« A celle que j’ai aimée avec passion » : Un sublime texte d’un lecteur

Dites-le avec une lettre

Il y a des choses qu'on aimerait pouvoir écrire... Mais on ne sait pas toujours par où commencer, comment trouver les bons mots, véhiculer la bonne intention. Aujourd'hui, on vous aide à vous lancer et envoyer la lettre parfaite:

Un lecteur, sous le pseudonyme de « HH » partage avec nous un second texte, tout aussi poignant que le premier. Voici ce qu’il explique à propose de ce texte :

« Je voulais partager ce texte, écrit avec passion, rêves et raison.

Passion de celle que j’ai aimée et que j’aime toujours ; rêves de ce que je serais si elle était encore à mes côtés ; raison d’accepter de la laisser partir vers sa destinée…

Cette femme, a été ma femme pendant 11 années, elle a enchanté ma vie, me permettant de flirter avec les limites inaccessibles d’un amour passionné.

Elle s’appelle « K*** », pour moi, elle était bb … »

A celle que j’ai aimé avec passion

« 21h49. Le temps me rappelle qu’il est un traître, mais restera le maître.

21h51. Tic-tac, le temps s’écoule inlassablement sans cesser de me rappeler ton éloignement.

21h52. Toc-toc, ma mélancolie presse à la porte de mon cœur.
Me suppliant de laisser glisser mes mots en écoutant ta chanson préférée « Goodbye My Lover »

21h55. bb, cela fait 7 mois exactement que tu es partie… En ce dernier mois de janvier glacé ou je me suis senti anéanti. L’impression d’un ouragan soudain, laissant derrière lui, tristesse et désolation. Me laissant prisonnier de mes espoirs abandonnés, de mes rêves brisés.

Ma mémoire conserve toujours, cette image immortelle, du jour de notre rencontre, ou nos yeux se sont cherchés, nos âmes se sont appelées et nos cœurs liés… 

J’ai déménagé, changé de ville, de numéro, mais tout ce qui m’entoure me parle de toi.
Partout où je pose mon regard je ne vois que toi. L’amour à distance est parfois difficile, mais combien seraient enivrantes nos petites retrouvailles, même futiles.

Ta présence et ton image me hantent à chaque instant. Où que j’aille, quoi que je fasse, quoi que je pense ; je ne puis m’en m’empêcher ou même me raisonner car tu conditionnes toutes mes pensées.
Je t’en supplie, sors de mes pensées !

Et pourtant, j’étais prêt à t’attendre le temps qu’il fallait même si je savais je savais que ce serait difficile, car j’avais assez d’amour pour ça, pour toi.

Ce que j’aimais le plus de notre relation, c’était l’échange mutuel de notre amour, du respect, de la compréhension et de notre confiance, sans détour. Cette confiance donnée, tous les deux, sans douter de nos vœux.

Cette relation unique, qui n’en a jamais été une et ne le sera jamais. Cette relation qui n’avait ni de début, ni de fin, ni même de sens dans notre quête du respect et de l’affect.
Cette relation devait sceller et constituer le seul ciment de notre aventure, que nous avions, en nous aimant, alimentés d’un amour pur.

Par une caresse, un geste doux, par un sourire, qui, à sa façon, peut dire tout. Par un regard, un baiser, un silence, qui pouvait traduire, ce que je pense…

L’amour a mille et un visages et des langages compliqués que nos deux cœurs ont toujours su partager. Ils étaient scellés avec une clé imaginaire que nous portions autour du cou et qui était la seule à pouvoir ouvrir, ce cadenas, retenant nos engagements sous un petit verrou.

Avec mes sentiments pour unique bagage, je n’avais pas grand-chose à t’offrir pour notre voyage. Ce désir de conquête vers notre terre promise, je t’avais fais le serment, que ma volonté te serait entièrement soumise.

Avec ma foi en toi pour seule religion, bb, tu as pris ma main sans la moindre hésitation. Ensemble, nous devions aller jusqu’au pays merveilleux de la passion, pour créer notre monde sans imperfections.

Alors, je me suis tourné, une nouvelle fois, vers mon cœur, car je lui parle et il me répond :
« Jeune-homme, tant d’actions impossibles, à défaut d’être un dieu, je me laisse partir quelques instants au large de ses yeux, ressentir, grâce à elle, cet enivrement si merveilleux... »

Je le comprends, mon cœur, car tes lèvres pulpeuses et gourmandes sont la plus belle des offrandes.
Ces belles lèvres rieuses, écrin de ton sourire, te donne cet air avenant, qui, quand je te regarde est le plus agréable des présents.

Et mes lèvres, elles, frémissent encore sous tes baisers. Et mon corps, lui, répond, encore, à tes étreintes passionnées… 

Alors je rêve, pour arrêter le temps et le maintenir dans le présent. Parce que dans mes rêves, dans mes rêves, tu es là avec moi, me tenant la main.
Dans mes rêves, tu m’offres encore tes bras, tes câlins. Dans mes rêves, j’entends tes mots me chatouiller l’oreille. Dans mes rêves tu me couvres de bonheur, tu me réchauffes le cœur, sans nul pareil.

Dans mes rêves, je suis émerveillé par ton corps et ta beauté que je chéris à chaque instant passé à tes côtés. Dans mes rêves, dans mes rêves, je remercie le ciel de t’avoir mise sur mon chemin, je remercie Dieu d’avoir, ainsi, forgé mon destin.

Dans mes rêves, si l’amour était interdit, nous serions tous les deux coupables. Moi de t’adorer et toi d’être adorable.
Tu es la Femme de toutes mes vies, les doux rêves de mes nuits ; ma princesse d’aujourd’hui, mon grand amour pour l’infini.

Et je sais que depuis le début, mon âme est tienne… comme je sais, désormais, que mon corps et mon cœur t’appartiennent ;
consumés par un feu, brûlant intensément et c’est toi qui l’alimente chaleureusement.

bb, le bonheur ne se garde pas, il ne réside pas dans les apparences, car pour les personnes que l’on aime, chacun d’entre nous le construit et l’imagine à chaque instant de sa vie…

22h45. Le temps s’arrête, pour me faire comprendre qu’il est et restera toujours le maître, sans contrefaçon. J’ai beau lutter contre lui, il me renvoie systématiquement et sans effort vers la raison.

La raison de te laisser bb, tu as été ma femme et ne l’est plus, je dois te laisser partir, pas sans avoir combattu. Mais je suis fatigué, je pose un genou à terre, je baisse la tête, je lève les yeux, et ce que je vois est un combat perdu d’avance. Un combat sans aucunes chances…

22h50. Je dissimule ma mélancolie, délicatement, tendrement au fond de moi et revêt de nouveau, mon masque d’homme fort, soigneusement… »

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