vrai qu’il s’agit ici de la critique d’une œuvre filmique… Je devrais plutôt dire la critique en général, car je voudrais être capable d’écrire un jour des articles passionnants comme les tiens, qu’il s’agisse du domaine littéraire ou cinématographique.

    Tu m’as par ailleurs permise de voir les failles de ce film… Je t’avoue que je l’avais plutôt apprécié… J’ai essentiellement été saisie par la beauté des décors, la somptuosité des costumes et la douceur de Belle… Je me rends compte que je n’avais en fait considéré que la dimension esthétique et non pas la technique d’adaptation cinématographique… Il est vraie que le scénario est truffé d’incohérences, comme avec l’histoire des lucioles, des rêves révélateurs, etc. En fait j’avais beaucoup aimé la partie sur la princesse qui est en fait une biche d’or et tout. J’aime les petites histoires imbriquées dans une histoire principale. Et j’avais trouvé cela plutôt joli et poétique, bien que incohérent. Je t’avoue par ailleurs que le choix de Vincent Cassel pour le rôle du prince m’a moi aussi fort déplu, j’aurais vraiment aimé voir un adonis à la place, mais bon… C’est la beauté morale qui compte, pas la beauté physique, mdr! Par ailleurs, j’ai moi aussi été très déçue de voir que Belle n’a même pas tissé une réelle amitié avec les petites créatures canines toutes mignonnes 🙁 Sinon je te remercie de m’avoir éclairé sur les aspects négatifs dont j’avais fait fi. J’aime beaucoup ton analyse comparative et j’espère que tu nous en resserviras d’autres! Hein? 😀 D’ailleurs, j’ai moi aussi essayé de rédiger une critique du film « La Bête et la Bête », mais elle n ‘est pas réussie. Je tiens également à ajouter que j’ai moi aussi trouvé Léa Seydoix époustouflante dans « La vie d’Adèle » que j’ai d’ailleurs adoré!

    Pourrais-tu faire une critique de « La Vie d’Adèle » s’il te plaît? 😀 Par ailleurs, j’aimerais te montrerai celle que j’ai faite!! Voilà voilà et désolée si j’ai été trop longue… XD

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    • Merci Maureen d’avoir pris le temps de rédiger ce commentaire. Je suis ravie que ma critique t’ait plu! C’est la première fois que j’en fais une mais les commentaires me poussent à en faire d’autres 🙂 Pourquoi pas en faire un sur « La vie d’Adèle » effectivement, il y aurait beaucoup de choses à dire également sur ce film (mais en positif cette fois!). Il faudrait que je le regarde à nouveau pour l’avoir bien en tête.
      Il n’y a aucun soucis pour que tu m’envoies ta critique, au contraire! Envoie-la moi sur mon mail ou via le formulaire « contact » et je te donnerai mon avis 🙂

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  3. J’ai vu que tu comparais souvent le film au Disney. Tu sais, ce film n’était pas un remake du Disney (perso, moi j’ai bien aimé mais chacun ses goûts). En revanche, Bill Condon, réalisateur de certains Twilight a l’intention de réaliser une vraie version live du Disney et il envisage fortement de prendre Kristen Stewart dans le rôle de Belle (je dois admettre que j’approuve pas trop ce choix).

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    • Bonjour Vico,

      Oui je sais, j’ai hâte de voir ça 🙂 (J’ai aussi beaucoup aimé Maléfique de Robert Stromberg).
      Je sais, dans l’article je fais pas mal de références au WD mais en vérité ce qui m’a vraiment déçue c’est le mauvais jeu d’acteur (pourtant j’adore Cassel) mais comme je le dis, aucun lien d’amour quel qu’il soit ne semble être tissé, l’histoire reste à désirer. Finalement, le WD qui aurait pu plaire à des adultes a été transformé en un conte enfantin, sans âme et sans esprit.
      Et, comme tu le dis, ce n’est que mon avis!

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  4. Très bon article bien que très réducteur à Disney niveau comparaison référentielle XD
    NB: la belle et la bête est un conte du XVIIIeme apprenant aux femmes à apprendre à aimer leur nouveaux époux tout en se détachant de l’univers paternel. La jeune épouse qui peut prendre peur de son mari apprend à aimer celui-ci. la morale n’est en rien la beauté intérieure ou extérieure. Celle-ci vient du 20eme siècle développer entre autre par Disney (normal hein d’ailleurs je ne critique pas c’est bien mieux pour les enfants mais vu que tu parlais du conte d’origine je note juste si ça peut t’aider ^^)

    Sinon je suis d’accord avec toi. Ce film est fade. Les costumes sauvent les yeux mais pour le reste c’est fichue. Et les chiens/chiots/lapins… Tu as raison. Mais à quoi servent-ils? pourquoi? Manquait-on de puppy eyes dans cette adaptation. Je trouve que le potentiel a été fortement gâché quel dommage :/

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